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À l’âge de 42 ans, Laura Smet révèle enfin ce que Laeticia Hallyday lui a fait

 

Mesdames, messieurs, je n’ai pas pu dire adieu à mon père parce qu’on me l’a interdit. Ces mots écrits par Laura Smet dans une lettre ouverte en 2018 ont glacé la France entière. La fille de Johnny Hidé venait d’accuser sa belle-mère Latitia d’un geste impardonnable, lui avoir refusé le droit de dire au revoir à son père mourant.

Depuis, cette phrase raisonne comme une plie ouverte dans la mémoire du rock français. Car derrière l’image dorée du clan Halidé, il y a eu la colère, la douleur et une guerre de succession sans merci. Aujourd’hui, à 42 ans, Laura a décidé de parler, de briser enfin le silence et de révéler ce qu’elle appelle le détournement de l’amour.

 Une vérité qui dérange mais qui libère aussi une fille longtemps prisonnière du mythe d’un père qu’elle n’a jamais cessé d’aimer. Laurad Jen Marie Smet naî le 15 novembre 1983 à Neuiller sur scène au cœur d’un couple mythique Johnny Alid et Nathalie Bay. Elle est la fille unique d’une union qui fait rêver la France des années 1980, la rockstar et la comédienne de cinéma.

 3 ans plus tard, la séparation brise ce compte de fé. Laura grandit loin des projecteurs, élevé par sa mère dans une atmosphère à la fois artistique et protectrice, mais toujours marquée par l’absence du père. De Johnny, elle hérite la voix rque, le regard brûlant et surtout le poids d’un nom.

 Chaque apparition publique devient un rappel. Elle n’est pas seulement Laura, elle est la fille. Adolescente, elle découvre la solitude. Sa mère tourne beaucoup, son père vit entre Los Angeles et Saint-Bart. Les retrouvailles sont rares, parfois maladroites. Johnny, immense mais insais, incarne pour elle le père qu’on admire de loin.

 Pourtant, elle garde une tendresse inébranlable. À 12 ans, il lui dédie une chanson bouleversante, Laura, qu’il décrit comme une lettre d’amour à sa fille. Ce titre deviendra une malédiction autant qu’un symbole, celui d’un lien éternel mais blessé. Après des années de discrétion, Laura choisit la voix du cinéma. En 2003, à 20 ans, elle fait ses débuts dans les corps impatients de Xavia Gianoli.

 Son jeu sincère, fragile et électrique lui vaut le prix Romy Schneeder et les éloges de la critique. Les journaux saluent une présence magnétique héritière d’un double feu sacré, celui du rock et du cinéma. Claude Chabrolle la repère et lui offre un rôle principal dans la demoiselle d’honneur 2004. L’année suivante, elle tourne sous la direction de Philippe Garel puis enchaîne les collaborations exigeantes refusant les facilités.

 Mais derrière cette ascension, Laurent une fellure. La presse parle d’elle comme d’une jeune femme insais, à la fois douce et indonomtable. En 2007, un séjour en clinique pour épuisement et anxiété fait les gros titres. Elle s’en remet en silence. Loin des scandales, elle cherche à construire sa propre identité artistique sans l’ombre de Johnny.

Elle cess à la musique, écrit, réalise un courtmétrage, refuse les étiquettes. Sa relation avec sa mère, Nathalie Bay reste forte mais exigeante. Tous deux partagent le goût du travail bien fait, la pudeur et la loyauté. Quant à Johnny, il reste ce soleil brûlant qui attire et qui blesse.

 Dans plusieurs interviews, Laura confira avec lui tout était intense : l’amour, la colère, l’attente. Les années 2010 marquent un tournant. Laura se marie avec Raphaël Lancr et Javal, homme d’affaires discret avec qui elle fonde une famille. Sa stabilité nouvelle contraste avec le tumulte médiatique qui continue d’entourer le clan Halidé.

 En 2017, Johnny meurt à Marne la coquette. Pour Laura, c’est la fin d’un monde. Elle découvre bien tout que le testament de son père, rédigé aux États-Unis, l’exclut totalement de l’héritage. Le choc est immense. Ce père qui lui chantait Laura, il y a tant d’amour qui se perd ne lui laisse rien ou presque rien.

 Mais elle ne refuse pas de taire. Avec son demi-frère David Alidet, elle engage une procédure contre Latitia Alid, veuve du chanteur. Leur combat devient national. Deux enfants français contre la veuve américaine. La France se divise. Laura, d’habitude discrète, devient symbole de résistance face à l’injustice.

 En 2020, elle finit par accepter un accord à l’amiable. Elle ne réclame pas d’argent mais conserve les guitares, les blousons et les lettres manuscrites de son père. Ce geste la réconcilie avec elle-même. Depuis, Laura trace sa route loin du Vacarme. Elle choisit des films d’auteur, s’engage pour la défense des femmes artistes et refuse toute récupération médiatique.

 Sous les projecteurs, elle reste pudique. En coulisse, elle écrit. En 2025, elle prépare l’ombre du rock, un projet inspiré de son propre vécu. Pour elle, le cinéma devient le lieu où se réinvente la vérité. Car derrière les blessures, il y a désormais la force tranquille d’une femme qui a appris à ne plus vivre dans l’ombre d’un mythe, mais dans la lumière fragile de sa propre voix.

 Le 5 décembre 2017, la France s’arrête. Johnny Halidety, l’icône du rock national meurt à Marne la coquette à l’âge de 74 ans. Ce soir-là, Laura Smet apprend la nouvelle par téléphone. Le choc est brutal, mais ce n’est que le début d’un cauchemar. Dans les jours qui suivent, elle découvre qu’elle n’a pas été prévenue à temps pour dire adieu à son père.

 Selon plusieurs proches, Latitia Halid aurait imposé un contrôle strict autour du malade, interdisant les visites sans autorisation. Laura, déjà fragilisé par des années de distance, se voit barrer la porte de la maison. Cette exclusion, elle ne la pardonnera jamais. Les funérailles à l’église de la Madeleine sont grandioses.

 Latitia apparaît en veuve éploré, entouré des deux filles adoptives, Jade et Joy. Laura et David eux sont là, dignes et silencieux mais tenu à l’écart. Sur les images télévisées, le regard de Laura figé dit tout. La douleur, l’humiliation et cette impression d’être étrangère à sa propre histoire. À peine quelques semaines plus tard, le testament américain de Johnny est rendu public.

 Il lue l’intégralité de son patrimoine à Latitia en excluant ses deux aînés. Un choix justifié par le chanteur comme une volonté personnelle de protéger ses deux dernières filles. Mais pour Laura, c’est une trahison. Le scandale éclate. En février 2018, elle saisit la justice française réclamant l’invalidation du testament au motif qu’il contrevient au droit français lequel interdit de déshiriter ses enfants.

 La France découvre alors l’envers du rêve. Le rockur rebelle s’était exilé fiscalement en Californie où il avait rédigé un document conforme au droit américain mais incompatible avec celui de son pays natal. La bataille judiciaire devient un feuilleton national. Chaque audience oppose deux pans irréconciliables. D’un côté, Latitia et ses avocats.

 De l’autre, Laura et David unis par la douleur. Les médias s’emparent du drame. Gala, Paris Match, le Figaro, tous publient des dossiers sur la guerre des Haliday. Dans les talk show, on commente les moindres gestes, les larmes de Latitia, les silences de Laura. Pour la fille du senteur, cette exposition est une double peine.

 Elle qui avait toujours cherché la discrétion devient malgré elle le symbole d’une injustice familiale. Son image change. De fille du rockur, elle devient l’enfant sacrifié. Une France entière se divise entre ceux qui la soutiennent au nom du sang et de la loi et ceux qui défendent Latitia, l’épous dévoué jusqu’au bout.

 Au cœur du tumulte, Laura garde le silence. Mais en mai brise enfin le tabou. Dans une lettre publiée par le Point, elle écrit “Je n’ai pas pu dire adieu à mon père parce qu’on me l’a interdit.” Cette phrase sobre et poignante fait l’effet d’un coup de tonner. Le pays comprend alors que derrière les chiffres et les avocats, il y a une fille qui n’a pas pu serrer la main de son père mourant.

 Ce cri de cœur transforme le procès en affaire morale. En 2020, un accord met fin à la procédure. Laura renonce à la majeure partie de l’héritage mais conserve certains objets personnels : guitares, vêtements de scène, manuscrit de chanson. Elle obtient surtout la reconnaissance symbolique d’être fille légitime de Johnny, un statut qu’aucun papier ne pourra plus lui retirer.

 Le conflit semble clos. Pourtant, les blessures demeurent. En 2025, 8 ans après la mort du chanteur, Laura accorde une interview exclusive à Gala. Calme mais déterminée, elle déclare : “Ce que Latitia a fait est impardonnable. Elle a transformé le deuil en spectacle. Ses mots rouvrent aussi tous les plais. Selon elle, les concerts hommages et documentaires produits par Latitia ne serait qu’une instrumentalisation du souvenir de Johnny.

 Elle affirme que les droits d’auteur et les produits dérivés sont gérés comme une entreprise sans respect pour la mémoire de l’artiste. On ne devrait pas faire commerce d’un Corteuil. confitelle. Cette sortie médiatique provoque une onde choc. Certains y voient une vengeance tarbive, d’autres un cri de vérité. Des fans prennent position sur les réseaux sociaux. Team Laura contre Team Latitia.

Le débat dépasse la famille. Il devient national, presque philosophique. Peut-on posséder la mémoire d’un mort qui détient la légitimité du deuil, l’épouse ou les enfants ? Au même moment, Laura tourne l’ombre du rock, un film racontant l’histoire d’une fille de chanteur manipulée par sa belle-mère. Les similitudes frappent.

 Le public y voit une catarcisse, une revanche par l’art. Laura mais son regard en dit long. Le scénario parle d’une jeune femme qui finit par brûler les disques de son père pour se libérer. Métaphore évidente d’un passé trop lourd. Dans cette période, elle s’isole. Peu d’apparition publique. Aucune polémique supplémentaire.

 Ses proches parlent d’une femme apaisée qui a choisi la création plutôt que la guerre. Pourtant la phrase “Je n’ai pas pu dire adieu à mon père” continue de l’anter. C’est son fardeau et sa force. À travers elle, leur asmet n’est plus seulement une actrice ou une héritière. Elle devient le miroir d’une France déchirée entre gloire et mémoire, entre amour et pouvoir.

 Et ce mystère de la mort de Johnny, resté entouré de secrets, plane toujours comme une ombre sur chacun de leurs pas. Lorsque Johnny Elides s’éteint en décembre 2017, il laisse derrière lui un empire évalué à plus de 100 millions d’euros. Mais la répartition de cette fortune va bouleverser le pays entier. Le testament américain signé à Los Angeles désigne Latitia Alidé comme unique héritière de l’ensemble des biens.

 Villa Marne la coquette, Saint-Bart et Los Angeles, droits mulicaux, voiture de collection, comptes bancaires et société de production. Pour le Rasmet et David Alidet, ce document est une gifle. En France, la loi impose une réserve héréditaire pour les enfants, mais aux États-Unis, tout dépend de la volonté du testateur. C’est cette différence de législation qui a permis à Latitia de tout recevoir.

Rapidement, la presse dévoile les chiffres : près de 30 millions d’euros en actif immobilier, des revenus annuels provenant des droits musicaux estimés à 3 millions et un catalogue de plus de 1000 chansons encore exploité. Les royalties du titre “Je te promets” à lui seul rapporteraiit près de 200000 € par an.

 Laura, consciente de cette manl pourtant pas une part d’argent. Dans ses lettres d’avocat, elle demande seulement un droit de regard sur la mémoire artiskique de son père. Ce geste la distingue. Là où d’autres voient fortune, elle réclament justice symbolique. Latitia, de son côté, se retrouve acculé par l’opinion. Son image de veuve courageuse se fit sûre.

 On l’accuse d’avoir américanisé la succession, d’avoir voulu transformer l’icône française en marque mondial. Son équipe juridique tente d’apaiser le conflit, rappelant que Johnny avait fait ce choix en toute conscience. Mais les détails du patrimoine dévoilent un contraste saisissant. Alors que Laura vitrement à Paris avec son mari Raphaël Loncré Javal, Latitia continue d’habiter entre Los Angeles et Saint-Bart dans des vill entretenus par la fondation du chanteur.

En 2020, après de années d’enquête judiciaire, un accord secret met fin au bras de fer. Selon le Figaro, Laura renonce à toute revendication financière en échange de biens affectifs. Plusieurs guitares fender de Johnny, son perfecto noir, des manuscrits de chansons et surtout le droit de récupérer des photos inédites tournées par Jean-Marie Perrier, ancien compagnon de sa mère.

Ces objets, dit-elle, valent plus que n’importe quel compte en banque. Pour elle, il s’agit de sauver l’âme du père, pas son argent. L’affaire révèle aussi les dettes cheatées de la star. Près de 30 millions d’euros d’impose impayés en France et aux États-Unis, compensé par des avances sur royalties.

 Ce détail met fin à l’image d’un empire intouchable. La succession de Johnny apparaît comme un château de cartes fragiles fondé sur la gloire et la dépense. Laura, désormais réconciliée avec la mémoire de son père, choisit de ne pas monétiser ce qu’elle possède. Elle refuse les propositions d’exposition, garde les objets dans un lieu discret.

En revanche, elle défend activement les droits d’auteur auprès de la Sassem, exigeant que le nom de Johnny soit protégé contre toute exploitation abusive. Elle s’oppose à plusieurs projets commerciaux jugés indécents comme des bières à des rock and roll ou des NFT à l’effigie du chanteur. Son combat devient moral.

 Ce qui m’appartient, c’est l’amour, pas la marque. À Saint-Bart, la tombe de Johnny reste au centre des tensions. En 2021, Laura réclame le droit d’y faire graver une phrase personnelle refusée par Latitia. Le cimetière devient le symbole physique de leur fracture. Pourtant, un an plus tard, l’oraille dépose discrètement un médaillon portant les initiales LJ, un geste de paix silencieux.

Aujourd’hui, le patrimoine de Johnny Alidé continue de générer des revenus considérables. Laticia en demeure gestionnaire légale. Mais l’opinion a changé. Beaucoup en Lenra la gardienne spirituelle de Sole. Elle n’a hérité d’encun bien immobilier mais son intégrité lui a rendu ce que l’argent ne peut pas acheter, la reconnaissance du public.

 Son père chantait vivre pour le meilleur. Laura, elle a choisi de vivre pour la vérité. Le 10 août 2025, à la veille de la sortie de son film L’ombre du rock, Laura Smet accorde une interview à Paris Match. Dans un ton grave, elle prononce une phrase qui fera le tour des rédactions. Ce que Latitia a fait ce jour-là, je ne l’oublierai jamais.

Ce jour-là, c’est décembre 2017, les dernières heures de Johnny à Marne la coquette. Le corps médical confirme que l’artiste était conscient jusqu’à la veille de sa mort. Selon plusieurs témoins, Laura aurait tenté de venir mais n’aurait pas été autorisée à entrer. Derrière la porte close, elle aurait attendu des heures espérant un signe, une main tendue, un mot, rien.

 Le lendemain vers 2h du matin, le téléphone sonne. Johnny s’est éteint. Laura s’effondre. Ce moment, elle ne l’a jamais raconté publiquement. En, elle le fait enfin, sans colère, mais avec cette lucidité douloureuse de ceux qui ont cessé d’espérer des excuses. Elle décrit le silence de la maison, l’odeur du cuir, la lumière froide du matin lorsqu’elle a aperçu pour la dernière fois la porte de la chambre de son père.

 “J’ai senti qu’il était parti sans moi”, confit-elle. Les jours suivants, elle assiste au préparatif des funérailles sans être consultées. Les décisions, les hommages, les communiqués, tout passe par Latitia. Même la chanson choisie pour la cérémonie, je te promets, lui paraît ironique. Pourtant, elle reste droite, refusant tout éclat.

Plusieurs amis proches affirment qu’elle a glissé dans le cercueil une lettre écrite à la main que personne n’a jamais lu. Plus tard, lorsqu’elle revient sur cet épisode, sa voix est posée. Elle ne cherche ni vengeance ni pitié, seulement la vérité. Elle raconte comment elle a appris par des journalistes leur exact du décès, comment elle a ressenti à cet instant la séparation absolue.

 Le témoignage bouleverse le pays. Même ceux qui défendaient Latitia reconnaissent la cruauté de la situation. Ce moment d’exclusion est devenu pour beaucoup le symbole d’un chagrin confisqué. Dans l’ombre du roc, Laura transpose cette douleur. Une scène montre la fille du chanteur courir sous la pluie, arrivant trop tard pour dire adieu.

 Le public comprend aussitôt les critiques saluent un film chargé de vérité sans jamais prononcer un nom. Dans les salles obscures, certains spectateurs pleurent en silence. Latitia, elle garde le silence. Son entourage tente de minimiser, évoquant une incompréhension dû au chaos et derniers jours.

 Mais Laura ne cherche plus à prouver quoi que ce soit. Elle dit simplement : “Je voulais lui dire que je l’aimais même si tout avait été compliqué.” Ce 10 août 2025 marque la fin d’un cycle. En livrant enfin ce souvenir, Laura referme la blessure. À Saint-Bart, quelques semaines plus tard, elle se rend seule sur la tombe de son père.

Les témoins la voient déposer un bouquet de lis blanc puis s’asseoir longuement sans larme. Le vent souffle sur la mer. La pierre brille sous le soleil. Elle murmure : “Je t’ai dit adieu papa à ma manière.” Ce moment-là, simple et silencieux devient l’image la plus vraie de sa vie. Celle d’une fille qui n’attend plus rien, mais qui rend à son père la paix qu’on lui avait refusé.

 Dans le crépuscule de l’île, la mère emporte ses mots comme un secret enfin délivré. Aujourd’hui, Laura SM ne revendique plus rien. Elle vit entre Paris et le Sud-Ouest, loin des polémiques, entourée de son mari et de son fils. À 42 ans, elle a choisi le silence comme dernière forme de liberté.

 Elle ne perle plus de procès ni de guerre d’héritage, mais de transmission. Dans les interviews, son ton est doux, presque apaisé. Je ne veux plus qu’on réduise ma vie à une blessure. Pourtant, chaque fois qu’une chanson de Johnny passe à la radio, elle ferme les yeux. Le lien demeure. Son film L’ombre du rock a trouvé un écho inattendu.

 Plus d’un million d’entrées, une pluie d’éloge et le respect d’un public qui voit enfin en elle autre chose qu’un nom célèbre. Certains critiques écriventura a hérité du meilleur de Johnny, la sincérité brute. C’est là sa vraie victoire, bien plus grande que n’importe quel testament. En 2026, elle crée une association discrète Mémoire vive, destinée à préserver les archives artistiques de son père et à soutenir les jeunes réalisateurs.

 Elle y consacre temps et énergie, convaincu que l’héritage se transmet par l’art, non par les comptes. Loin des caméras, elle rend justice à ce père qu’elle n’a pas pu saluer. Les fans de Johnny, longtemps divisé, lui adressent aujourd’hui des lettres d’admiration. Certains écrivent êtes sa plus belle chanson d’autres déposent sur la tombe de Saint-Bart des fleurs accompagnées d’un mot pour elle.

Lentement, la réconciliation s’installe non entre les vivants, mais entre la mémoire et la paix. Laura Smet a tourné la page sans jamais la déchirer. Elle n’a pas hérité de la fortune de Johnny, mais de son humanité. Et quand on lui demande si elle a pardonné, elle répond simplement “J’ai compris.” Dans ce mot, tout est dit, la douleur, la maturité et l’amour intact.

 Parce qu’au fond, ce que Laura a gagné dépasse les biens et les titres. Elle a récupéré son histoire, son nom, sa voix. Le reste, la gloire, les querelles, les jugements appartient à un autre temps. Et tandis que la mère de Saint-Barthe continue de battre contre les rochers où repose Johnny, on imagine Laura quelque part, souriant enfin.

Le roc s tue, mais sa fille, elle, chante encore autrement.

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