“DÉBRANCHEZ LES APPAREILS, VOTRE FILLE VA SORTIR DU COMA !”, DIT UN GARÇON PAUVRE À UN MILLIONNAIRE
Étienne Morau était l’un des hommes les plus riches de France, mais toute sa fortune ne suffisait pas à sauver sa fille d’une maladie mystérieuse. Alors que les médecins affirmaient qu’elle n’avait plus aucune chance de s’en sortir, un garçon pauvre se présenta à l’hôpital et fit une demande choquante. Débranchez les appareils. Votre fille va sortir du coma.
Ce qui se passa ensuite bouleversa tout l’hôpital. La vérité qui éclata détruisit des vies, mais en sauva d’autres à jamais. Le manoir des moraux s’élevait majestueusement aux abords de Versailles avec ce mur blanc immaculé et ses immenses fenêtres reflétant le soleil de l’après-midi.
Les jardins parfaitement entretenus s’étendaient sur plusieurs hectares agrémentés de fontaines en marbre et de rosiers en baumant l’air d’un parfum délicat. Mais derrière cette façade luxueuse, une tristesse profonde planait dans l’air. Anaïs Morau, une fillette de 10 ans aux cheveux blonds comme les blés et aux yeux bleus comme le ciel, passait le plus clair de son temps confiné dans sa chambre à l’étage.
Depuis l’âge de 5 ans, elle souffrait d’une maladie rare affectant son système immunitaire, la rendant faible, épuisée, incapable de vivre une enfance normale comme les autres enfants. “Bonjour ma princesse”, dit Étienne Mora en entrant dans la chambre de sa fille.
Homme d’affaires élégants de 45 ans, les tempes grisonnantes, le regard doux mais constamment inquiet, Étienne avait bâti un véritable empire dans l’industrie automobile française. Pourtant, il aurait donné chaque centime de sa fortune pour voir sa fille jouer en bonne santé dans le jardin. “Salut papa”, répondit Anaïs d’un sourire faible, tentant de se redresser dans son lit. “J’ai encore rêvé de maman.
” On courait ensemble dans le parc comme avant qu’elle tombe malade. Le cœur d’Étienne se serra. Marie, la mère d’Anaïs, était morte d’un cancer alors que la petite n’avait que 6 ans. Depuis, il élevait sa fille seul jusqu’à eux qu’il se remarie avec Claire 2 ans plus tard.
“Claire, monte avec ton petit-déjeuner”, dit-il en lui caressant les cheveux. “Et le docteur Philippe passera pour ta visite mensuelle. Claire Dubois Morau apparut à la porte portant un plateau en argent. Femme de 38 ans, blonde, toujours impeccablement coiffée, maquillée et habillée de marques de luxe, elle portait des bijoux hors de prix et affichait un sourire poli.
Mais yeieux, eux, ne souriaient jamais à Anaïs. Étienne l’avait rencontré lors d’un galitatif et en 6 mois, elle l’avait épousé. Bonjour ma chérie”, dit Claire d’un ton mielleux en posant le plateau sur la table de chevet. À dix heures pile, comme chaque mois depuis 5 ans, le docteur Philippe Duran arriva.
Homme de 42 ans, cheveux bruns, barbe soignées, il était médecin renommé et ami d’Étienne depuis leurs années à l’université. Considéré comme un membre de la famille, il portait toujours sa mallette en cuir noir et un sourire rassurant. Alors, comment va notre petite guerrière aujourd’hui ?” demanda-t-il tendrement en saluant Anaïs.
“Voyons un peu comment tu te portes.” Pendant que le médecin l’oscultait avec son stéthoscope, Anaïs regardait par la fenêtre. Le jardin semblait immense, splendide, mais elle n’y jouait presque jamais. Et quand cela arrivait, c’était seulement quelques minutes, toujours sous surveillance. Le moindre effort la vidait de toute son énergie.
À l’autre bout de Paris, dans les rues bruyantes et animées du quartier de Belle-eville, Malik Diara courait derrière un vieux ballon de cuir râpé. Le garçon, âgé de 11 ans était mince, à la peau foncée et au regard vif marqué par la vie. Orphelin depuis l’âge de sept ans, Malik vivait dans la rue, dormant tantôt dans des foyers, tantôt sous des ponts, son seul véritable compagnon, ce vieux ballon trouvé dans une poubelle de ans plus tôt.
Avec lui, il rêvait de devenir footballeur et d’oublier ne serait ce qu’un instant, la faim et le froid. “Dégage d’ici, Salmô !” cria le boulanger en le voyant passer devant sa boutique. Tu fais fuir les clients. Malik n’y prêta pas attention. Il en avait l’habitude.
Il courut à travers les ruelles, évitant voitures et passant jusqu’à ceux qu’il frappe le ballon un peu trop fort. Celui-ci s’envola et passa au-dessus d’un haut mur. “Oh non !” s’exclama Malik, s’arrêtant net devant le mur, entourant la propriété des moraux. “Je peux pas perdre mon ballon.” Le mur faisait plus de trois mètres de haut recouvert de lièr. Malik observa les environs et aperçut un vieil arbre aux branches étendues sur la propriété.
Avec l’agilité d’un enfant des rues, il grimpa et sauta de l’autre côté. C’est eux qu’il découvrit le laissa sans voix. Un jardin féérique, des rosiers multicolores, une pelouse verte comme un tapis, des fontaines avec des poissons dorés nageant en cercle. Malik se crut transporté dans un compte de fée.
“Qui es-tu ?”, demanda une voix douce et curieuse derrière lui. Surpris, Malik se retourna. Anaïs se tenait sur le seuil de la porte arrière. Elle portait une robe de chambre blanche et des chaussons roses. Mais c’est eux qui frappa le plus Malic. C’est eux fut à quel point elle paraissait pâle et frêle. Je pardon d’être entré dans ton jardin ! Balbuia Malik en désignant le ballon près d’un parterre de tulipe. Je voulais juste récupérer mon ballon.
Tu vis dans la rue ? Demanda Anaïs en s’approchant doucement, sans peur, seulement animé d’une sincère curiosité. Je vis là où je peux, répondit-il avec franchise. Mes parents sont morts il y a quelques années. Ma maman aussi est morte, murmura Anaïs. Je suis désolé pour les tiens. Leur regard se croisèrent silencieux.
Deux enfants que tout opposaient, l’une riche et malade, l’autre pauvre et robuste, mais uni par une même solitude. Je m’appelle Anaïs. Et toi, Malik, tu veux rester un peu Malik ? Je ne vois jamais d’autres enfants ici. Je peux demander à la cuisinière de nous apporter des biscuits. Malik hésita. Il n’était pas habitué à la gentillesse, surtout venant des riches. Je vais pas te créer d’ennui. Bien sûr que non.
Ce eux serait chouette d’avoir de la compagnie. À partir de ces eux jours-là, Malik revint tous les jours. En fin d’après-midi, lorsque Claire était occupé avec ce escour de Pilate et qu’Étienne n’était pas encore rentré, il escaladait le mur, retrouvait Anaïs dans le jardin et ils parlèrent de tout.
Anaïs lui offrait à manger, des sandwichs aux jambon, des biscuits maison, des fruits frais et Malik lui racontait la vie dans les rues de Paris. Les artistes de rue, les marchands, les gens étonnants qu’il croisait. Pour Anaïs, isolé depuis toujours, c’était comme si Malik lui ouvrait les portes d’un monde inaccessible.
“Pourquoi tu ne vas pas à l’école ?” demanda Anaïs un jour en partageant un morceau de gâteau au chocolat. J’ai pas de papier ni d’adresse. Les écoles en demandent. Et toi ? J’ai des professeurs particuliers, mais je préfère largement jouer avec toi que de faire des maths. Leur amitié grandissait de jour en jour. Anaïs retrouvait le sourire, semblait plus vive.
Malik avait enfin trouvé une véritable amie, quelqu’un qui le voyait pour eux qu’il était. Mais Claire commença à avoir des soupçons. Elle remarqua des miettes de biscuits dans le jardin, de petites empreintes dans la terre et même quelques jouets d’Anaïs éparpillé sur la pelouse. Un jour, caché derrière un rideau, elle les surprit en train de jouer à chat dans les allées.
“Comment ce sale gosse os-il marcher sur notre propriété ?” siffla-telle, le regard rempli de dégoûts. Un garçon noir et misérable qui joue avec Anaïs. C’est inacceptable. Le soir même, Claire appela une entreprise de sécurité pour faire installer une clôture électrique autour du domaine. “C’est pour notre sécurité, mon chéri”, dit-elle à Étienne pendant le dîner. “Le quartier devient dangereux.
Il y a de plus en plus d’intrusions. Tu as sans doute raison, répondit Étienne, ignorant les véritables intentions de sa femme. Le lendemain, lorsque Malik tenta d’entrer, il reçut une violente décharge électrique en touchant le mur. Il tomba au sol, la main engourdie et douloureuse.
Depuis sa fenêtre, Anaïs vit tout et fondit en larme. “Je reviendrai cria Malik en s’éloignant, la main contre sa poitrine, fixant la fenêtre. “Je te le promets, je trouverai un moyen de revenir.” Anaïs lui fit un signe de la main, le cœur brisé. Elle savait qu’elle venait de perdre son seul véritable ami. Trois semaines s’étant écoulées depuis que Malik avait été empêché de voir Anaïs et le changement chez la fillette était à la fois visible et alarmant. Elle avait complètement perdu l’appétit.
passait des heures à regarder par la fenêtre dans l’espoir d’apercevoir son ami et pleurait souvent sans raison apparente. L’éclat de ce yeux bleus avait disparu, remplacé par une tristesse profonde qui brisait le cœur de quiconque la voyait. Elle va de plus en plus mal, confia Étienne au docteur Philippe lors d’une consultation.
Les deux hommes étaient dans le bureau de la demeure, loin des oreilles d’Anaïs. Elle ne mange presque rien, ne joue plus avec et jouet, ne s’intéresse à rien. Est-ce que la maladie progresse plus vite que prévue ? Philippe fit mine d’examiner les derniers résultats d’analyse, mais ses yeux brillèrent d’une satisfaction sombre qu’Étienne ne remarqua pas. Malheureusement, cette maladie est imprévisible.
Mais ne vous inquiétez pas, je vais adapter son traitement. J’ai de nouveaux médicaments qui pourraient être très efficaces. Faites tout ce qu’il faut, le supplia Étienne désespéré. Peu importe le prix, je veux retrouver ma fille heureuse et en bonne santé. Comptez sur moi, mon ami ! Répondit Philippe en posant la main sur l’épaule d’Étienne.
Faites-moi confiance comme vous l’avez toujours fait. Plus tard dans la soirée, alors qu’Étienne était en réunion à son entreprise, Claire et Philippe se retrouvèrent dans l’élégante bibliothèque du manoir. Les murs étaient couverts d’étagères en bois sombre, remplis de livres précieux et un lustre en cristal diffusait une lumière tamisée au-dessus de la table où les deux conspirateurs s’étaient installés.
Claire servit du vin rouge dans des verres en cristal et ses yeux verts brillaient d’une lueur malicieuse. “Alors, où en est-on ?” demanda-t-elle en sirotant son vin. “Encore mieux que prévu”, répondit Philippe avec un sourire glacial. “Les substances que je mélange à son traitement agissent rapidement. D’ici semaines, elle sera dans un coma profond.
” Et Étienne ne se doute de rien, pas le moindre soupçon. Il me fait une confiance aveugle depuis 20 ans. Pour lui, je suis comme un frère. Il rirait s’il savait que j’ai toujours envié sa vie, son argent, sa place dans la société. Claire se leva et s’approcha de la fenêtre, observant le jardin baigné par la lumière de la lune.
“J’ai toujours détesté vivre dans l’ombre de Marie”, dit-elle avec amertume. Même morte, elle reste le grand amour d’Étienne. Il parle d’elle comme si c’était une sainte. Et cette gamine pourri gâtée est un rappel constant de son existence. Ce ne sera bientôt plus un problème, assura Philippe.
Une fois qu’Anaïs sera plongée dans un coma irréversible, Étienne sera anéantie. Il signera n’importe quel papier sans même le lire. Tu prendras le contrôle des entreprises, des comptes, de tout. Et ensuite, on partira pour la Suisse avec tout l’argent, conclut Clavenant s’asseoir. J’ai déjà des comptes ouverts à Genève. Dans 6 mois, nous serons riches et libres. Nous mènerons enfin la vie que nous méritons.
Philippe leva son verre pour trinquer. Étienne ne saura jamais qu’il a été empoisonné par sa femme et son meilleur ami. Il croira simplement avoir perdu sa fille à cause de cette foutue maladie. Tu es certain que les poisons ne laisseront aucune trace dans les analyses ? Demanda clair. Un soupçon de réelle inquiétude dans la voix.
Ce sont des substances très particulières conçues pour imiter parfaitement les symptômes de sa maladie, répondit Philippe avec un orgueil professionnel. J’ai mis des années à développer cette formule en étudiant des pathologies rares. Aucun médecin au monde ne pourra les détecter. Officiellement, Anaïs mourra de cause naturelles.
Et si elle ne meurt pas, si elle reste simplement dans le coma ? Encore mieux, dit Philippe, les yeux brillants de cruauté. Étienne souffrira chaque jour en la voyant brancher à des machines comme une plante. Et après quelques semaines d’agonie, il supplera qu’on débranche les appareils.
Et toi, épouse dévouée et aimante, tu le soutiendras dans cette décision douloureuse. Claire sourit, satisfaite. Parfait. Il ne soupçonnera jamais la femme qui l’aura consolé dans son moment le plus terrible. Pendant que les deux conspirateurs traçaient froidement leurs plans dans sa chambre, Anaïs tenait entre ses mains un cadre photo représentant sa mère.
Sur l’image, Marie souriait en tenant Anaïs bébé dans ses bras. “Maman, tu me manques tellement”, murmura la fillette en caressant la vitre du cadre. “Tout est si confus. Je me sens de plus en plus malade et mon seul ami est parti. Pourquoi la vie est-elle si difficile ? L’infirmière privée, Madame Rousseau, une femme d’une soixantaine d’années qui s’occupait d’Anaïs depuis 2 ans, entra dans la chambre avec un plateau de médicaments.
C’est l’heure de la prise, ma chérie dit-elle avec un sourire bienveillant. Le docteur Philippe m’a dit que ce sont de nouveaux médicaments qui te feront beaucoup de bien. Anaïs prit les comprimés, trois pilules blanches et une gélule bleue et les avala avec une gorgée d’eau.
Elle ignorait que dans ses gellules apparemment inoffensives se trouvait un mélange mortel soigneusement élaboré par Philippe pour simuler l’aggravation de sa maladie. Madame Rousseau demanda Anaïs en lui prenant la main. Vous croyez que je vais guérir un jour ? Mais bien sûr, mon enfant, répondit doucement l’infirmière sans savoir qu’elle participait involontairement à un crime atroce.
Le docteur Philippe est le meilleur médecin de Paris. S’il y a une chance de guérison, c’est lui qui la trouvera. Dans les jours qui suivirent, l’état d’Anaïs se dégrada de façon spectaculaire. Elle avait du mal à rester éveillée. Sa respiration devenait irrégulière et elle ne parvenait plus à avaler que quelques cuilléré de soupe.
“Papa, je me sens bizarre”, dit-elle d’une voix faible en serrant la main d’Étienne. “J’ai l’impression de flotter comme si je ne contrôlais plus mon corps.” Étienne était bouleversée. Il lui tenait la main glacé et sans force. Le docteur Philippe dit que c’est une phase critique de la maladie”, expliqua-t-il, tentant de se montrer rassurant.
“Tu vas aller mieux très vite, ma princesse. Papa te le promet.” “Peut-être qu’il vaudrait mieux l’hospitaliser”, suggéra Claire en posant une main compatissante sur l’épaule de son mari. “Elle aurait de meilleurs soins et un suivi permanent.” Étienne regarda sa fille, incapable de garder les yeux ouverts et prit une décision. Tu as raison.
Philippe organise son transfert vers le meilleur hôpital de Paris. La clinique privée de Nei sur scène l’attend déjà, dit Philippe qui avait minutieusement préparé cette étape. Elle y sera entre de bonnes mains. Ce soir-là, Anaïs fut transféré dans une ambulance privée vers l’hôpital.
Philippe augmenta discrètement les doses des médicaments falsifiés et 48 heures plus tard, la fillette sombra dans un coma profond. Malik n’avait pas pu oublier Anaïs, pas une seule journée. Chaque matin, il passait devant le manoir des moraux, espérant apercevoir un signe, un mouvement, une chance de revoir son ami. Mais les volets restaient clos, les jardins semblaient abandonnés et la clôture électrique continuait de repousser toute tentative d’approche.
“Où est-elle ?” se demandait-il sans cesse, une inquiétude pesante lui nouant la poitrine. Ce fut au cours d’une de ces promenades matinales que Malik remarqua quelque chose d’inhabituel. Claire et le docteur Philippe quitterent le manoir ensemble, parlant à voix basse, l’air grave. Poussé par la curiosité et l’inquiétude, Malik décida de les suivre discrètement.
Ils marchèrent jusqu’à un café chic de l’avenue de Versailles, s’installèrent dans un coin tranquille et commandèrent des expressos. Malik se cacha derrière un arbre du trottoir assez proche pour capter des bribes de leur conversation. “Le plan se déroule parfaitement”, disait Claire en remuant le sucre dans sa tasse. Elle est tombée dans le coma hier soir.
“Étienne est complètement effondrée”, répondit Philippe. Une satisfaction évidente dans la voix. Il signe tous les papiers de transfert de pouvoir que je lui mets sous le nez. Il ne lit même pas. Le cœur de Malik s’accéléra. Il parlait d’Anaïs. Son ami était dans le coma. Et quand est-ce qu’elle mourra ? Demanda Claire d’un ton glacial. Attendons encore quelques semaines.
Étienne doit souffrir un peu plus, être psychologiquement brisé, expliqua Philippe. Ensuite, on lui suggérera de débrancher les appareils. On dira que c’est le choix le plus humain. Tu es sûr que personne ne se méfiera ? qui soupçonnerait quoi que c’est eux soit. Je suis médecin depuis 20 ans, ami de la famille, respecté de tous. Et toi, tu es l’épouse dévoué Philippe Ricana.
Dans 2 mois, nous serons en Suisse millionnaire. Malik dut s’appuyer contre l’arbre pour ne pas s’effondrer. On assassinait lentement son ami et personne ne savait la vérité. Personne sauf lui. Il devait faire quelque chose. Mais qui croirait la parole d’un gamin des rues contre celle d’un médecin renommé et d’une femme si bien vu ? Lorsque Claire et Philippe quittèrent le café, Malik les suivit à distance.
Ils se rendirent à une clinique privée de Neil sur scène, un bâtiment moderne et imposant que Malik n’avait jamais vu auparavant. Elle doit être là-dedans”, murmura-t-il, observant les deux conspirateurs entrés comme s’ils étaient chez eux. Il attendit qu’il ressorte puis s’approcha de l’entrée principale.
Un agent de sécurité en uniforme l’arrêta aussitôt. “Eh, gamin, tu vas où comme ça ?” Je veux rendre visite à une amie hospitalisée”, dit Malik en tentant de paraître sûr de lui. Le vigile le regarda de haut en bas, notant ses vêtements usés et ses baskets trouées. Pas d’autorisation écrite, pas d’entrée. “Et regarde-toi, c’est une clinique privée ici, pas un foyer pour SDF.
” Humilié, Malik recula. Mais il ne renonça pas. Il fit le tour du bâtiment à la recherche d’une autre entrée et trouva une fenêtre entrouverte près d’un escalier de secours. Avec l’agilité acquise dans les rues, il grimpa par la structure métallique et entra dans la clinique. Les couloirs étaient immaculés, silencieux, imprégnés d’une odeur de désinfectant.
Les murs blancs reflétaient la lumière des néons. Marchant sur la pointe des pieds, Malik vérifia les noms sur les porte jusqu’à lire Anaïs Morau, chambre 304. Lorsqu’il entra et vit Anaïs, Malik eut les larmes aux yeux. Elle était pâle comme un fantôme, branché à une multitude d’appareils qui émettait des bips réguliers.
Anaïs, je suis là, murmura-t-il en s’approchant de son lit et en prenant sa main glacée. J’ai découvert ce qu’il te font. Je vais te sortir d’ici. À cet instant, la porte s’ouvrit. Étienne entra dans la chambre. Lorsqu’il aperçut Malik au chevet de sa fille, il resta figé.
Qui es-tu ? Comment es-tu entré ici ? Je m’appelle Malik, monsieur. Je suis un ami d’Anaïs”, dit-il en se tournant vers lui. “Vous devez m’écouter attentivement. Votre femme et le docteur Philippe empoisonnent votre fille.” Étienne fronça les sourcils partagés entre confusion et colère. “Qu’est-ce que tu racontes petit ? Comment oses-tu accuser ma femme et mon meilleur ami ?” “Parque je les ai entendu parler !” s’écria Malik désespéré. Ils veulent qu’elle meure pour voler tout votre argent.
Il lui donnent du poison depuis des semaines. Tu es fou ! Hurla Étienne, le visage écarlate. Sécurité, sécurité. Deux agents de sécurité pénétrèrent précipitamment dans la chambre et saisirent Malik par les bras. “Débranchez les machines, votre fille va sortir du coma”, cria Malik en se débattant.
Je vous en supplie, écoutez-moi. Il la tune avec ses médicaments. Les machines ne la sauvent pas. Elles la maintiennent dans un état artificiel. Foutez ce gosse dehors et qu’il ne remette jamais les pieds ici, ordonna Étienne en se plaçant entre sa fille et le garçon. Malik futraîné dans les couloirs puis jeté sur le trottoir devant la clinique.
Ceux genoux heurtèrent violemment le bitume, mais la douleur physique n’était rien comparée à son désespoir. “Personne ne me croit”, murmura-t-il en essuyant le sang sur sa jambe. “Mais je ne vais pas abandonner. Anaïs a besoin de moi. Il attendit la tombée de la nuit lorsque la clinique devenait plus calme.
Il retourna par la même fenêtre mais cette fois alla directement à la chambre 304. Il prit une chaise, la coinça contre la porte et s’enferma dans la pièce avec son ami. “Pardon, Anaïs !” dit-il en commençant à débrancher les appareils un à un. Mais je sais que ces tuyaux ne te guérissent pas, ils te maintiennent malades. Les alarmes se déclenchèrent dès qu’il déconnecta le premier moniteur.
À l’extérieur, il entendit des voix paniquées. “Le gamin fou est revenu, hurlait Claire. Il va tuer la fille. Appelez la police immédiatement”, criait Philippe. “Ce garçon est dangereux.” Étienne martelait la porte affolée. Petit, ouvre cette porte. Tu ne sais pas ce que tu fais. Tu vas tuer ma fille.
Je sais exactement ce que je fais, répondit Malik en criant tout en débranchant les derniers appareils. Je sauve mon ami de ses assassins. Il retira le dernier tuyau et s’assit près d’Anaïs, prenant ses mains entre les siennes. “S’il te plaît, Anaïs murmura-til, des larmes roulant sur ses joues.
“Réveille-toi, montre à ton père que j’ai raison.” Malik demanda une voix faible. R, c’est bien toi ? Malik baissa les yeux et vit les yeux bleus d’Anaïs s’ouvrir lentement, se fixant sur son visage. Le cœur du garçon explosa de joie. “Anaïs, tu es réveillé !” s’écria-t-il en souriant à travers ses larmes. “Je savais que tu y arriverais.
” La fillette tenta de se redresser, mais elle était encore très faible. Sa voix n’était qu’un souffle, mais elle était belle et bien consciente et lucide. “Où suis-je ? Pourquoi je me sens si faible et confuse ?” demanda-telle en regardant autour d’elle, découvrant la chambre inconnue.
À ce moment-là, Étienne ouvrit la porte et se précipita vers le lit de sa fille. Lorsqu’il l’a vite éveillé, ce jambes faillirent céder sous l’émotion. Anaïs, ma fille chérie ! Pleura-t-il en l’enlassant avec une infinie délicatesse. Tu es revenu à moi, papa ? Que s’est-il passé ? Pourquoi suis-je à l’hôpital ? demanda Anaïs, perdu mais visiblement plus lucide à chaque seconde passée sans les faux médicaments dans son organisme.
Claire et Philippe entrèrent rapidement dans la chambre, leur visage exprimant un mélange de joie forcée et de panique réelle. “Quel miracle !” s’exclama Claire avec un sourire figé. “Notre petite fille est enfin réveillée.” “C’est extraordinaire”, dit Philippe en s’approchant avec une seringue à la main. Mais je dois l’examiner immédiatement et lui administrer un léger sédatif.
Après un com, les rechutes sont fréquentes. Non ! Cria Malik se plaçant entre Philippe et Anaïs, bras écartés. Ne le laissez pas faire, c’est lui qui l’empoisonne depuis des semaines. Écarte-toi, sale gamin ! Philippe en tentant de le pousser, mais Malik s’accrocha au lit, refusant de bouger.
“Papa, je commence à me souvenir de choses étranges”, dit Anaïs en serrant fort le bras de son père. Sa voix gagnait en force. Je me sentais toujours très mal après avoir pris les médicaments que le docteur Philippe me donnait. Et quand je sombrais presque dans le sommeil, j’entendais des voix murmurées. Étienne cessa de repousser Malic et regarda attentivement sa fille.
Quelle voix ma princesse ? La voix de Claire. Elle disait des choses sur de l’argent, sur comment tout serait bientôt à elle. Dit Anaïs en fixant sa belle-mère. Et celle du docteur Philippe qui parlait des machines et du moment où tu serais trop faible pour te battre. Claire pâit visiblement mais tenta de se ressaisir.
“Elle délire à cause du coma”, dit-elle d’une voix tremblante. “Les enfants inventatisme.” “Ellle n’invente rien, dit Malik fermement. Je vous ai entendu parler dans un café avenu de Versailles. Vous aviez tout prévu. Vous vouliez la tuer pour voler l’argent de son père ?” Philippe tenta de quitter la pièce discrètement, mais Étienne le saisit brusquement par le bras.
“Philippe, regarde-moi dans les yeux”, dit-il d’une voix froide et tranchante. “Toi, mon ami, depuis 20 ans, le parrain de mon mariage avec Marie, celui qui a tenu Anaïs dans ses bras à sa naissance, regarde-moi et dis-moi la vérité. As-tu fait quelque chose à ma fille ?” Le médecin détourna le regard. Étienne, je je peux tout expliquer.
Ce n’est pas ce que tu crois. Expliquer quoi ? Rugit Étienne. Que tu as empoisonné ma fille, que tu as conspiré avec ma femme pour me dépouiller ? Claire tenta à son tour de rejoindre la porte, mais Malik lui barra le passage. Il n’est ni fou ni dangereux, dit Anaïs avec une voix de plus en plus assurée en désignant Malik. C’est mon meilleur ami.
Il me réconfortait quand j’étais triste et jouait avec moi dans le jardin. Quand plus personne ne faisait attention à moi, jamais il ne me ferait de mal. C’est donc pour ça que tu as fait installer la clôture électrique, dit Étienne en se tournant lentement vers Cla, l’évidence le frappant de plein fouet.
Ce n’était pas pour nous protéger des voleurs, c’était pour empêcher le seul garçon capable de découvrir ces eux que vous faisiez à ma fille d’approcher. Et Étienne, mon amour tenta clair avec sa voix la plus douce. Tu ne vas quand même pas croire une enfant sortie du coma et un petit voleur des rues. Non. Tu as raison répondit-il froidement en attrapant le téléphone de la chambre.
Je ne vais pas vous croire. Je vais croire ma fille et je vais croire c’est eux garçon courageux qui a tout risqué pour la sauver. La police arriva 15 minutes plus tard. Claire et Philippe nièrent tout jusqu’au bout.
Mais lorsque les enquêteurs trouvèrent les substances toxiques dans la mallette de Philippe et les documents bancaires suisses dans le bureau de Claire, il ne restait plus rien à nier. Philippe fut également menoté, criant qu’il avait été manipulé par Claire, tentant vainement de sauver sa peau. Deux semaines plus tard, Anaïs était totalement rétablie. Elle courait et riait dans le jardin du manoir avec Malik.
Étienne avait officiellement adopté le garçon qui avait désormais sa propre chambre, des vêtements neufs et pour la première fois de sa vie, une vraie famille. Le manoir des moraux ne serait plus jamais le même. C’était devenu un vrai foyer, empli d’amour, de confiance et d’une amitié plus forte que la haine, l’avidité ou le préjugé.
La clôture électrique fut démontée dès le lendemain et les portes du manoir restèrent toujours ouvertes à tout enfant ayant besoin d’aide, de nourriture ou simplement de quelqu’un qui croit en lui. Et chaque soir, avant de s’endormir, Malik regardait par la fenêtre de sa nouvelle chambre et remerciait le ciel d’avoir eu le courage de sauter ce eux mur des mois plus tôt alors qu’il ne cherchait qu’un vieux ballon et avait trouvé une famille pour la vie.
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