À 91 ans, Brigitte Bardot révèle la vérité sur ses amours et ses regrets …
Mesdames, messieurs, elle fut la femme la plus célèbre du monde. Un visage qui fit trembler le Vatican et fascina Hollywood. Brigitte Bardau, l’icône absolue du désir et de la liberté, a tout quitté à 39 ans, lassé d’un univers qu’elle jugait inhumain. Derrière la beauté insolente et les cheveux d’or, il y avait une femme traquée, vulnérable, parfois détestée.
Elle a connu quatre mariages, des amours flamboyants et des désillusions am. avant de trouver refuge dans le silence et les cris des animaux qu’elle protège. Aujourd’hui, à plus de 90-0x ans recluse à Saint- Tropé, Bardeau regarde son passé comme on contemple une autre vie, celle d’une star qui n’a jamais pardonné à la gloire de l’avoir détruite.
Un mythe, une blessure, un héritage. Ce soir, nous retraçons l’histoire bouleversante de Brigitte Bardau. La femme qui a aimé, fuit et marqué à jamais la France. Brigitte Anne-Marie Bardau, né le septembre à Paris dans une famille bourgeoise où la rigueur et les bonnes manières prime sur l’affection.
Son père Louis Bardau, est ingénieur et dirigeant d’entreprise. Sa mère, Anne-Marie Musell, rêve pour sa fille d’une carrière de danseuse classique. À 9 ans, la petite Brigitte entre au Conservatoire national de danse et y apprend la discipline du corps, la grâce et l’endurance. Mais c’est la mode qui lui ouvre la première porte de la célébrité.
À 15 ans, elle pose pour elle et attire l’attention du jeune réalisateur Roger Vadim. Ce dernier, la façonne, la filme, l’aime. En 1956 et Dieu créa la femme fait scandale. La sensualité de Bardeau bouleverse la morale d’après-guerre. Du jour au lendemain, elle devient une star mondiale, symbole d’émancipation féminine et de provocation.
Les années suivantes, elle enchaîne les tournages. La vérité, le mépris, viva Maria, autant de rôles où elle incarne la liberté et la fragilité. Les plus grands cinéastes la réclament, les photographes la traquent jusque sur les plages de Saint-Tropé. Dans les années 1960, Bardaux devient une figure politique et culturelle sans le vouloir.
Muse de Ginsbourg, ami de Picasso et géri du mouvement Yyé. Sa beauté, souvent copiée, devient un étendard, mais elle se dit prisonnière de son image. Derrière les sourires, elle vit une succession d’épreuves : dépression, tentative de suicide, fausse couche. Sa vie amoureuse attire autant la curiosité que son talent.
Vadî, Charier, saxe, chacun emporte un morceau de son cœur. En 1973, à 39 ans, elle choque encore une fois le monde en annonçant sa retraite du cinéma. Elle se retire à la Madrague, sa maison de Saint- Tropé, pour se consacrer à la défense des animaux. Loin des plateaux et des flashes, elle redécouvre la solitude et la paix.
Mais les blessures de la célébrité ne s’effacent pas. Bardeau demeure marqué par cette jeunesse brûlée trop vite, trop fort. Dans les années 1980, la France découvre une autre Brigit Bardeau, plus farouche, plus dure, presque méfiante envers le monde qu’elle avait autrefois conquis. Elle se batt désormais pour les animaux avec une passion qui frôle la colère.
Pourtant, derrière cette militante inflexible, la presse devine encore la femme blessée qu’on a tant exploité. Bardau parle sans filtre, souvent au risque de choquer. Ses prises de position sur l’immigration, l’islam ou la chasse lui valent plusieurs procès pour incitation à la haine. Cinq condamnations, une réputation fracturée.
Certains la traitent de réac. D’autres voient en elle une rebelle fidèle à ses convictions. Elle dit simplement : “Je suis libre et je pai le prix de ma liberté.” Ce combat, pour exister autrement, s’accompagne d’un repli. Bardau s’isole à la Madrague, sa maison de Saint- Tropé devenue forteresse. Les rares visiteurs décrivent un lieu hors du temps empli d’animaux recueillis, chien, chat, mouton, annes, oiseaux blessés.
Les paparadzi, eux, continuent de camper devant la grille, espérant un cliché volé de celle qui ne sort presque plus. Cette vie d’ombre contraste violemment avec les décennies où chaque pas de Bardeau faisait la une des journaux. En 1986, elle créa la fondation Brigitte Bardau, financée par la vente aux enchères de ses bijoux. Ce geste symbolique celle sa rupture définitive avec le luxe et le monde du spectacle.
À partir de là, tout son temps, tout son argent, toute son énergie vont à la cause animale. Elle écrit des lettres ouvertes au président de la République, affronte les saurs, critique la corriida et n’hésite pas à s’en prendre à ses anciens amis du cinéma. Dans un courrier resté célèbre, elle reproche à la France d’avoir abandonné ses valeurs.
Mais ce retrait, cette intransigence font naître une légende plus complexe. Les médias parlent de Bardeau la sainte et de Bardeau la dané. Les sociologues analysent son destin comme celui d’une femme victime de son époque. Adulée pour son corps, jugée pour son franc parler. Elle ne s’excuse jamais. En 1996, elle publie Initial bébé, autobiographie à succès où elle raconte sans détour les avortements clandestins, la tentative de suicide à 26 ans et sa haine du vedaria.
Ce livre choque encore, mais il fascine. Jamais une star française n’avait parlé avec autant de crudité de sa souffrance. Puis vient la vieillesse que Bardau accueille comme une revanche. Viillir, c’est devenir invisible et j’adore ça, confit-elle dans une rare interview. Pourtant, la France continue de débattre d’elle, de ses idées, de son héritage.
Chaque apparition publique, chaque lettre, chaque mot devient une polémique. En 2022, son message de soutien à un chasseur condamné déclenche un torrent de critique. Les réseaux sociaux la redécouvrent souvent avec incompréhension. Comment la femme la plus libre du 20e siècle peut-elle aujourd’hui paraître si dure ? Et puis comme dans un film, le dernier plan reste flou.
À Saint- Tropée, les voisins disent qu’elle ne quittent plus son domaine. D’autres l’ont vu sur sa terrasse entouré de chiens, regardant la mer. Elle ne parle plus de cinéma, mais de dignité. Elle dit ne rien regretter, sauf d’avoir trop aimé les hommes et pas assez les bêtes. Le mystère Bardeau persiste, insaisable, à la fois ange et scandale, idole et hérétique.
À la Madrague, sur les hauteurs de Saint- Tropé, Brigitte Bardau vit depuis un demi-siècle entouré d’animaux et d’un silence quel dit apaisant. Sa maison achetée en 1958 pour fuir Paris est devenue un lieu mythique. Mur blanc, volet bleu, végétation luxuriante et un portail toujours fermé. Là, à 91 ans, elle mène une existence simple, loin des projecteurs, protégé par son mari Bernard Dormal, ancien conseiller du Front National qu’elle a épousé en 1992.
Leur union, discrète mais solide symbolise son dernier ancrage. Elle ne reçoit presque personne mais continue d’écrire, d’envoyer des lettres au gouvernement et de soutenir sa fondation. Ces journées s’écoulent au rythme des repas des animaux et des appels de ses bénévoles. Son patrimoine, longtemps sujet de spéculation, se compose principalement de biens immobiliers dans le Var, de droits d’auteur et de revenus issus de son image.
La maison de la Madrague, estimée entre 5 et 10 millions d’euros, reste inaliénable selon son vœu. Elle appartient aux animaux. Barda détient également une propriété secondaire, la garigue, où est la tournée le mépris. Ces comptes sont modestes en comparaison des grandes fortunes du cinéma. Selon les estimations de Forbes France, son patrimoine net avoisine aujourd’hui 60 millions d’euros.
Mais l’essentiel est réinvesti dans la fondation Brigitte Bardau. Celle-ci dispose d’un budget annuel de plus de quatre millions financé par des dons, des lèges et les droits d’image de son nom qu’elle a cédé à la cause animale. Les héritiers potentiels sont rares. Son fils unique Nicolas Charier vit en Norvège, loin de la sphère médiatique et ne s’exprime jamais sur sa mère.
Bardau a souvent déclaré qu’il ne recevrait rien. Tout ira à ma fondation. C’est ma seule descendance. Cette décision a suscité des débats en France. Certains y voient un testament moral, d’autres un acte de rupture familiale. Son notaire à Toulon a confirmé l’existence d’un document précisant que les biens personnels, œuvre d’art, bijoux, archives, manuscrits reviendront intégralement à la fondation pour être utilisé à des fins de protection animale et d’éducation publique.
Les contentieux médiatiques n’ont jamais cessé. En 2018, Barda a attaqué plusieurs magazines pour utilisation non autorisée de son image en 2021, elle a gagné un procès contre un éditeur qui avait publié des photos d’elle sans son accord. Ses affaires rappellent son besoin de contrôler sa légende même après avoir fui la gloire.
Son rapport à l’argent reste paradoxal. Elle a tout donné à la cause animale mais reste symboliquement l’une des femmes les plus riches du cinéma français. Au-delà des chiffres, son véritable héritage est culturel. Son style ballerine, marinière, jupe vichi, maquillage œil de chat inspire toujours les créateurs.
Chanel, Dior et Saint-Laurent continuent de citer son influence. Son nom évoque à la fois le soleil, la rébellion et la mélancolie. À Saint-Ropé, les habitants parlent encore d’elle avec respect. Certains l’ont vu à la boulangerie du port, d’autres l’ont aidé à transporter des sacs de croquettes. Elle ne signe plus d’autographe mais répond aux lettres des défenseurs des animaux.
Le mythe est intact. Bardau a transformé sa richesse matérielle en mission morale, refusant toute concession. Et si son patrimoine semble immense, sa vraie fortune se mesure dans ce qu’elle a refusé de vendre, sa liberté. Le dernier moment de Brigitte Bardau ne s’écrit pas encore, mais il se devine dans le calme absolu de la Madrague.
Chaque matin, elle ouvre ses volets sur la mer méditerranée, nourrit ses animaux et s’assier sur la terrasse où tant de photographes l’ont jadistraqué. Ses proches affirment qu’elle ne quittent presque plus sa maison. Les médecins viennent à elle, les amis écrivent au lieu de visiter. Ces apparitions publiques se comptent sur les doigts d’une main depuis 2019.
Lors d’une rare interview accordée à Paris Match, elle a confié “Je me prépare doucement à partir, sans peur, sans haine”. Ces mots raisonnent comme un adieu paisible d’une femme qui a trop vécu pour craindre la fin. En 2023, elle a été hospitalisée brièvement à Toulon pour des difficultés respiratoires.
Les médias alertés ont cru à son décès. À sa sortie, elle a rassuré le public dans un communiqué. Ce n’était qu’un malaise dû à la chaleur. J’ai neuf vies comme mes chats. Cette déclaration ironique a rassuré ses admirateurs, mais a aussi rappelé la fragilité de son âge. Depuis, son entourage veille avec discrétion. Bernard Dormal, son époux, gère les communications et protège sa tranquillité.
Les bénévoles de sa fondation lui téléphonent chaque jour. Elle signe encore personnellement certaines lettres envoyées au donateur. La maison elle-même est devenue un sanctuaire. Le grand salon, jaguis décoré de toiles de Picasso et de portraits de vadin est aujourd’hui rempli de cages, de coussins, de bols et de paniers.
Bardeau dort dans une pièce den sur le jardin où elle a fait planter des oliviers pour chaque animal perdu. Sur un mur, une phrase écrite à la main : “On ne possède que ce qu’on a donné, c’est son testament spirituel. Son état de santé, selon ses proches, reste fragile mais stable. Elle refuse toute assistance médicale invasive, préférant partir naturellement.
” Dans une lettre privée révélée par le Point, elle a écrit : “Je veux mourir à la madrague, dans mon lit, entouré de mes bêtes.” Une volonté simple, sans faste, à l’image de la femme qu’elle est devenue. Les médecins respectent cette décision et son mari a tout organisé pour qu’elle reste dans sa maison jusqu’au bout.
Les médias guettent mais elle gardent le silence. Ce retrait total crée un paradoxe bouleversant. Celle qui fut le visage le plus exposé du monde vit désormais dans l’anonymat. Certains voisins disent l’apercevoir parfois, assis sous un grand chapeau de paille, regardant la mer immobile. Les passants s’arrêtent devant le portail, murmurant son nom comme une prière.
Et quand le soir tombe, les vagues viennent lécher mes murs de la madrague comme pour rappeler que le temps passe mais que certaines légendes refusent de mourir. Brigitte Bardau n’aura pas seulement marqué le cinéma, elle aura transformé la culture française. Son héritage dépasse la beauté et la provocation.
Il incarne la liberté d’être soi coûte que coûte. Ces combats, parfois maladroits, toujours sincère, rappellent qu’elle n’a jamais chercher à plaire. À travers sa fondation, des milliers d’animaux ont été sauvés, des lois modifiées, une conscience collective éveillée. Si sa légende divise, elle force aussi le respect. Bardau est lesté fidèle à elle-même, refusant le mensonge du monde qu’elle avait illuminé.
Aujourd’hui, ces films continuent d’être diffusés. Ces photos étudiées sont non citées comme une énigme. Les jeunes générations la redécouvrent entre fascination et incompréhension. Mais au-delà des jugements demeure une évidence. Bardau a vécu selon ses règles et c’est ce que le monde lui pardonne le moins.
Quand viendra l’heure de son départ, la mère de Saint- Tropé, témoin silencieux de sa vie, deviendra son plus beau miroir.


