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L’horreur de Hartwell : Comment un ancien millionnaire a emprisonné sa fille, vendu 12 bébés et maintenu un règne

The Plantation Owner Left His Fortune to His Fat Daughter.. What She Found  in the Attic Wasn't Money - YouTube

L’horreur de Hartwell : comment un ancien millionnaire a emprisonné sa fille, vendu 12 bébés et maintenu un règne de terreur incestueuse pendant 20 ans
. L’immense manoir colonial du domaine de Hartwell était autrefois un témoignage de richesse et de prestige dans les montagnes de Virginie-Occidentale. Mais le 12 septembre 1923, lorsque l’adjoint Robert Morrison et l’évaluateur des impôts James Bradford arrivèrent enfin sur la propriété, abandonnée par ses propriétaires et en retard de plus de 20 ans sur ses impôts, elle était devenue bien plus proche d’un tombeau. Ce qu’ils découvrirent ce jour-là était une horreur systématique s’étendant sur deux décennies, un récit sans précédent d’inceste, de torture psychologique, de traite d’êtres humains et de meurtre.


La Maison de la Pourriture et des Bûches.
La fumée s’élevant d’une cheminée fut le premier indice que le manoir n’était pas abandonné. En forçant l’entrée, les agents furent immédiatement frappés par une odeur nauséabonde de mort et de décomposition. L’intérieur offrait un spectacle de délabrement apocalyptique : détritus, débris et bois de chauffage cassé.

Mais c’est la table de la salle à manger qui les a arrêtés net : des piles de 12 certificats de naissance, couvrant la période de 1900 à 1920, tous mentionnant Thomas Hartwell comme père mais pas comme mère.

L’odeur nauséabonde les conduisit à l’étage, dans une pièce fermée à clé. À l’intérieur, ils découvrirent les restes de Margaret Hartwell, dont le corps était en état de décomposition avancée, suggérant qu’elle était morte depuis au moins deux ans. La pièce elle-même était une prison : des chaînes accrochées au mur, un lit étroit et des journaux épars, écrits de l’écriture de plus en plus irrégulière de Thomas.

Les journaux intimes ont révélé le cauchemar : Margaret, la fille aînée, était emprisonnée depuis ses 18 ans. Son père l’avait convaincue de l’« épouser » lors d’une fausse cérémonie, l’avait constamment maintenue enceinte, puis avait vendu tous ses enfants à des familles désespérées des Appalaches. Thomas Hartwell était vivant, retrouvé méconnaissable, se balançant et marmonnant des paroles incohérentes sur une chaise : ultime témoignage brisé de sa propre folie.



L’effondrement et la cruauté calculée
L’homme qu’ils ont trouvé n’était plus que l’ombre du propriétaire foncier respecté et riche qu’était Thomas Hartwell avant la panique économique de 1896. Lorsque sa fortune dans le bois et le charbon s’est évaporée du jour au lendemain, l’effondrement psychologique de Thomas a été immédiat et grave, marqué par la paranoïa, une consommation excessive d’alcool et un tempérament explosif.

Le tournant tragique eut lieu en février 1897, lorsque sa femme, Elizabeth, s’enfuit à Philadelphie avec leurs trois plus jeunes enfants. Dans un acte d’abandon cruel et calculé, Elizabeth laissa derrière elle Margaret, âgée de 18 ans. Margaret, déjà profondément inquiète à cause de son poids et des critiques constantes de sa mère, se sentit instantanément vulnérable.

Thomas a reconnu cette vulnérabilité et a entrepris une campagne systématique de conditionnement psychologique. Il répétait sans cesse à Margaret qu’« aucun homme ne voudrait d’elle », qu’elle était « trop grosse, trop laide, trop inapte au mariage » et qu’elle avait de la chance de l’avoir. Isolée et totalement dépendante, la réalité de Margaret fut bientôt entièrement façonnée par les mensonges de son père.

La Fiction du Mariage et le Premier Vol.
Entre 1897 et 1900, le domaine devint une prison physique et psychologique. Thomas intercepta toute sa correspondance, persuadant Margaret que créanciers et critiques la poursuivaient. Il contrôla stratégiquement son alimentation, la maintenant délibérément dans un état de poids détérioré afin de consolider son image ternie et de rendre son évasion physique impossible.

En mars 1900, Thomas mit son plan à exécution. Il organisa un mariage blanc, prétendant qu’il s’agissait d’une manœuvre légale pour protéger ses biens des créanciers. Margaret, qui ne comprenait rien au droit ni au mariage, obéit pour survivre. Cette nuit-là, Thomas consomma le mariage blanc, inaugurant un règne de vingt ans d’horreur incestueuse. Margaret, dépouillée de son identité et de ses valeurs morales, devint la victime de son père et, sans le savoir, sa progéniture.

Les 12 bébés : une affaire de deuil et de génétique
La première grossesse de Margaret en 1900 lui a donné un bref et désespéré espoir de compagnie, mais Thomas avait déjà élaboré son plan : une opération de trafic de bébés basée sur un deuil fabriqué.

Il a sillonné les comtés voisins, se présentant comme un intermédiaire charitable auprès de dizaines de couples désespérés et sans enfants. Il a interrogé méticuleusement les acheteurs potentiels, évaluant leurs biens et les classant selon leur capacité à payer le plus, jusqu’à 500 dollars par enfant.

Le système : Thomas assistait lui-même aux accouchements, ne laissant pas Margaret tenir le nouveau-né plus d’une heure. Il expliquait à Margaret que le bébé était « malade » et avait besoin d’un médecin en ville. Il revenait quelques jours plus tard avec une histoire inventée et élaborée sur la mort du bébé, imputant la responsabilité au « corps défectueux » de Margaret ou à « la punition divine ».

Le cycle : Thomas maintint Margaret enceinte en permanence, reprenant des relations sexuelles quelques mois après chaque naissance. Entre 1900 et 1920, elle connut douze grossesses, douze naissances et douze deuils simulés. À sa dixième grossesse, en 1917, l’épuisement psychologique était total ; Margaret souffrit…
 

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