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ZIDANE CRAQUE en Direct : Ce qu’il Révèle sur son Frère CHOQUE Anne-Sophie Lapix

Tro semaines avant cette soirée qui allait marquer l’histoire de la télévision française, Annesophie Lapix referma son ordinateur portable et se massa les tempes dans son bureau de la Tour de France télévision. 18h30 et elle venait tout juste de terminer la préparation de son journal du lendemain.

Depuis h années qu’elle présentait le vainur de France I, elle avait développé cette habitude de préparer méticuleusement chaque émission. Mais ce soir, son esprit était ailleurs. Sur bureau, une lettre manuscrite attendait sa réponse depuis trois jours.

L’entête portait le logo de l’association Point Rose, accompagné d’une signature qu’elle reconnaissait entre toutes, Zin Zidane. La lettre était courte, simple comme l’homme lui-même. Quelques lignes pour demander s’il était possible d’organiser une interview exceptionnelle pour parler de son engagement auprès des familles d’enfants en fin de vie. Madame Lapix, écrivait-il de sa main soignée.

Je sais que vous accordez rarement de longs créneaux aux personnalités du sport, mais point rose n’est pas du sport, c’est de la vie, de la mort, de l’espoir. Si vous acceptez de me recevoir, je promets de dire des choses que je n’ai jamais dites publiquement, des choses importantes. Anne Sophie relut la lettre une qurième fois.

Elle connaissait la réputation de discrétion de Zidane, sa tendance à éviter les médias depuis la fin de sa carrière d’entraîneur. Obtenir un entretien avec lui relevait habituellement de l’exploit journalistique. Alors, pourquoi cette proposition spontanée ? Pourquoi maintenant ? Elle décrochap et composa le numéro de Sophie Cornet, responsable des programmes documentaires de France Télévision.

Sophie, c’est Anne Sophie. J’ai une proposition un peu particulière à te faire. L’appel téléphonique dura 45 minutes. Sophie Cornet, experte en programme d’exception, comprit immédiatement l’opportunité. Annesophie, si Zidane accepte de parler publiquement de sujets intimes, c’est forcément pour une raison importante.

Ce type d’interview peut marquer les esprits. Elle consulta son agenda. Je peux te libérer un créneau exceptionnel. Jeudi octobre en primtime, on remplace le programme habituel mais il faut que ce soit parfait, pas de demi-mesure. Anneesophie, je pense que c’est exactement ce que souhaite Zidane.

Quelque chose de respectueux, de profond, pas du spectacle, mais de l’humain. Deux semaines plus tard, dans le salon feutré de sa maison du quartier Madrdiline de Comte de Horgaz, Zinedine Zidane regardait par l’abé vitrée qui donnait sur le jardin, soigneusement entretenu. Véronique, son épouse, terminait de servir le thé à la mthe dans les petits verres dorés qu’ils avaient rapporté de leur dernier voyage en Algérie. C’était devenu un rituel apaisant dans leur moment de réflexion importante.

“Tu es sûr de vouloir faire ça ?” demanda-telle en s’asseyant face à lui. Après trat années de vie commune. Elle savait lire dans ses silences les plus profonds. Tu n’as jamais aimé parler de toi publiquement ? Zindin prit une gorgée de thé, laissant la chaleur familière envahir sa bouche.

Ce n’est pas de moi que je veux parler, c’est de Faride. C’est de ses enfants. C’est de ce que point Rose fait pour ses familles. Il marqua une pause regardant une photo encadrée posée sur la table basse. Farid y souriait en kimono de judo, tenant une médaille d’or gagnée lors d’un championnat national. Véronique observa son mari.

Elle se souvenait encore de cette terrible journée de juillet 2019 quand Zinedine était rentrée de l’hôpital. défit, le visage ravagé par une douleur qu’elle ne lui avait jamais vu. “Parid est parti”, avait-il murmuré en s’effondrant dans ses bras. Pendant des mois, il avait refusé de parler de son frère comme si évoquer sa mémoire rendait sa disparition plus réelle, plus définitive.

Les premiers temps après la mort de Farid avaient été particulièrement difficile. Zindin s’était enfermé dans un silence pesant, refusant même de regarder les photos de famille. Il passait des heures dans son bureau fixant le vide, incapable de se concentrer sur quoi que ce soit.

Véronique avait dû gérer seul les condoléances, les appels des proches, l’organisation des hommages. “Tu te souviens de cet été-là ?” dit-elle doucement. “Tu ne supportais plus qu’on prononce son nom. Tu avais même rangé toutes ces photos.” Zinedine hocha la tête, les yeux en bués. “J’avais peur que ça fasse trop mal.

comme si ignorer sa mort pouvait la rendre moins réelle, il prit une autre gorgée de thé. Mais point rose m’a fait comprendre que c’était l’inverse. Plus on honore la mémoire de ceux qu’on aime, plus il reste vivant en nous. Depuis que Farid est parti, j’ai l’impression de porter quelque chose en moi, quelque chose qui demande à sortir. Il se tourna vers sa femme, Annesophie Lapix, c’est une vraie journaliste.

Elle ne cherchera pas le sensationnel. si je dois le faire, c’est avec elle. Véronique se leva et s’approcha de la bibliothèque où trônait les photos de famille. Elle avait remis en place tous les portraits de Farid quelques mois plus tôt, progressivement pour aider Zinedine à accepter. Elle prit un cadre, montrant Zinedine, Farid et leurs autres frères lors d’un repas familial à Marseille, quelques mois avant la maladie.

Sur la photo, Farid riait aux éclats d’une plaisanterie de Zinéeddin. “Tu te souviens de ce qu’il t’avait dit ce jour-là ?” demanda-t-elle, “que si un jour tu pouvais utiliser ta notoriété pour aider les autres, il serait le premier à t’encourager.” Cette conversation avait eu lieu lors du anniversaire de leur père Smaï.

Farid avait prisined à part dans le jardin de la maison familiale. “Petit frère”, lui avait-il dit, “tu reçu un don extraordinaire, pas seulement pour le football, mais pour toucher les gens. Un jour, quand tu auras fini avec les terrains, tu pourras faire quelque chose de grand pour ceux qui souffrent.” Zinedine hocha la tête, ému.

Farid avait toujours été son conseiller le plus sage, celui qui l’aidait à garder les pieds sur terre malgré le succès. Contrairement à ses autres frères qui s’extasiaient devant ses performances, Farid gardait toujours cette distance bienveillante, ce regard lucide sur les vraies priorités de l’existence.

Il détestait qu’on parle de ces bonnes actions, mais il aurait été fier que tu utilises ta notoriété pour aider, continua Véronique. C’était vrai. Farid menait depuis des années des actions discrètes dans les quartiers difficiles de Marseille, organisant des cours de judo gratuits pour les enfants en difficulté, participant aux distributions alimentaires pendant le Ramadan, visitant les personnes âgées isolées.

Jamais il n’en parlait, même en famille. Zinedine n’avait découvert l’ampleur de son engagement qu’après ses funérailles, quand des dizaines d’anonymes étaient venus témoigner de sa générosité. “J’ai peur de craquer devant les caméras”, avouis Zinéedin. Dès que je pense à lui, à ces derniers mois, Véronique reposa la photo et vint s’asseoir près de son mari.

C’est justement cette émotion qui rendra ton témoignage vrai. Les gens ont besoin de voir que même Zinedine Zidane peut pleurer, peut souffrir comme eux. Elle prit la main de son mari. Et puis tu ne seras pas seul. Toutes ces familles de point rose que tu as rencontré, elles te donneront la force. Tu l’as dit toi-même, elles t’apprennent le courage chaque jour.

Zinedine serra la main de Véronique. Depuis trois ans qu’il s’engageait pour Point Rose. Il avait rencontré des dizaines de familles confrontées à l’inacceptable. Chaque fois, il était reparti bouleversé par leur dignité, leur capacité à transformer la souffrance en amour, la peur en espoir.

Il pensait particulièrement à cette maman de Lyon, Martine, qui lui avait dit “Monsieur Zidane, mon fils Thomas nous a quitté il y a 6 mois, mais grâce à Point Rose, nous avons pu l’accompagner jusqu’au bout dans la joie, pas seulement dans les larmes. C’est le plus beau cadeau qu’on puisse faire à un enfant qui part, lui montrer qu’on peut encore rire ensemble.

Une semaine plus tard dans les bureau de Neuilli sur scène qui abrite le siège de point rose, docteur Marie de la Croix, fondatrice et présidente de l’association, ne cachait pas son émotion. Dans son bureau tapissé de dessins d’enfants et de photos de famille, elle venait de raccrocher après un entretien téléphonique avec Zinedine Zidane.

“Il veut vraiment que l’interview serve l’association”, expliqua-t-elle à Sylvie, sa directrice de communication. “Pas question qu’on en fasse une opération de relation publique. Il veut parler des familles, des bénévoles, des défis qu’on rencontre au quotidien.

” Marie de la Croix avait créé Point Rose quze ans plus tôt après avoir perdu sa propre fille Emma, emportée par une leucémie à l’âge de 8 ans. Pédiatre de formation, elle avait constaté le manque cruel d’accompagnement pour les familles confrontées à la phase palliative. “Les hôpitaux font un travail remarquable pour soigner”, expliquait-elle souvent.

Mais quand il n’y a plus rien à soigner médicalement, les familles se retrouvent souvent seules face à l’inacceptable. Depuis trois ans que Zidane était devenu ambassadeur de point rose, Marie avait appris à connaître l’homme derrière la légende. Elle se souvenait de leur première rencontre dans cette même bureau.

Il était arrivé sans escorte, sans photographe, juste accompagné d’un proche qui gérait discrètement ses engagements caritatifs. “Docteur de la croix”, avait-il dit de sa voix douce. “J’ai perdu mon frère il y a 4 ans, un cancer. Je sais ce que vivent ces familles et je veux aider. Pas de grand discours, pas de promesses mirobolantes, juste cette sincérité brute qu’il avait immédiatement touché. Ce qui avait le plus impressionné Marie, c’était la façon dont Zidane écoutait.

La plupart des personnalités qui viennent nous voir ont envie de parler, de raconter leur propre histoire”, confia-elle souvent à son équipe. Zindin lui pose des questions. Il veut comprendre nos difficultés, nos besoins réels. Il ne vient pas pour se mettre en avant mais pour apprendre comment mieux aider.

Depuis, Zidane s’était impliqué bien au-delà de ce qu’elle espérait. visite dans les hôpitaux, participation aux collectes de fonds, soutien lors de l’ouverture de nouvelles maisons d’accueil, mais surtout cette capacité unique à mettre les enfants malades à l’aise, à leur faire oublier pendant quelques instants leurs conditions.

“Je me souviens de ce petit garçon de Toulouse, Antoine” raconta Marie à Sylvie. Il avait onze ans, un cancer des eaux et il refusait de parler à quiconque depuis des semaines. Ses parents étaient désespéré. Quand Zindin est arrivé, Antoine n’a même pas levé les yeux. Alors, Zindin s’est assis par terre à côté de lui sans rien dire. Il a sorti un petit ballon de sa poche et a commencé à le faire rouler.

Au bout de 10 minutes, Antoine a tendu la main pour toucher le ballon. Une heure plus tard, ils jonglaient ensemble dans le couloir. Ces moments magiques, Marie en avait été témoin des dizaines de fois. Zidane avait ce don rare de parler aux enfants d’égal à égal, sans condescendance, sans apitoim. Il leur parlait de football bien sûr, mais aussi de leurs rêves, de leurs peur, de leurs espoirs.

Cette interview pourrait changer beaucoup de choses pour nous, reprit Marie. Zidane attire l’attention mais sur point rose pas sur lui. C’est exactement ce dont nous avons besoin. L’association traversait en effet une période délicate. Malgré 15 ans d’existence et des résultats remarquables, Point Rose restait méconnu du grand public.

Les dons stagnaient, les demandes d’accompagnement explosaient et l’équipe commençait à montrer des signes de fatigue. “Nous accompagnons 120 familles par an”, expliqua Marie, “Mais nous recevons plus de 300 demandes. Nous devons refuser des familles, c’est déchirant. Une interview de cette ampleur pourrait nous donner les moyens de nos ambitions, Sylvie A quiessa en consultant les derniers chiffres.

Et puis il y a la question de la relève. Nos bénévoles vieillissent. Nous avons du mal à recruter de nouveaux profils. Le témoignage de Zinedine pourrait sensibiliser une nouvelle génération. Marie Hocha la tête. À 62 ans, elle-même commençait à penser à la transmission.

Point Rose avait besoin d’un nouveau souffle, d’une visibilité qui permettrait d’assurer sa pérennité. Zindin m’a dit quelque chose d’important, ajouta-t-elle. Il m’a dit “Docteur, je ne veux pas que cette interview soit un feu de paille. Je veux qu’elle serve à construire quelque chose de durable. Il a déjà accepté de devenir président d’honneur si nous le souhas. Cette proposition avait bouleversé Marie.

Avoir Zinedine Zidane comme président d’honneur donnerait à point rose une crédibilité et une visibilité inestimable. Mais plus encore, cela témoignait de l’engagement sincère de l’ancien footballeur. Trois jours avant l’émission, la salle de réunion de France Télévision bourdonnait d’une activité fébrile. Annesophie Lapix présidait une table ronde réunissant les principaux artisans de l’émission spéciale.

Julien Arnaud, son joker au journal qui assurerait la coordination technique. Stéphane Ledou, chef opérateur reconnu pour sa sensibilité dans le traitement des sujets humains, Isabelle Marchand, productrice exécutive spécialisée dans les documentaires sociétaux et Marc Duval, ingénieur du son qui avait déjà travaillé sur plusieurs émissions d’exception.

L’important, c’est de ne pas tomber dans le piège de la géographie, expliquait Anne Sophie en consultant ses notes. Zidane est une personnalité exceptionnelle, mais ce soir, il faut qu’il reste humain, accessible. Les téléspectateurs doivent pouvoir s’identifier à sa douleur, à son parcours. Annesophie avait passé des semaines à préparer cette interview.

Elle avait rencontré le docteur de la croix, étudié le travail de point rose, visionner des dizaines d’heures de témoignages de famille. Elle avait aussi relu tous les rares interviews de Zidane depuis sa retraite, cherchant les clés de sa personnalité. Ce qui me frappe chez lui”, expliqua-t-elle à son équipe, c’est cette capacité à rester simple malgré sa dimension mythique.

Il n’a jamais perdu ce côté authentique, cette humanité qui le caractérisait déjà quand il jouait. Stéphane étala ses plans de caméra sur la table. J’ai prévu quatre caméras au lieu des trois habituels. Une caméra principale sur Annesophie, une sur Zidane, une troisième pour les plans larges et une 4è mobile pour les réactions du public.

Pour l’éclairage, j’aimerais créer une atmosphère intime, presque familiale. Pas de projecteur agressif, plutôt un éclairage naturel qui met en valeur l’émotion sans la forcer. L’expérience de Stéphane en matière de sujets sensibles était précieuse. Il avait notamment travaillé sur le documentaire consacré aux attentats du 13 novembre où il avait fallu filmer des témoignages bouleversants sans jamais tomber dans le voyeurisme.

“L’idée,” expliqua-t-il, c’est de faire oublier les caméras que Zidane et Annesophie a l’impression d’être dans un salon, pas dans un studio de télévision. J’utiliserai beaucoup de focales longues pour rester discret et des éclairages indirects qui créent de la douceur. Marc Duval intervint. Pour le son, j’ai installé des microcravates de dernière génération très sensible.

On captera même les respirations, les silences. C’est crucial pour ce type d’émission où l’émotion passe autant par ce qui n’est pas dit que par les mots. Il avait également prévu des micro d’ambiance pour capter les réactions du public et surtout un système de prise de son mobile pour les éventuelles interventions spontanées.

“J’ai écouté quelques interviews récentes de Zidane”, ajouta Marc. “Il a tendance à baisser la voix dans les moments d’émotion. Il faudra être particulièrement attentif pour ne rien perdre.” Isabelle acquessa tout en consultant son dossier. J’ai préparé quelques extraits de vidéos sur point rose, des témoignages de familles qui ont accepté de parler. Mais attention, pas de misérabilisme.

Ces familles ont une dignité, une force qu’il faut respecter. J’ai aussi contacté le docteur de la Croix qui sera présente en régie pour d’éventuelles précisions techniques. Elle avait passé deux jours à point rose pour tourner ses témoignages. Ce qui m’a le plus marqué. confia-t-elle. C’est la sérénité de ces familles.

Bien sûr, il y a de la souffrance, mais il y a aussi beaucoup d’amour, beaucoup d’espoir. C’est ça qu’il faut montrer, que même dans l’épreuve la plus terrible, l’humanité peut être magnifique. Et côté publique ? Demanda Julien Arnaud, toujours soucieux de la gestion globale de l’émission. personnes maximum, répondit Isabelle, familles accompagnées par point rose, bénévoles.

Quelques personnalités engagées dans l’humanitaire. Pas de piple venu pour se montrer. Chaque personne présente aura une raison d’être là. Le choix du public était crucial. Annesophie avait insisté pour que chaque invité ait un lien authentique avec la cause. “Je ne veux pas de spectateurs passifs”, avait-elle précisé.

Je veux des témoins, des gens qui comprennent de quoi on parle. Parmi les invités, il y avait Catherine Morau, cette maman qui avait perdu son fils Lucas et qui était devenue bénévole à point Rose. Il y avait aussi Léa et ses parents, cette petite fille qui avait survécu à un cancer et que Zidane avait rencontré l’année précédente.

Il y avait des médecins, des infirmières, des éducateurs spécialisés, tous unis par le même engagement. Annesophie referma son carnet. Elle avait passé des heures à préparer ses questions, cherchant l’équilibre subtil entre la curiosité journalistique légitime et le respect de l’intimité. “Une dernière chose, dit-elle à son équipe, si Zidane se ferme, si l’émotion devient trop forte, on s’adapte. L’humain passe avant tout.

Stéphane, si je vous fais signe, vous passez sur la caméra large et vous laissez du temps.” “Compris ?” répondit le chef opérateur. J’ai déjà vécu ça avec des interviews sensibles. On sera prêt. Marc Duval ajouta : “Et en post-production, si besoin, on peut adoucir certains passages trop durs sans trahir l’émotion. L’objectif, c’est que le message passe, pas de faire du voyeurisme.

Julien Arnaud consulta ses notes. Pour la diffusion, nous avons prévu quelques adaptations. Diffusion intégrale sur France, deux, mais aussi mise en ligne immédiate sur les plateformes numériques. Et j’ai négocié avec les réseaux sociaux pour qu’ils ne coupent pas les passages émouvants sous prétexte de contenu sensible.

Cette précaution était importante. Trop souvent, les algorithmes des réseaux sociaux censuraient les contenus émotionnels empêchant leur viralité naturelle. Le jour même de l’émission, à 15h, le plateau de France Télévision brillait sous les projecteurs de cette soirée exceptionnelle du jeudi 24 octobre 2024.

L’équipe technique était arrivée dès l’aube pour préparer cette émission spéciale qui remplacerait exceptionnellement la programmation habituel. Les couleurs bleu blanc rouge se reflétaient subtilement sur les murs du studio, créant une atmosphère à la fois solennelle et chaleureuse. Dans sa loge, Annesophie Lapix procédait au dernier préparatif.

À cinquante ans, après plus de vingt-hu années de carrière journalistique, elle gardait cette habitude de se recueillir quelques minutes avant chaque émission importante. Elle relisait ces questions une dernière fois, non pas pour les mémoriser, elles étaient gravées dans sa mémoire, mais pour s’imprégner de leur intention profonde. Cette interview représentait un défi particulier pour Anneophie.

Habitué au sujets politiques et sociétaux, elle s’aventurait cette fois dans l’intime, le personnel, l’émotionnel. “Il faut que je trouve le bon équilibre”, se disait-elle. Être journaliste sans être indiscrète, creusé sans blesser, révéler sans trahir. Elle pensait à sa propre famille, à ses enfants, aux épreuves que chacun traverse dans l’existence.

Cette dimension universelle de la souffrance et de l’espoir. C’était cela qu’elle voulait faire ressortir dans l’interview. Un coup discret à la porte la tira de ses réflexions. Madame Lapix, Monsieur Zidane est arrivé. Une heure plus tard, Zinedine Zidane se tenait dans le couloir principal du studio, vêtu d’un costume anthracide sobre et élégant.

Contrairement aux apparitions publiques où il était généralement entouré d’une équipe, il n’était accompagné que de Philippe, son assistant depuis quinze ans, homme discret qui gérait ses rares engagements médiatiques. Philippe était l’un des rares proches à connaître vraiment Zinéeddin, depuis sa retraite.

Il avait vu l’évolution de l’homme, sa quête de sens après les terrains, sa difficulté à gérer la célébrité sans la passion qu’il animait. Il avait surtout été témoin de la transformation opérée par la mort de Farid et l’engagement pour point rose. Monsieur Zidane ! Annesophie avança vers lui, la main tendue. Merci d’être venu. J’imagine que ce n’est pas facile pour vous.

Zidane serra sa main avec cette poignée ferme mais douce qui le caractérisait. Merci de m’accueillir madame Lapix. Non, ce n’est jamais facile de parler de soi. Mais parfois il faut savoir dépasser ses réticences. Annesophie fut frappé par sa voix, plus grave qu’à la télévision, portant cette mélancolie qu’elle avait perçue dans sa lettre.

Il y avait quelque chose de différent chez cet homme, une profondeur nouvelle que les années et les épreuves avaient creusé. “Venez, je vais vous montrer le plateau. Nous avons voulu créer quelque chose d’intime, loin de l’apparat habituel des grandes interviews. Ils marchèrent côte à côte vers le studio principal. Annesophie remarqua que Zidane observait tout avec attention, les techniciens qui s’affairaient, les derniers réglages, l’installation du public.

Il n’avait pas cette désinvolture de star habituel. On sentait qu’il prenait la mesure de l’événement. “J’ai rencontré le docteur de la Croix hier”, dit Anne Sophie. “Elle m’a beaucoup parlé de votre engagement. Elle semble très émue que vous acceptiez cette interview.” Le visage de Zidane s’adoucit. Marie de la Croix fait un travail extraordinaire.

Ces familles qu’elle accompagnent, elles méritent qu’on parle d’elle, qu’on montre leur courage. Il marqua une pause. Moi, je ne suis qu’un messager. Cette humilité n’était pas feinte. Depuis 3 ans qu’il s’engageait pour point rose, Zidane avait compris que sa notoriété n’était qu’un outil au service d’une cause qui le dépassait.

“Les vraies stars, ce sont ses familles”, disait-il souvent. Moi, je ne fais que porter leur voix. À sur le plateau, l’équipe procédait au dernier réglage. Stéphane Ledou dirigeait le positionnement des caméras avec la précision d’un chef d’orchestre. Caméra 1, j’aimerais un cadrage plus serré sur les visages. Caméra 2, vous restez en plan large pour les moments d’émotion.

L’ambiance était particulière. Contrairement aux plateaux habituels où règne souvent une certaine décontraction, ici tout le monde sentait la gravité du moment. Les techniciens parlaient à voix basse. Les gestes étaient mesurés, l’attention maximale. Zidane s’installa dans le fauteuil qui lui était destiné face à celui d’Anes Sophie.

Le décor était volontairement épuré. Deux fauteuils en cuir marron clair, une table basse en bois massif et en arrière-plan un mur sobrement éclairé. où se détachait discrètement le logo de Pointe Rose. “Comment vous sentez-vous ?” demanda Annes Sophie en s’installant à son tour. “Nerveux”, avouis Zidane avec un sourire sincère. “Cela faisait longtemps que je n’avais pas ressenti ça avant une performance.

C’est différent d’un match ou d’une conférence de presse d’entraîneurs. C’était vrai. Sur un terrain de football, Zidane maîtrisait tout, l’espace, le temps, le jeu. Ici, il s’aventurait en territoire inconnu, celui de l’émotion pure, de la vérité sans filtre. C’est normal, répondit Anne Sophie. Vous allez parler de choses très personnelles, mais c’est justement cette sincérité qui touchera les gens.

Annesophie. L’émotion, c’est ce qui rend une interview vraie. Ne vous en défendez pas. Elle regarda sa montre. Nous commençons dans 45 minutes. Voulez-vous qu’on répète quelques questions ? Non, répondit Zidane. Je préfère que tout soit spontané. Si je réfléchis trop, je risque de ne plus être sincère.

Cette spontanéité était caractéristique de Zidane. Même sur les terrains, ses plus beaux gestes naissaient de l’instant. de cette connexion mystérieuse entre l’intuition et la technique. À dans la régie, Isabelle Marchand coordonnait les derniers détails avec le réalisateur. Sur les écrans de contrôle, elle pouvait voir le public qui commençait à prendre place dans les gradins du studio.

Contrairement aux émissions classiques, ils avaient privilégié un public restreint et ciblé. familles accompagnées par point rose bénévoles de l’association personnalité discrètement engagées dans des causes humanitaires. “Le public est parfait”, murmurait-elle dans son micro. “On sent qu’ils sont là pour les bonnes raisons. En effet, l’atmosphère était particulière.

Pas d’applaudissement nourri ou d’excitation de plateau, plutôt un recueillement, une attente respectueuse. Ces gens savaient qu’ils allaient assister à quelque chose d’exceptionnel. Annesophie reçut l’information dans son oreillette. Elle observa le public depuis sa position sur le plateau. Elle reconnut quelques visages.

Sophie Talman, Miss France 1998 devenue ambassadrice de cause caritative, le docteur Philippe Juvin, urgentiste et homme politique connu pour son engagement hospitalier et surtout plusieurs familles dont les visages portaient cette gravité particulière de ceux qui ont traversé l’épreuve. Zidane regarda lui aussi le public et Annesophie remarqua qu’il s’attardait sur une famille au premier rang.

Un couple d’une quarantaine d’années accompagné d’une fillette d’environ 10x ans frê mais souriante. L’enfant tenait un petit ballon de football sur ses genoux. “Vous les connaissez”, demanda-t-elle discrètement. Léa est parents ! Répondit Zidane, ses yeux s’illuminant légèrement. Léa a été suivie par point rose l’année dernière. Elle va mieux maintenant.

Mais c’était Il n’acheva pas sa phrase mais Annesophie comprit que cette petite fille représentait quelque chose de spécial pour lui. Dans le public, Léa croisa le regard de Zidane et lui fit un petit signe discret de la main. Zidane lui sourit en retour et ce moment d’échange silencieux émut plusieurs personnes qui en furent témoins. À 18h45, l’émission débuta en direct.

Bonsoir et bienvenue sur France I pour cette émission spéciale commença Annes Sophie face à la caméra principale. Ce soir, nous recevons Zinedin Zidane non pas pour parler de football mais pour évoquer un engagement qui lui tient profondément à cœur.

Son rôle d’ambassadeur de l’association Point Rose qui accompagne les familles d’enfants en fin de vie. La caméra glissa lentement vers Zidane qui hocha la tête sobrement. Il y avait dans son attitude quelque chose de différent de ses apparitions habituelles, une gravité et une concentration qui témoignait de l’importance qu’il accordait à ce moment.

Annesophie continua : “Zinedine, merci d’être avec nous ce soir. Cette interview, c’est vous qui l’avez demandé. Pourquoi maintenant ?” Zidane regarda directement l’objectif puis reporta son attention sur Annesophie. Parce qu’il y a des choses qu’on porte en soi et qui demandent à être dites.

Point rose fait un travail extraordinaire auprès des familles qui traverse l’épreuve la plus difficile qu’on puisse imaginer. Ces familles méritent qu’on parle d’elle. Sa voix était posée, mais on sentait déjà l’émotion qui pointait. Et puis ajouta-t-il après une brève hésitation, il y a des silences qui deviennent trop lourds à porter.

Mais votre engagement personnel va au-delà de la simple philanthropie. N’est-ce pas ? Annesophie avait posé la question avec délicatesse, sentant qu’elle touchait déjà au cœur du sujet. Zidane baissa légèrement les yeux puis les releva. En juillet 2019, j’ai perdu mon frère Farid. Un cancer l’a emporté. Sa voix se voila légèrement sur ses derniers mots.

Dans le public, un silence respectueux s’installa. Même les techniciens semblèrent retenir leur souffle. Annesophie sentit immédiatement que le moment était crucial. Farid était votre frère aîné ? Oui, Farid avait cante ans. C’était un homme discret, généreux, un ancien judoka qui avait même représenté l’Algérie en compétition.

Zidane marqua une pause et Anne Sophie remarqua que ses mains se crispaient légèrement sur les acoudoirs du fauteuil. Les souvenirs affluaient. Farid qui l’emmenait s’entraîner quand il était enfant. Farid qui le consolait après ses premières défaites. Farid qui gardait la tête froide. Quand toute la famille s’extasiait devant ses succès, il était ma boussole, murmura Zidane, plus pour lui-même que pour les caméra. Il était malade depuis longtemps.

18 mois de lutte, 18 mois où nous avons espéré, où nous nous sommes battus avec lui. La voix de Zidane commençait à trembler imperceptiblement. Mais ce qui me hante aujourd’hui, c’est que j’aurais pu être plus présent. Annesophie sentit que le moment était venu d’approfondir.

Qu’est-ce que vous voulez dire ? Zidane prit une inspiration profonde. J’étais entraîneur du Real Madrid à l’époque, toujours en déplacement, toujours occupé par mes responsabilités. Je me disais qu’il y aurait du temps, qu’on se rattraperait après la saison, après la Ligue des Champions. Sa voix se brisa légèrement. Mais le temps, personne ne nous le rend.

Cette culpabilité, Zidane la portait depuis cinq ans. Combien de fois s’était-il reproché d’avoir privilégié son travail ? Combien de nuits d’insomnie a ressassé les occasions manquées, les conversations jamais eu, les moments de complicité sacrifiés sur l’hôtel de la réussite professionnelle ? Dans le public, plusieurs personnes étaient visiblement ému. Annees Sophie elle-même sentit sa gorge se serrer.

Elle reconnaissait dans les mots de Zidane cette culpabilité universelle de ceux qui ont perdu un proche. Le sentiment d’avoir mal aimé, pas assez aimé, trop tard aimé. Farid était-il conscient de vos regrets ? Farid ne m’a jamais fait de reproche. Jamais. Même à la fin, il me disait : “Petit frère, fais ton travail. Moi, je me base ici. Les yeux de Zidane brillennent maintenant de larme contenue.

Mais moi, je savais que j’aurais dû être plus là. Il y eut un silence. Zidane ferma les yeux quelques secondes comme pour puiser en lui la force de continuer. La dernière fois que je l’ai vu conscient, il m’a dit “Zinedin, tu as donné de la joie à des millions de gens avec ton football. Maintenant, trouve un autre moyen de donner de la joie. Je n’ai compris que plus tard ce qu’il voulait dire.

” Et c’est ce qui vous a amené vers point rose, Zidane hocha la tête, essuyant discrètement une larme qui avait coulé sur sa joue. Quand Farid est parti, j’ai compris que tous mes trophées, tous mes succès ne valaient rien face à cette perte. On peut gagner des ballons d’or, des coupes du monde, mais on ne peut pas gagner contre l’absence.

Les premières larmes apparurent au coin de ses yeux. Zinodin Zidane, l’homme qui avait affronté les plus grands stades du monde, qui avait regardé Roberto Bgio dans les yeux lors de la finale de 98, qui avait tenu tête aux plus grandes stars du football, laissait maintenant couler ses larmes devant des millions de téléspectateurs. Annesophie sentit sa propre gorge se serrer.

Elle avait interviewé des centaines de personnalités, certaines dans des moments difficiles, mais jamais elle n’avait ressenti une émotion aussi pure, aussi vraie que celle qui émanait de Zidane en cet instant. Une larme coula sur sa joue qu’elle essuya discrètement. Quand Farid est parti, continua Zinedin, sa voix maintenant brisée par l’émotion, j’ai compris que tous mes trophées, tous mes succès ne valaient rien face à cette perte.

On peut gagner des ballons d’or des coupes du monde, mais on ne peut pas gagner contre l’absence. Le public était désormais suspendu à ses lèvres. Certains pleuraient ouvertement, d’autres hochèrent la tête, reconnaissant dans ces mots leur propre expérience de la perte. Dans la régie, les techniciens regardaient leurs écrans avec une attention bouleversée.

Annesophie, luttant contre ses propres larmes, demanda doucement : “Comment cette épreuve a-t-elle changé votre vision de la vie ? prit un mouchoir que lui tendait discrètement un membre de l’équipe technique. Il s’essuya les yeux, respira profondément. Elle m’a appris l’essentiel, dit-il. Farid n’était pas seulement mon frère, c’était mon exemple.

Lui qui n’a jamais eu la notoriété que j’ai eu, il était pourtant bien plus courageux que moi. Il s’est battu jusqu’au bout avec une dignité que je n’oublierai jamais. Il marqua une pause, regardant vers le plafond comme s’il cherchait ses mots dans le ciel. Il y a eu ce moment, quelques semaines avant sa mort où il était très affaibli.

Je suis venu le voir à l’hôpital avec un de mes trophées, pensant que ça lui ferait plaisir. Il l’a regardé et m’a dit : “C’est beau, petit frère, mais ce qui compte vraiment, c’est ce qu’on laisse dans le cœur des gens. Et c’est là que point Rose prend tout son sens pour vous.” demanda Annesophie, guidant délicatement l’interview vers le cœur du message. Exactement.

répondit Zidane retrouvant peu à peu sa voix. Quand j’ai découvert le travail extraordinaire de cette association, j’ai compris que c’était ma façon d’honorer la mémoire de Farid. Ces familles qui accompagnent un enfant en fin de vie, elles vivent ce que nous avons vécu avec Farid. Mais en pire encore.

Un parent qui perd un enfant, c’est contre nature. Il marqua une pause, regardant directement l’objectif de la caméra. Point Rose leur offre ce que nous aurions aimé avoir, un accompagnement, une écoute, un réconfort dans les moments les plus sombres. Ces bénévoles, ses soignants, ils font un travail d’ange.

Anneesophie acquessa, sentant que Zidane trouvait maintenant sa force dans l’évocation de cette cause qui lui tenait à cœur. “Pouvez-vous nous parler concrètement de ce que fait Point Rose ?” Zidane se redressa légèrement dans son fauteuil. Point rose accompagne les familles d’enfants et d’adolescents atteints de cancer en phase palliative.

L’association propose un soutien psychologique mais aussi très pratique. Aide au logement pour les familles qui doivent se déplacer, soutien pour les frateries qui sont souvent oubliées. Accompagnement dans les démarches administratives. Il continua avec une passion grandissante. Mais surtout, point rose aide ses familles à créer des souvenirs précieux dans les derniers moments. Organiser une sortie que l’enfant avait toujours rêvé de faire.

permettre à une famille de partir quelques jours ensemble, offrir des moments de répis aux parents épuisés. “Il y a quelques mois, ajouta-t-il, j’ai rencontré une famille de Bretagne. Leur petit garçon de 9 ans, Matis rêvait de voir la mère une dernière fois, mais il était trop faible pour le voyage.

Point Rose a organisé un transport médicalisé, trouvé un hébergement adapté près de la côte. Matis a passé 3 jours face à l’océan. Il s’est éteint quinze jours plus tard, mais sa maman m’a dit que ces trois jours avaient effacé des mois de souffrance. Annesophie hocha la tête. Vous avez eu l’occasion de rencontrer ses familles ? Oui, répondit Zidane et son visage s’illumina malgré la gravité du sujet. Et c’est là que j’ai compris la vraie leçon de courage.

Ces enfants, malgré leur maladie, ils gardent cette capacité à sourire, à rêver. Ses parents, malgré leur douleur, ils trouvent la force d’accompagner leurs enfants avec amour jusqu’au bout. Il marqua une pause, visiblement ému par ses souvenirs. J’ai rencontré une petite fille de 8 ans, Léa. Elle adorait le football.

Ses parents m’ont raconté qu’elle s’entraînait à jongler avec son ballon, même quand elle était fatiguée par les traitements. Quand je l’ai rencontré, elle m’a dit “Zin ! Est-ce que tu peux m’apprendre ton geste technique ? Les yeux de Zidane brillaient maintenant d’une émotion différente, mélange de tristesse et de fierté. Nous avons passé une heure ensemble dans le jardin de l’hôpital. Elle essayait de reproduire mes gestes.

Elle riait quand elle ratait. Elle applaudissait quand elle réussissait. Dans ses yeux, il n’y avait pas de place pour la peur ou la tristesse. Juste cette joie pure de partager un moment de football. Annesophie remarqua que plusieurs personnes dans le public avaient les larmes aux yeux. Elle se tourna vers Léa qui était effectivement présente au premier rang. Et aujourd’hui Léa va bien.

Aujourd’hui Léa est en rémission, répondit Zidane, son visage s’éclairant véritablement. Elle est même là ce soir avec ses parents. C’est elle qui m’a donné envie de participer à cette émission. Elle m’a dit Zinedine, il faut que les gens sachent que Point Rose aide les familles comme la mienne.

Annesophie se tourna vers Léa dans le public. Léa, as-tu quelque chose à dire à Zinedine ? La petite fille se leva timidement, encouragée par ses parents. Merci Zindine de m’avoir appris la roulette et merci à Point Rose de nous avoir aidé quand j’étais malade. Elle marqua une pause puis ajouta avec un sourire malicieux.

Et j’ai continué à m’entraîner. Maintenant, je sais faire le geste de Zidane. Sa voix claire raisonna dans le studio et l’émotion fut si forte que Zidane dut s’essuyer les yeux. Annesophie elle-même luttait contre les larmes. Dans le public, les applaudissements étaient mélangés de sanglot.

Comment faites-vous pour puiser la force de continuer cet engagement malgré ces moments si intenses ? Demanda-t-elle. C’est justement dans ces moments-là que je trouve ma force”, répondit Zidane. Léa et tous ses enfants m’ont donné une leçon de vie extraordinaire. Ils m’ont montré qu’on peut être heureux, même dans les circonstances les plus difficiles. Que l’amour, la joie, le partage reste possible même quand on sait que le temps est compté. Il se tourna vers le public.

Ces enfants et ses familles m’apprennent tous les jours ce que signifie vraiment le courage. Moi qui ai joué des finales de Coupe du monde, je peux vous dire que le vrai courage, c’est celui de ses parents qui se lèvent chaque matin pour accompagner leur enfant malade avec le sourire.

Il y a cette maman de Montpellier”, ajouta-t-il Sandrine qui me disait : “Monsieur Zidane, chaque jour avec ma fille Emma, c’est un cadeau. Même les jours difficiles, même quand elle souffre, je me dis qu’on est ensemble. Point Rose nous a appris à transformer chaque instant en trésor.” Annesophie Aessa profondément touché.

“Votre engagement vous a-t-il changé en tant que père La question sembla toucher Zidane en plein cœur. Il prit quelques secondes avant de répondre complètement. J’ai quatre fils Enzo, Lucas, Théo et Eliaz. Avant cette expérience, je croyais que mon rôle de père était de leur assurer un avenir, de les pousser vers la réussite. Aujourd’hui, je comprends que l’essentiel, c’est d’être présent.

Il marqua une pause regardant vers le public. Combien de fois ai-je raté un dîner en famille pour une réunion professionnelle ? Combien de fois ai-je reporté une sortie avec mes fils parce que j’avais plus important à faire ? Farid m’a appris et ses familles me confirment chaque jour que le temps qu’on passe avec ceux qu’on aime, c’est le seul qui compte vraiment. Je me souviens d’une conversation avec Enzo, mon aîné, continua-t-il.

Il me reprochait de ne jamais être là pour ces matchs quand il était plus jeune. J’ai réalisé que j’avais reproduit avec mes enfants les erreurs que j’avais faites avec Farid. Depuis, j’essaie de rattraper le temps perdu. “Vos fils comprennent-ils cet engagement ?” demanda Annesophie.

“Mes fils m’accompagnent parfois dans mes visites”, répondit Zidane avec fierté. Enzo l’aîné était très proche de son oncle Farid. Quand je lui ai parlé de points rose, il a tout de suite voulu m’aider. Aujourd’hui, il participe régulièrement aux événements de l’association. Il continua. Mes autres fils aussi s’impliquent à leur façon. Lucas, qui est gardien de but professionnel organise des ateliers football pour les enfants hospitalisés qui en ont encore la force.

Théo et Eliaz, malgré leur jeune âge, comprennent l’importance de cette mission. Lucas m’a dit quelque chose de beau l’autre jour, ajouta Zidane. Il m’a dit “Papa, avant je pensais que le plus important c’était d’arrêter les buts. Maintenant, je sais que le plus important c’est d’arrêter les larmes. Cette transmission des valeurs familiales semble très importante pour vous”, observa Annesophie.

“C’est le plus beau cadeau que mes parents m’est fait”, répondit Zidane, son visage s’adoucissant à l’évocation de sa famille. Mon père Smail qui a aujourd’hui 90x ans, ma mère Malica, ils nous ont élevé mes frères, ma sœur et moi avec cette idée que le succès individuel ne vaut rien si on n’aide pas les autres. Il regarda directement la caméra. Aujourd’hui, à 52 ans, je mesure combien ils avaient raison.

toutes les récompenses individuelles que j’ai reçu, tous les trophées collectifs que nous avons gagné, tout cela prend son véritable sens quand je vois le sourire d’un enfant malade ou le soulagement d’une famille accompagnée par point rose. Mon père me dit souvent : “Zindin, tu as eu la chance de jouer dans les plus beaux stades du monde. Maintenant, joue dans le stade de la vie.

” Au début, je ne comprenais pas. Maintenant, je sais qu’il parlait de cet engagement, de cette façon de mettre son talent au service des autres. Annesophie sentit que le moment était venu d’aborder un aspect plus personnel. Zinedin, vous êtes connu pour votre discrétion, votre tendance à éviter les projecteurs.

Qu’est-ce qui vous a décidé à accepter cette interview ce soir ? Zidane sourit légèrement. Vous avez raison. Je n’aime pas particulièrement les interviews, mais points rose m’a fait comprendre que parfois il faut savoir utiliser sa notoriété pour servir une cause plus grande que soi. Il continua : “Si mon témoignage ce soir peut sensibiliser, ne serait-ce qu’une personne à la mission de point rose ? Si cela peut encourager quelqu’un à devenir bénévole ou à soutenir l’association, alors cela vaut tous les efforts. Et puis ajouta-t-il avec une émotion renouvelée, j’ai

l’impression que Farid me pousse à parler, que son silence devient le mien si je ne dis rien. Cette interview, c’est ma façon de lui donner encore une voix. À ce moment, Anne Sophie remarqua qu’une femme dans le public levait discrètement la main. Madame, vous souhaitez dire quelque chose ? La femme se leva, visiblement éme.

C’était Catherine Morau, ans, enseignante dans une école primaire de Créteille. Je m’appelle Catherine. Mon fils Lucas a été accompagné par Point Rose l’année dernière. Il avait 7 ans. Sa voix trembla légèrement, mais elle puisa dans cette force que développent les parents confrontés à l’inaceptable.

Catherine avait hésité longtemps avant d’accepter de venir témoigner. La douleur était encore trop vive, les souvenirs trop présents. Mais quand le docteur de la croix lui avait expliqué l’importance de cette soirée pour Point Rose, elle avait accepté. Pour Lucas, s’était-elle dit, et pour toutes les autres familles qui vont avoir besoin d’aide. Lucas adorait le football.

Même pendant ses traitements, il s’entraînait à jongler avec son ballon dans le couloir de l’hôpital. Les infirmières le surnommaient le petit Zidane. Elle sourit à travers ses larmes. Quand Point Rose nous a proposé une rencontre avec son ambassadeur, Lucas n’en revenait pas. “Maman, je vais rencontrer le vrai Zidane”, répétait-il. Elle marqua une pause, cherchant ses mots.

La maladie de Lucas s’aggravait. Les médecins nous avaient dit qu’il lui restait peut-être quelques semaines. C’est là que point Rose nous a pris en charge. Ils nous ont trouvé un appartement près de l’hôpital Neer. Ils ont organisé des activités pour sa petite sœur Emma qui se sentait oublié.

Ils ont été présents jour et nuit. Sa voix trembla davantage. Et puis Zinedine est venu. Lucas lui a demandé de lui signer son ballon, mais aussi de lui apprendre à tirer un coup franc. Malgré sa faiblesse, malgré la perfusion qu’il traînait partout, Lucas voulait absolument essayer. Les larmes coulaient maintenant librement sur ses joues.

Zindine a passé de heures avec nous. Il a montré à Lucas comment placer ses pieds, comment viser. Lucas n’avait plus la force de courir, mais il essayait quand même. Et quand il a réussi à marquer son premier but, même tout petit, Zinedine a applaudit comme si c’était un but en finale de Coupe du monde.

Elle se tourna directement vers Zidane. Ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que Lucas a vécu encore 3 mois après votre visite. 3 mois où il n’a pas arrêté de parler de vous, de raconter à tout le monde qu’il avait appris le football avec Zinedin Zidane. Grâce à Point Rose, grâce à vous, ces derniers mois ont été remplis de joie.

Catherine fouilla dans son sac et en sortit un petit ballon de football décoloré. Ce ballon, nous l’avons gardé. Lucas s’est endormi pour la dernière fois en le serrant contre lui. C’est notre trésor le plus précieux. Merci Zinedine, merci point Rose de nous avoir aidé à traverser l’intraversable. Le silence qui suivit fut d’une intensité rare. Plusieurs personnes dans le public pleuraient ouvertement. Annesophie elle-même dut s’essuyer les yeux.

Zidane se leva de son fauteuil profondément bouleversé et s’approcha de Catherine. Il la serra dans ses bras avec cette simplicité qui le caractérisait. C’est moi qui vous remercie, Catherine. Lucas était un petit guerrier extraordinaire.

Il m’a appris que le courage ce n’est pas de ne pas avoir peur, c’est de continuer à sourire malgré la peur. Il regarda le ballon qu’elle tenait. Est-ce que je peux ? Catherine lui tendit le ballon avec émotion. Zidane le prit avec le respect qu’on réserve aux reliques les plus sacrées. Lucas, où que tu sois, sache que tu resteras toujours dans mon cœur et que grâce à toi, beaucoup d’autres enfants vont être aidés.

Il rendit le ballon à Catherine et retourna s’asseoir. Mais quelque chose avait changé dans son attitude. La douleur était toujours là, mais elle s’était muée en détermination. Annesophie dut attendre quelques instants pour que l’émotion retombe avant de pouvoir continuer.

“Ces témoignages nous rappellent pourquoi Point Rose est si important”, dit-elle finalement. “Chaque famille que nous accompagnons a une histoire unique, des besoins spécifiques.” Point rose, c’est cette capacité à s’adapter, à être présent de la façon dont chaque famille en a besoin. Que diriez-vous aux parents qui nous regardent et qui vivent actuellement cette épreuve ? demanda Annesophie. Zidane prit le temps de réfléchir, pesant chaque mot.

Je voudrais leur dire qu’ils ne sont pas seuls, qu’il existe des gens formidables à Point Rose et dans d’autres associations qui sont là pour les accompagner sans jugement, avec une compétence et une humanité extraordinaire. Sa voix se fit plus douce. Je voudrais aussi leur dire que l’amour qu’ils donnent à leur enfant chaque jour, chaque minute, c’est le plus beau cadeau qu’on puisse faire à un être humain et que cet amour-là rien ne peut l’effacer, même pas la maladie, même pas la mort.

Et aux autres, à ceux qui heureusement n’ont jamais vécu cette épreuve, demanda Annesophie. Je leur dirai de ne pas attendre, répondit Zidane avec une conviction nouvelle. Ne pas attendre pour dire “Je t’aime” à leurs proches. Ne pas attendre pour passer du temps avec leurs enfants, leurs parents, leurs frères et sœurs.

Ne pas attendre pour être présent. Il marqua une pause significative. Et s’ils peuvent de soutenir des associations comme point rose, pas forcément financièrement, même si l’association a besoin de dons pour fonctionner, mais aussi en donnant de leur temps, de leur énergie. de leur humanité. Annesophie hocha la tête.

Zindin, nous arrivons au terme de cette interview exceptionnelle. Quel message souhaiteriez-vous laisser à nos téléspectateurs ? Zidane prit le temps de réfléchir, regardant successivement Anne Sophie, le public présent sur le plateau, puis la caméra. Je voudrais dire merci. Merci à Point Rose de m’avoir ouvert les yeux sur l’essentiel.

Merci à toutes ces familles courageuses qui m’apprennent chaque jour ce que signifie vraiment aimer. Sa voix se fit plus solennelle. Je voudrais dire aussi que la vie peut parfois nous frapper très fort, nous prendre des êtres chers, nous mettre face à des épreuves qui nous semblent insurmontables.

Mais j’ai appris qu’il y a toujours une raison de continuer, toujours une façon de transformer la douleur en quelque chose de constructif. Il marqua une pause visiblement ému. Parid n’est plus là physiquement, mais à travers point rose, à travers toutes les familles que nous aidons, il continue à vivre. C’est ça le véritable héritage d’une vie. Ce qu’on laisse de beau derrière soi.

Annesophie sentit que le moment était venu de conclure. Zin Zidane, merci infiniment pour ce témoignage d’une rare sincérité. Votre engagement pour Point Rose honore le football français et plus largement notre humanité commune. “Merci à vous Annesophie de m’avoir donné cette occasion de parler de point rose”, répondit Zidane. Et merci à tous ceux qui nous ont écouté ce soir.

J’espère que nous nous reverrons d’une façon ou d’une autre au service de cette belle cause. Tandis que les applaudissements du public raisonnaient encore dans le studio, Zidane quitta pas immédiatement le plateau comme il en avait l’habitude.

Il prit le temps de serrer la main de plusieurs personnes du public, s’attardant particulièrement auprès de Catherine, la maman de Lucas et de la famille de Léa. Il y eut ce moment particulier avec un homme d’une soixantaine d’années qui s’approcha de lui. “Monsieur Zidane”, dit-il. “Je m’appelle André. Ma petite fille Chloé est actuellement suivie par point rose. Grâce à votre témoignage de ce soir, je vais enfin pouvoir en parler à mes collègues, demander de l’aide.

Jusque-là, j’avais honte. Maintenant, je sais que l’amour n’a pas à avoir honte. Zidane serra longuement la main d’André. Vous avez raison, monsieur, l’amour n’a jamais à avoir honte. Et Chloé a de la chance d’avoir un grand-père comme vous.

Dans les heures qui suivirent la diffusion, les retombées furent immédiates et dépassèrent toutes les attentes. Le site internet de point rose enregistra une augmentation de trafic de plus de 2000 % dans les heures suivant la diffusion. Les serveurs faillirent même tomber sous l’afflux de connexion. Les dons affluèrent de partout. virement bancaire, chèque envoyé par courrier, mais aussi initiative locale spontanée.

Une boulangerie de l’île organisa une vente spéciale dont les bénéfices furent reversés à Point Rose. Un club de football amateur de Provence décida de consacrer sa prochaine kermesse à l’association. Mais surtout, plus de 500 personnes s’inscrivirent comme bénévoles potentiel dans les trois jours suivant l’émission.

des médecins, des infirmières, des enseignants, des retraités, des étudiants, tous unis par le désir d’aider après avoir été touchés par le témoignage de Zidane. Sur les réseaux sociaux, les hashtags point et Zidane devinrent rapidement les plus partagés. Les extraits de l’interview furent visionnés des millions de fois, des milliers de messages affluèrent, témoignant de l’impact de cette interview sur le public français.

Il y eut des témoignages bouleversants comme celui de cette infirmière de Toulouse. Madame Lapix, après votre émission, j’ai appeler mon frère avec qui je ne me parlais plus depuis 3 ans à cause d’un héritage. Nous avons pleuré ensemble au téléphone et nous nous sommes réconciliés. Merci de nous avoir rappelé l’essentiel ou celui de cette institutrice de scène Saint-Denis.

Mes élèves de CE ont regardé des extraits de l’interview avec leurs parents. Le lendemain, ils m’ont demandé comment on pouvait aider les enfants malades. Nous avons organisé une vente de gâteau pour Point rose. Nous avons récolté 150 €. Mais surtout, nous avons parlé de solidarité, d’entraide, de l’importance d’être gentil avec les autres.

Merci de nous avoir donné cette leçon de vie. Des personnalités du monde du sport réagirent également. Thierry Henry publia une photo de lui avec Zidane accompagné du message : “Fier de mon ami Zinedine, le champion que nous connaissions tous, l’homme que nous découvrons encore.” Didier Deschamp, sélectionneur de l’équipe de France, déclara lors d’une conférence de presse : “Zindin nous montre encore une fois la voix. Il a toujours été un exemple sur le terrain. Il l’ encore plus en dehors.

L’impact se mesura aussi dans les chiffres d’audience. L’émission avait rassemblé six milions téléspectateurs, soit près de 26 % de part de marché. Un score exceptionnel pour un programme de ce type. Mais au-delà des chiffres, c’était la qualité de l’écoute qui impressionnait les professionnels.

Une semaine après l’émission, Annesophie relisait les retours presse dans son bureau quand son téléphone sonna. Le nom de Zinedine Zidane s’affichait sur l’écran. Bonjour Zinedine”, dit-elle en décrochant. “Bonjour Anne Sophie, je voulais vous remercier encore une fois pour cette émission. Les retombées pour Point rose dépassent tout ce qu’on espérait. C’est merveilleux ! Et vous, comment allez-vous depuis ? Il y eut un silence, bien soulagé, je crois, comme si j’avais posé un fardeau que je portais depuis la mort de Farid. Mes fils m’ont dit qu’ils étaient fiers de moi.

Ça, c’est le plus beau cadeau. Deux mois plus tard, par un froid matin de décembre, Zinedin Zidane poussait la porte de la maison d’accueil Point Rose qu’il avait inauguré 6 mois plus tôt dans sa ville natale de Marseille.

Cette fois, il n’était pas venu pour une visite officielle, mais pour une rencontre discrète avec une famille qui venait d’arriver de Corse. 2 ans après l’émission, en octobre 2026, l’interview de Zinedine Zidane sur France 2 du 24 octobre 2024 était entré dans l’histoire de la télévision française, non pas comme un simple moment d’émotion, mais comme un tournant dans la perception du rôle des personnalités publiques dans l’engagement social.

Point Rose avait révolutionné le paysage de l’accompagnement pédiatrique en France et en Europe. L’association comptait désormais 15 maisons d’accueil en France et des antennes dans h pays européens. Plus de troille bénévoles s’étaient joints au mouvement créant un réseau de solidarité d’une ampleur inédite. Le prix Farid Zidane avait été créé pour récompenser chaque année les initiatives les plus innovantes dans l’accompagnement des familles d’enfants malades.

La première lauréate fut une infirmière de Lille qui avait développé une application permettant aux frateries d’enfants hospitalisés de rester en contact avec leurs parents. Catherine Morau était devenue une figure emblématique de points rose. Elle donnait régulièrement des conférences dans les écoles pour sensibiliser les enfants à la solidarité.

Lucas continue à faire du bien autour de lui, disait-elle. À travers point rose, son sourire illumine encore des vies. Léa, quant à elle, avait rejoint l’équipe de football féminin de son club et rêvait de devenir un jour kinésithérapeute pour aider d’autres enfants. “Zindin m’a appris que le football, c’est d’abord du partage”, expliquait-elle.

Anneesophie Lapix avait reçu plusieurs prix journalistiques pour cette interview, mais elle s’en montrait modeste. Le mérite revient à Zinedin. Moi, je n’ai fait que poser les bonnes questions au bon moment. Zinedin Zidane, quant à lui, avait retrouvé la paix. pas celle de l’oubli, mais celle de la mémoire apaisée.

Farid était présent dans chaque action de point rose, dans chaque sourire d’enfant réconforté, dans chaque famille accompagnée. Un soir d’octobre 2026, exactement 2 ans après l’interview, Zidane visitait la nouvelle maison Point Rose de Nice. Dans le hall d’accueil, un portrait de Farid souriait au visiteur accompagné de cette phrase qu’avait écrite Zinedine : “L’amour ne meurt jamais. Il se transforme en don de soi.

Un petit garçon de six ans en traitement à l’hôpital voisin s’approcha de lui. “Monsieur Zinedine, c’est qui sur la photo ?” “C’est mon grand frère Farid”, répondit Zidane en s’agenouillant à la hauteur de l’enfant. “Il nous protège tous ici. Il était gentil, très gentil et très courageux comme toi.” L’enfant sourit et repartit jouer. Zidane resta quelques instants devant le portrait et il lui sembla que Farid lui souriait.

Pour la première fois depuis juillet, Zinedin Zidane se sentait complètement en paix. L’interview avait tenu sa promesse, transformer la douleur en espoir, la perte en don, l’absence en présence éternelle. Et quelque part, dans une chambre d’hôpital ou une maison d’accueil point rose, un enfant malade regardait peut-être les étoiles en pensant qu’un jour lui aussi il pourrait faire du bien autour de lui.

Car c’était cela l’héritage de cette soirée d’octobre. avoir montré que la vraie grandeur ne se mesure pas en trophée, mais en humanité partagée, en amour donné, en espoir transmis de cœur à cœur. Dans les archives de France Télévision, l’interview était classé parmi les documents d’exception. Mais pour tous ceux qui l’avaient vécu, elle resterait bien plus qu’un document, un moment de grâce où la télévision avait retrouvé sa plus noble mission, celle de rassembler les humains autour de ce qu’ils ont de plus beau. Oui.

 

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