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(1928, Chiapas) Don Sebastián — Il a marié ses trois filles, et toutes ont disparu alors qu’elles étaient enceintes.

💀 L’enfer dans le brouillard : L’histoire vraie du propriétaire terrien du Chiapas qui a marié ses trois filles

Chiapas, Mexique, octobre 1928. Le brouillard qui enveloppait le domaine de Don Sebastián Morales était un linceul blanc dissimulant une horreur que la communauté de San Cristóbal de las Casas prendrait des décennies à surmonter. Héritier d’une immense fortune du café, Don Sebastián vivait dans un isolement sombre depuis la mort de sa femme, Remedios. Ce que la ville ignorait, c’est que, derrière ce silence, l’amour d’un père s’était perverti en une obsession des plus obscures, réécrivant la réalité pour ses trois filles : Valentina, Lucía et Catalina.

📜 La découverte de l’abomination

Le père Ignacio Mendoza, curé de la paroisse, fut le premier à découvrir la vérité. Une recherche minutieuse dans les registres paroissiaux a révélé trois certificats de mariage identiques, portant la même date et le même époux, signés par un juge de paix à la frontière guatémaltèque :

Don Sebastián Morales avait épousé Valentina Morales (24 ans).

Don Sebastián Morales avait épousé Lucía Morales (22 ans).

Don Sebastián Morales avait épousé Catalina Morales (20 ans).

La consultation des anciens registres confirma l’indéniable vérité : toutes trois étaient les filles biologiques de Don Sebastián et de sa défunte épouse, Remedios. Le prêtre a senti le sol se dérober sous ses pieds. Ce n’était pas un péché ; c’était une abomination indicible, acquise grâce à une somme d’argent suffisante pour falsifier n’importe quel document.

Son inquiétude s’est accrue lorsqu’il a découvert que, pendant deux mois, personne n’avait vu les trois femmes. La sage-femme du village, Doña Felipa, lui a donné le premier indice macabre : six mois plus tôt, Don Sebastián l’avait appelée à la ferme pour s’occuper de Valentina, sa fille aînée, enceinte.

⚠️ Le Royaume isolé de l’horreur

Le domaine de Don Sebastián était à trois heures de cheval, entouré de ravins et de forêts nuageuses, l’endroit idéal pour cacher des cris. Le père Ignacio a décidé d’y aller, non pas en tant que prêtre, mais en tant qu’homme. Il a demandé l’aide de Tomás Vázquez, un ancien soldat courageux qui connaissait bien les montagnes.

Le voyage fut tranquille et angoissant. Arrivés dans la vallée, le domaine leur parut d’une beauté sinistre et complètement abandonné : aucune fumée ne sortait des cheminées, aucune vie ne s’y était glissée. Le portail principal était ouvert, suspendu à une gondole rouillée.

La première chose qui les a frappés a été l’odeur : une puanteur suffocante, impossible à ignorer. La maison était couverte de poussière, mais dans la cuisine, les aliments avariés et la vaisselle sale révélaient soit une fuite soudaine, soit un effondrement.

L’horreur est devenue palpable au deuxième étage. Le père Ignacio est entré dans la chambre d’une femme :

Sur le lit gisait le corps de Valentina, vêtue d’une chemise de nuit blanche tachée de sang séché. Son ventre était distendu. À côté d’elle, enveloppés dans des couvertures sales, il y avait deux petits corps : des bébés.

Tremblant, Tomás désigna l’armoire : là gisaient les corps de Lucía et Catalina, l’une en robe de mariée, l’autre en vêtements d’intérieur, toutes deux le ventre ouvert, vides.

Le père Ignacio est tombé à genoux, incapable de prier. À ce moment-là, le cauchemar est devenu encore plus réel : Don Sebastián Morales est entré dans la pièce.

« Je savais que vous viendriez. Je vous attendais.»

D’une voix calme et vide, le propriétaire terrien a avoué sa folie : « C’étaient tout ce qui me restait d’elle, son sang, sa chair. Et je les aimais tellement, Père, tellement, que je ne pouvais supporter l’idée que d’autres hommes les touchent… Elles étaient à moi, elles l’avaient toujours été. »

Don Sebastián les mena au fond du jardin, où se trouvaient six monticules de terre sous un avocatier. Là gisaient Valentina, Lucía, Catalina et leurs trois bébés, près de la tombe de leur mère, Remedios, décédée en 1923.

⚰️ Les Conséquences et l’Avertissement Éternel

Le voyage de retour, avec Don Sebastián attaché à la mule, était un supplice. Le père Ignacio et Tomás ont remis le prisonnier au capitaine García. Trois jours plus tard, l’équipe de secours est revenue, pâle et silencieuse, avec les corps.

Le médecin a confirmé les causes du décès :

Valentina : Morte de faim.

Lucía : Hémorragie du post-partum.

Catalina : Traumatisme crânien compatible avec une chute (elle s’était jetée dans les escaliers, selon Sebastián lui-même).

Les bébés : Trois au total, deux sont morts de malformations congénitales (preuve d’inceste), un de fièvre.

La ville a été plongée dans un deuil collectif. Le père Ignacio officia les funérailles, enterrant les sœurs ensemble et exhumant le corps de Remedios du domaine pour l’enterrer loin du cauchemar créé par son mari.

Le procès de Don Sebastián a été expéditif. Il a tout avoué sans remords, comme s’il décrivait le temps qu’il faisait. Il a été condamné à mort, mais n’a jamais été fusillé. Une semaine auparavant, on l’avait retrouvé mort dans sa cellule, pendu avec sa propre ceinture.

C’est le père Ignacio qui prépara le corps du monstre, l’enterrant dans une tombe anonyme. Sa dernière visite au domaine a révélé l’horreur contenue dans le journal intime de Valentina, caché sous le matelas :

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