À 74 ans, Frédéric François met fin aux rumeurs : Sa confession ultime sur Monique, l’unique amour de sa vie depuis 55 ans
Dans l’univers impitoyable du show-business, où les unions se font et se défont au rythme des saisons et des succès, une histoire détonne, fascine et force le respect. C’est celle de Frédéric François, 74 ans, l’icône de la chanson romantique, et de son épouse, Monique Vercoteren. Après plus de cinq décennies sous les projecteurs, le chanteur de “Je t’aime à l’italienne” a choisi de faire une mise au point. Dans une récente interview accordée à Télé-Loisirs, l’artiste belgo-italien a livré une confession d’une sincérité désarmante, confirmant ce que ses fans les plus fidèles savaient déjà : Monique, sa femme depuis 55 ans, est et demeure l’amour absolu de sa vie.
Cette déclaration, à une époque où le moindre “like” suspect alimente les rumeurs de séparation, agit comme un baume. Elle vient clore des décennies de spéculations et de titres “clickbait” que le chanteur, discret sur sa vie privée, a toujours laissés glisser. À 74 ans, l’heure n’est plus à la pudeur, mais à la vérité. Francesco Baracato, de son vrai nom, a voulu léguer un témoignage authentique, un hommage vibrant à celle qui est son “moteur” depuis le premier jour.
Pour comprendre la force de ce lien, il faut remonter le temps. Nous sommes en 1969, à Liège, en Belgique. Francesco est un jeune homme de 19 ans, fils d’un mineur de charbon sicilien émigré. Il a grandi dans la rigueur des corons mais avec le soleil de l’Italie dans la voix. Il rêve de musique, influencé par les grands airs italiens, mais n’est encore personne. Monique Vercoteren, elle aussi issue d’une famille modeste de mineurs, est employée de bureau. Leurs mondes se croisent sur une piste de danse. Le coup de foudre est immédiat, total. “C’était la première femme qui croyait en moi et qui m’a encouragé”, a-t-il souvent répété.
Ils se marient un an plus tard, en 1970. Cette même année, le jeune chanteur, devenu Frédéric François, sort son premier succès, “Sylvie”. Ces deux événements fondateurs, le mariage et le début de sa carrière, sont indissociables. Ils scellent un pacte : il poursuivra sa vocation artistique, elle sera son pilier. Monique, pragmatique et aimante, gère les aspects pratiques, ancre le couple dans la réalité pendant que son mari part à la conquête des cœurs.

Leur amour n’est pas un long fleuve tranquille ; il est une construction patiente, une forteresse bâtie pour résister aux tempêtes de la célébrité. Le succès de Frédéric François est fulgurant. Les tournées s’enchaînent, les disques d’or s’accumulent (plus de 40 albums à ce jour), et avec eux, l’hystérie des fans. Il devient le “latin lover” par excellence, l’homme qui fait s’évanouir les foules. Une position qui aurait pu dynamiter n’importe quel mariage. Mais pas le leur.
Pendant que Frédéric chante “Et si l’on parlait d’amour” à des salles combles, Monique construit le foyer. Le couple accueille quatre enfants : Gloria en 1971, Vincent en 1972, Anthony en 1976 et la benjamine, Victoria, en 1990. Cette famille devient leur sanctuaire. Frédéric François, l’idole de millions de femmes, se décrit lui-même comme un “papa poule”, terriblement proche des siens. Le rituel immuable ? Les repas dominicaux. Toute la tribu se réunit autour de pâtes maison, un retour aux sources siciliennes, un moment de cohésion loin de la folie médiatique.
Pourtant, la vie ne les épargne pas. Le couple traverse le drame le plus douloureux qui soit : une fausse couche où ils perdent des jumeaux. Cette épreuve, qui brise tant d’unions, ne fait que renforcer la leur. Ils se soudent dans la douleur, trouvant l’un dans l’autre la force de continuer. “Nos sentiments sont devenus plus forts grâce aux enfants. Nous sommes des piliers pour soutenir notre famille”, explique-t-il.
Mais alors, quel est le secret de ces 55 années d’amour, dans un milieu qui pousse à l’ego et à l’éphémère ? Frédéric François, dans sa récente confession, lève le voile sur les clés de cette longévité, et elles sont d’une simplicité désarmante. D’abord, le respect mutuel et une confiance inébranlable. Ensuite, la communication constante. Loin des clichés, le couple se téléphone “sans arrêt” pendant les tournées, juste “pour se demander comment ça va”.
Ce sont aussi les attentions quotidiennes. Le chanteur romantique l’est aussi dans la vie. Il n’oublie jamais un bouquet de fleurs surprise, la Saint-Valentin ou la fête des mères. Monique, de son côté, anticipe le moindre de ses besoins avec une tendresse infinie : un café préparé au bon moment, une couverture lorsqu’il s’endort sur le canapé. Des gestes qui semblent anodins, mais qui, mis bout à bout, construisent une vie d’harmonie et évitent les tensions.

L’humour, enfin, est leur ciment. Le chanteur rit en racontant une anecdote où, évoquant son désir de vivre jusqu’à 106 ans, Monique lui aurait répliqué, faussement agacée : “Tu ne vas pas me faire ça !” C’est cette complicité, cette capacité à rire de tout, qui désamorce les difficultés.
Frédéric François l’admet volontiers : “La vie à deux est difficile. Tout le monde n’y arrive pas.” Mais lui a trouvé la formule. Cette relation symbiotique inspire directement son œuvre. Il l’avoue : ses chansons, bien qu’elles exaltent un amour idéal, puisent leur vérité dans la réalité de son couple, confronté à la routine et aux absences. Il ne vend pas un rêve ; il chante la réalité d’un effort quotidien pour préserver la flamme. “Nous étions deux, mais avec le temps qui passe, nous ne sommes plus qu’un, en totale harmonie”, déclare-t-il.
Pourquoi cette admission maintenant ? Pourquoi ce besoin de crier au monde que Monique est l’unique ? À 74 ans, après avoir affronté des problèmes de santé et vu tant de carrières et de vies s’effondrer autour de lui, Frédéric François semble vouloir laisser une trace indélébile. Il ne s’agit plus de vendre des disques, mais de rétablir une vérité.
Face aux rumeurs persistantes, aux “secrets explosifs” promis par des titres racoleurs, il oppose un démenti absolu et magnifique. Il ne s’agit pas d’un “secret”, mais de l’évidence de toute une vie. En affirmant que Monique est, sans aucune ambiguïté, son unique et véritable amour, il brise l’image du “latin lover” de scène. Il révèle l’homme derrière le chanteur : un homme attaché à des valeurs traditionnelles, un homme dont le plus grand succès n’est pas un disque d’or, mais un mariage de 55 ans.
Cette confession tardive est peut-être son plus bel “Ave Maria” : un chant d’amour et de gratitude pour la femme qui, depuis une piste de danse de Liège en 1969, a cru en lui avant tout le monde et n’a jamais cessé de l’aimer.



