À 77 ans, Nathalie Baye révèle enfin ce que Johnny lui a fait …
Mesdames, messieurs, pendant plus de 40 ans, elle a gardé le silence. Pas un mot, pas une plainte, pas un règlement de compte. Et puis à l’âge de 77 ans, devant les caméras de France I, Nathalie Bay a prononcé cette phrase glaçante : “Ce que Johnny m’a fait, je ne l’ai jamais pardonné.” Une déclaration courte, tranchante comme une lame qui a stupéfié le public français.
Derrière l’image d’une actrice élégante et discrète se cachait une blessure profonde, une trahison longtemps tue. Cette vidéo retrace l’histoire d’une femme brisée par l’amour, par l’abandon et par la lumière aveuglante d’un homme adulé. Que s’est-il vraiment passé entre Nathalie Bay et Johnny Haliday ? Pourquoi cette douleur est-elle restée enfouie pendant quatre décennies ? Et qu’est-ce qui a poussé la grande dame du cinéma français à parler ? Enfin, ce que vous allez entendre n’est pas une confession. C’est un cri resté muet trop
longtemps. Né à Menville en Normandie, Nathalie Marie André Bas grandit dans un foyer baigné par la danse. Fille unique de deux artistes Maurice et Claudine Ba, tous deux danseurs professionnels, elle est très tôt confrontée à la rigueur, la discipline et la solitude que la scène impose.
Enfant réservé, elle se réfugie dans le mouvement. étudiant la danse classique à Monaco avant de prendre le virage décisif vers le théâtre à Paris au Conservatoire national supérieur d’art dramatique. Sa carrière débute discrètement dans les années 1970, mais en 1973, le film La nuit américaine de François Truffo change tout.
Le public découvre une actrice lumineuse, douce mais habitée, capable de retenir l’attention par une simple inflexion de voix. Les années suivantes confirment ce talent rare. Une étrange affaire, la balance, sauf qui peut, la vie. Elle rafle quatre Césars imposant un style à contre-courant. Pas de scandale, pas de dérapage, juste l’élégance du jeu intérieur.
En 2006, elle reçoit son 4e César pour le petit lieutenant consacrant une longévité artistique exceptionnelle. Nathalie B n’est pas une actrice de façade. Elle choisit des rôles profonds, souvent lié à des femmes fortes, blessées, lucides. Elle s’inscrit dans la lignée des grandes interprètes européennes, celle dont la douleur n’est pas criée mais intériorisée.
C’est cette maîtrise, ce feu discret qui lui vaut le respect unanime de ses pères. Hors écran, elle cultive la discrétion. Peu d’interview, encore moins de confidence. Nathalie préfère le retrait au projecteur, mais sa notoriété prend une autre dimension en 1982 lorsqu’elle rencontre Johnny Alid sur le tournage du film détective de Jean-Luc Godard. Le contraste est saisissant.
Elle cérébrale, presque énigmatique, lui bête de scène, impulsif, excessif. Très vite, leur couple devient emblématique, adulé par la presse. En 1983, ils accueillent une fille, leur asmet, présenté comme l’union parfaite de deux univers opposés. À cette époque, les Français parlent du couple feu et glace. Pourtant, derrière cette image d’épinale, des tensions profondes s’installent.
Johnny, déjà englué dans ses démons, drogue, alcool, excès, devient de plus en plus absent. Nathalie elle doit jongler entre les tournages, la maternité et une vie de couple qui se désagrège lentement. En 1986, elle prend une décision radicale. Elle quitte Johnny. Laura n’a que 3 ans. Ce départ, elle le fait sans éclat, sans plainte publique.
Pendant des décennies, elle ne dira rien sur ce qu’elle a enduré. Mais cette image de femme forte cache mal les blessures qu’elle a choisi de taire. Car comme elle l’admettra bien plus tard, cette séparation n’a pas été une libération, mais une survivance. Être l’ex de Johnny, c’est vivre dans l’ombre d’un homme omniprésent, même après le silence.
Natalie B devient alors le visage d’une France cinéphile, d’une actrice incontournable, mais aussi d’une mère seule confrontée au défi d’une vie privée devenue publique malgré elle. Elle continue pourtant de briller. De Catch Me If you can de Spielberg à ses rôles dans les films de Xavier Beauauvois ou Emmanuel Berco. Elle prouve qu’elle appartient à cette élite rare, celle qui traverse les décennies sans perdre son intégrité.
Officier de la Légion d’honneur, actrice de génération, femme de conviction. Mais tout cela ne dit rien du gouffre intérieur qu’elle a porté en silence. Ce gouffre-là, elle ne commencera à l’évoquer que très récemment. Et c’est là que l’histoire bascule. Lorsque Nathalie Bay rencontre Johnny Alid en 1982, elle est déjà une actrice reconnue, admirée pour sa sobriété et sa grâce.
Lui, c’est le monstre sacré du rock français, l’idole des jeunes devenu légende vivante. Leur rencontre sur le tournage du film détective de Jean-Luc Godard marque le début d’une passion inattendue, presque inérielle. La France se passionne pour ce couple improbable comme si la fusion de deux univers aussi opposés ne pouvait qu’engendrer un compte de fait.
Mais ce que la presse ne montre pas, c’est l’instabilité constante qui ronge leur quotidien. Derrière les sourires figés en une, la relation est rapidement minée par les absences prolongées de Johnny. En tourné, souvent à l’autre bout du monde, il s’éloigne physiquement mais aussi émotionnellement.
Nathalie se retrouve seule enceinte à Paris à gérer l’arrivée d’un enfant et les exigences d’un métier prenant. En 1983, Laura Smet naît. C’est un moment de bonheur mais déjà teinté d’angoisse. Johnny est là puis disparaît. Il revient éinté distant, perdu dans ses habitudes d’artiste insatiable. À ses côtés, Nathalie endure.
Elle ne parle pas, elle tient. pour sa fille, pour l’image, pour la dignité. Très vite, les tensions deviennent d’insupportable. Johnny sombre dans la dépendance. Drogue, alcool, nuit blanche. La fête est permanente. La réalité insoutenable. Nathalie dira plus tard “J’étais seul à deux.” Cette phrase résume des années de solitude affective.
Car vivre avec une star, c’est aussi disparaître derrière son nombre. Johnny, de plus en plus absent, enchaîne les relations parallèles parmi lesquelles celles avec la chanteuse Nathalie Cardon évoquée dans plusieurs articles de Paris Match. À l’époque, Nathalie Bay garde le silence refusant de commenter la rumeur mais le mal est fait.
En 1986, elle prend la décision de partir sans scandale, sans fracas. Elle déménage avec Laura, ses fahas du monde de Johnny. Mais les médias ne lui laissent aucun répis. Elle devient l’ex de réduite à ce statut humiliant malgré sa carrière brillante. On lui prête des rancunes, des jalousies, des caprices. La vérité, elle ne la dira à personne pendant plus de 30 ans.
Ce n’est qu’en 2024 dans un talk show de France I qu’elle prononce enfin ses mots. Ce que Johnny m’a fait, je ne l’ai jamais pardonné. La phrase tombe comme une bombe. Le public est stupéfait. Les médias s’affolent. Après 40 ans, que veut-elle dire ? À quoi fait-elle référence ? Elle ne précise rien. Pas de nom, pas de détail, mais son regard, sa voix, son silence lourd de sens en disent plus long que n’importe quelle déclaration.
Et cette révélation soulève une vérité terrible. Tout ce temps, elle apporté seul le poids d’une trahison jamais réparée. L’espéténation se multiplie. Était-ce l’infidélité ? L’abandon émotionnel ? le désintérêt total pour leurs filles, peut-être un peu de tout cela, mais ce que le public touche, c’est moins la nature du geste que la durée de la blessure.
40 ans d’élégance, de silence, de retenue et puis ce souffle coupé. Je ne lui ai jamais pardonné. Cette confession marque un tournant. Pour Nathalie, ce n’est pas une vengeance, c’est une libération. Elle ne cherche pas à salir Johnny qui est mort en 2017 mais à exister en dehors de son nombre. Car pendant des décennies, elle a dû composer avec son absence et sa légende.
Quand Laura grandit, elle pose des questions. Elle aussi veut savoir. Et Nathalie, sans haine raconte ce qu’elle peut. Elle évoque une lettre écrite en 1985, jamais envoyée. Une lettre où elle confesse sa douleur, son amour fou et le vide laissé par Johnny. Cette lettre, elle la lira à haute voix pour la première fois dans le documentaire Johnny par ceux qui l’ont aimé diffusé en 2022.
Ce moment est d’une intensité rare. Je t’aimais à me rendre folle. Tu m’as laissé seul avec le vide et les projecteurs. Ces mots raisonnent comme une blessure à vif, encore saignante. Au fil des années, Nathalia appris à vivre avec ce silence, mais à 77 ans, elle choisit enfin de nommer ce qui lui été fait. Ce n’est pas une accusation publique ni un règlement de compte.
C’est un acte de survie, une manière de reprendre possession de son récit. Car trop longtemps ce récit a été confisqué, tordu, transformé par les autres. Lorsque Johnny Hidé meurt en décembre 2017, la France entière s’incline dans le recueillement. Mais très vite, derrière l’émotion nationale, une onde choc surgit. Le contenu du testament.
L’idole il l’intégralité de son patrimoine à sa dernière épouse Latitia Alid et à leurs deux filles adoptives Jad et Joy excluant ses deux enfants biologiques David Alidé et leur Asmet. Ce choix brutal provoque une fracture familiale médiatisée jusqu’à l’outrance. Et contre toute attente Nathalie Bay silencieuse depuis trois décennies sort de sa réserve.
Le 16 février 2018, le Figaro publie une lettre ouverte signée de sa main. Une lettre cinglante, mesurée mais ferme, dans laquelle elle accuse Latitia d’avoir isolé Johnny de sa fille et d’avoir contribué à une relation brisée par l’éloignement forcé. Ce n’est pas un cri de vengeance mais une défense farouche de Laura.
Pour Nathalie, c’est l’heure de vérité. Elle ne cherche pas à relancer les blessures du passé, mais à rappeler ce que sa fille a vécu, l’effacement, l’oubli, le rejet. Cette intervention fait l’effet d’un électrochoc. Le public découvre une femme qui depuis toujours a protégé son enfant contre les attaques du Dror, mais aussi contre l’injustice venue de l’intérieur.
Car le Rasm pendant des années n’a vu son père qu’épisodiquement. Les témoignages se multiplient. Absence aux anniversaires, appel manqué, rendez-vous annulé. Et à chaque fois, c’est Nathalie qui doit consoler, expliquer, tenir debout sans jamais ternir l’image de Johnny. Cette retenue, elle la perd à chair. Les années 1990 et 2000 sont marqués par un éloignement total.
Johnny refait sa vie, s’affiche avec Latitia, fond d’une nouvelle famille. Nathalie, elle continue sa carrière, élève le rat et garde la tête haute. Mais à l’intérieur, les blessures s’accumulent. Elle avouera plus tard, il y a des silences plus lourds que les cris. Entre 2007 et 2010, lorsque leur Asmet traverse une période de grande fragilité psychologique marquée par une tentative de suicide, le nom de Johnny est à peine évoqué dans les médias.
Nathalie, encore une fois prend tout sur elle. Elle accompagne, soutient, console mais sans spectacle, toujours dans l’ombre, toujours sans plainte. Le procès autour du testament de Johnny dure plus de 2 ans. Il se termine en juillet 2020 par un accord. Leurm récupère une partie des droits artistiques de son père estimé à 37,5 %. un soulagement partiel mais aussi une victoire symbolique.
Car derrière l’aspect financier, il y a la reconnaissance. Et Nathalie en retrait sait que sa fille n’a pas seulement défendu un héritage, elle a réclamé une place dans l’histoire de son propre père. Dans un entretien accordé en 2021, Nathalie confie à demi mots que certaines blessures ne cicatrisent jamais mais qu’on apprend à vivre avec.
À ans, elle parle peu mais elle choisit ses mots et chacun d’eux tranche comme une vérité. C’est selon processus de digestion du passé, cette lande traversée du désert qui prépare sa prise de parole de 2024. Quand elle dit “Je ne lui ai jamais pardonné”, ce n’est pas un règlement de compte, c’est l’aboutissement d’une lutte silencieuse, une façon d’exister à nouveau comme femme et non comme un simple nom rattaché à celui de Johnny Alidé.
C’est aussi d’une certaine manière un avertissement aux femmes qu’on fait terre, aux mères qu’on marginalise, aux compagnes reléguées à l’arrière-plan. Nathalie B n’a pas crié, elle a résisté et lorsqu’elle parle, c’est pour que son histoire longtemps étouffée raisonne enfin. C’est en 2022 dans un documentaire diffusé sur France Télévision intitulé Johnny par ceux qui l’ont aimé que Natalie B accepte de faire un geste que personne n’attendait plus.
Assise dans une pièce baignée d’une lumière douce, elle sort une lettre Johnny par le temps. Une lettre qu’elle avait écrite en 1985 à Johnny mais jamais envoyé. Elle la lit à haute voix sans trembler avec une voix grave mais retenue. Je t’aimais à m’en rendre folle. Tu m’as laissé seul avec le vide et les projecteurs.
Ce moment suspend le souffle des téléspectateurs. C’est une déchirure mise à nu. Un amour trahi mais jamais effacé. Nathalie ne pleure pas. Elle raconte, elle transmet. Ce n’est pas un cri du cœur mais une mémoire vivante qu’elle confie. Ce qu’elle n’a jamais pu dire à Johnny de son vivant, elle le livre à ceux qui peut-être comprendront enfin.
Mais le véritable basculement intime survient en 2020 lorsque Laura Smet naissance à un petit garçon prénommé Léo. Pour Nathalie, devenir grand-mère n’est pas seulement une joie, c’est une réparation, une continuité, une façon de transformer le manque en tendresse. Lors d’une rare interview, elle déclare simplement : “Être grand-mère, c’est ma manière de réparer ce que je n’ai pas pu protéger.
” À travers les haut, elle retrouve une forme de paix, non pas celle du pardon, elle l’a dit clairement, elle ne pardonnera jamais, mais celle du relâchement. Elle n’a plus besoin de se justifier. Son silence d’hier est devenu son armure et sa parole d’aujourd’hui un acte de transmission. Nathalie n’accuse pas, elle témoigne.
Elle tend la main à toutes celles qui ont aimé trop fort, trop vite, trop seules. Aujourd’hui, elle vit dans sa maison en Sart, loin des plateaux et du bruit. Elle choisit ses apparitions, accepte les hommages sans s’y perdre. Elle reste la grande dame du cinéma français, mais désormais, elle est aussi celle qui a osé dire non.
Celle qui a dit “Ce qu’il m’a fait, je ne l’ai jamais pardonné.” Une phrase simple mais qui change tout. Mesdames, messieurs, pendant des années, Nathalie Baï a porté le poids d’un amour brisé dans le silence le plus digne. Elle n’a jamais voulu salir ni accuser. Elle a préféré se taire, élever sa fille loin du tumulte, construire sa vie sans s’adosser à la légende d’un homme qui l’avait pourtant blessé ou plus profond.
Et puis à 77 ans, elle a parlé non pour condamner mais pour se libérer. Ce qu’elle a dit, elle l’a dit sans colère mais avec une gravité qui raisonne encore. Alors chers téléspectateurs, le pardon est-il un devoir ou un choix intime ? Peut-on vivre toute une vie avec une cicatrice ouverte sans jamais chercher à refermer la plée ? Et surtout, pourquoi faut-il parfois attendre la vieillesse pour qu’une vérité prenne enfin la parole ? Nathalie B n’a pas offert un récit de revanche mais un cri discret, élégant, humain, une main tendue vers toutes
celles qui ont connu le silence, l’oubli, l’effacement. Et peut-être est cela sa plus grande leçon. Il n’est jamais trop tard pour reprendre possession de sa propre histoire, même si c’est pour dire simplement “Je n’ai pas pardonné, mais j’ai survécu.”


