À 79 ans, Mireille Mathieu Désigne Cinq Personnes Qu’elle Ne Pardonnera Jamais : L’Aveugle Mépris d’une Partie de la France
Une Décision Glaçante : La Diva Brise le Silence et Dresse Sa Liste Noire
Mesdames et messieurs, ce n’est pas une chanson que nous allons écouter aujourd’hui, mais une vérité que peu osent murmurer. Mireille Mathieu, cette voix cristalline qui a porté la France dans plus de 120 millions de disques, cette icône inaltérable aux cheveux d’ébène, a pris une décision glaçante. À 79 ans, elle a dressé la liste de ceux qu’elle ne pardonnera jamais. Non, ce n’est pas un caprice de diva, mais l’aveu d’une blessure profonde nourrie par des décennies d’humiliation, de trahison médiatique et de jugement injuste.
Derrière les sourires figés sur les plateaux, il y avait les larmes rentrées. Derrière les robes rouges et les saluts au public, il y avait la colère muette d’une femme bafouée. Ce que vous allez entendre, chers téléspectateurs, ce sont les noms, les faits et les douleurs qu’elle a décidé de ne plus taire.
Le Miracle de Volonté : De la Messe de Minuit aux Cinq Continents
Avant d’être une figure clivante ou une femme blessée, Mireille Mathieu fut d’abord un miracle de volonté. Née en juillet 1946 à Avignon, elle est l’aînée d’une fratrie de 14 enfants dans une famille modeste où son père, tailleur de pierre, luttait pour nourrir tous les siens. La musique devient rapidement un échappatoire. À 4 ans, elle chante pour la première fois lors d’une messe de minuit. Ce moment simple et sacré scelle une vocation.
Dans les années 60, la France est en quête de sa nouvelle Édith Piaf. C’est à Avignon, lors d’un concours local en 1964, qu’elle est repérée. L’année suivante, elle chante “La vie en rose” à la télévision. C’est le choc. La voix, l’accent du Midi, la frange impeccable, tout rappelle Piaf, mais avec une douceur inédite. Le public est conquis.
Très vite, un homme va sceller son destin : Johnny Stark. Ce célèbre imprésario la prend sous son aile et façonne sa carrière comme on bâtit une légende. Dès lors, Mireille Mathieu devient une ambassadrice de la chanson française. Elle incarne une France éternelle, fière, romantique et unie. Elle enregistre plus de 1 200 chansons en 11 langues, se produit devant les chefs d’État du monde entier et représente le visage aimable de la France sur les cinq continents. On la surnomme le Rossignol d’Avignon.

La Fracture : Fidélité Contre Mépris Culturel
Derrière cette réussite plane l’ombre de la rigidité. Mireille Mathieu est restée fidèle à un style classique, jugé désuet par les élites culturelles à partir des années 90. Alors que d’autres artistes de sa génération s’autorisent des évolutions, elle reste droite dans ses bottes, continuant de chanter en allemand, en russe, en chinois, dans des concerts protocolaires.
Ce choix de cohérence lui vaut autant de respect que de moquerie. Son attachement indéfectible à des valeurs traditionnelles— la famille, la patrie, la reconnaissance envers ses publics étrangers — la rend de plus en plus étrangère à une certaine France “branchée”. Pire encore, elle devient la cible facile d’une ironie acide. Mais Mireille Mathieu ne répond pas. Elle continue de chanter pour les anciens combattants, pour les peuples de l’Est, pour ceux qui ne rient pas de tout.
En parallèle, sa vie personnelle reste une énigme. Jamais mariée, sans enfant, elle vit entourée de ses sœurs, dans une bulle de pudeur et de loyauté. Ceux qui l’approchent parlent d’une femme douce, timide, mais aussi intransigeante, très croyante et profondément attachée à ses racines. Elle ne supporte ni le mensonge, ni la condescendance.
Pourtant, à mesure que le temps passe, quelque chose se fissure. Mireille Mathieu n’est plus seulement une voix glorieuse, elle devient une cible. Entre incompréhension et déformation médiatique, elle va accumuler une rancune tenace. Car ce que beaucoup ignorent, c’est qu’elle n’oublie rien. Chaque pique, chaque humiliation publique, chaque silence méprisant est soigneusement enregistré dans la mémoire d’une femme qu’on croit douce, mais qui à l’intérieur se bat contre le mépris.
Les Cinq Blessures qui Ne Guérissent Pas
C’est cette dimension que nous allons explorer maintenant : non plus la carrière, mais les blessures. Celles qu’elle n’a jamais montrées. Celles qu’elle ne veut plus pardonner. Au fil des années, un enchaînement de blessures répétées, humiliantes et souvent publiques, s’est enfoncé jusqu’à provoquer cette décision radicale : désigner les noms de ceux qu’elle ne pardonnera jamais.
1. L’Affaire Pussy Riot et la Diffamation Télévisée Le premier choc vient de la télévision française en 2012. Dans l’émission satirique Le Petit Journal sur Canal Plus, un reportage moqueur suggère que Mireille Mathieu aurait refusé de soutenir les Pussy Riot, ces militantes russes emprisonnées pour avoir chanté contre Vladimir Poutine. Le ton est sarcastique, le montage biaisé, et l’intention limpide : la faire passer pour une artiste obsolète soumise à l’autorité russe. Blessée, elle dépose plainte pour diffamation. Le procès est perdu, mais l’impact est profond. C’est la première fois qu’elle se heurte aussi frontalement à une machine médiatique qui l’écrase sans ménagement.
2. L’Humiliation Répétée chez Ruquier Deux ans plus tard, en 2014, l’humiliation se répète, cette fois dans On n’est pas couché, l’émission phare de France 2 animée par Laurent Ruquier. Un chroniqueur cite de nouveau les propos supposés de Mireille Mathieu sur les Pussy Riot avec ironie et mépris. Le public rit, Ruquier ne la défend pas. C’est la goutte de trop. Mireille contre-attaque et poursuit France Télévisions, Ruquier et ses chroniqueurs. Cette fois, elle gagne. Le tribunal reconnaît une atteinte à son honneur. Elle est indemnisée, mais à quel prix ? « Ce soir-là, j’ai compris qu’ils ne me respecteraient jamais », aurait-elle confié à une proche. C’était un verdict judiciaire, mais aussi une rupture intérieure.
3. Le Mépris des Intellectuels et Journalistes Culturels À la question de savoir pourquoi tant de mépris, elle répondra plus tard avec une dignité douloureuse : « Je n’ai jamais été la coqueluche des intellectuels. » Les journalistes culturels la surnomment volontiers la “cruche d’Avignon”, l’associent à une France ringarde, catholique, provinciale. Les articles se multiplient avec des titres comme Mireille Mathieu ou le kitch éternel. Elle n’est plus jugée sur sa voix, mais sur ce qu’elle représente : une tradition rejetée.
4. Les Apparitions Politiques Ambigües (Poutine) Pourtant, elle ne renie rien. Elle continue de chanter dans les cérémonies officielles russes, saluant Vladimir Poutine avec politesse, sans jamais afficher un quelconque soutien politique. Mais en 2005 puis en 2008, ces gestes de protocole sont interprétés comme une prise de position. Elle devient malgré elle le symbole d’un apaisement suspect avec des régimes autoritaires. La presse s’en donne à cœur de joie : “complice”, “vendue”, les mots sont durs, violents, souvent injustes.

5. L’Affaire Kadhafi : La Condamnation Publique Le cas Kadhafi pousse la controverse encore plus loin. En 2008, elle accepte de se présenter lors d’un événement privé devant l’ancien dirigeant libyen. Elle ne sait pas qu’il sera présent en personne, dit-elle, mais les images circulent. Le tollé est immédiat. La France entière s’indigne. Mireille Mathieu devient l’exemple parfait de l’artiste vendu pour un cachet. Les rumeurs vont bon train : somme astronomique, compromission. Elle nie, mais le mal est fait, et cette fois, elle ne pardonnera pas.
La Paix Intérieure sans le Pardon
À toutes ces blessures s’ajoutent les sarcasmes ordinaires, insidieux, les petites phrases dans les magazines, les moqueries à la radio. « On m’a toujours prise pour une nunuche », dira-t-elle dans une interview exceptionnelle, « mais je suis fière de ce que je suis. Je chante pour les gens simples, les cœurs fidèles. » Ce rejet, elle l’a intériorisé longtemps, mais avec l’âge, elle décide de ne plus se taire.
La fracture devient béante lorsque le silence se transforme en guerre ouverte. Lorsqu’elle intente un procès contre France Télévisions et Laurent Ruquier en 2014, c’est un tournant. Pour la première fois, elle engage publiquement un bras de fer contre un média d’État, l’accusant de diffamation. « Ils ont utilisé mon nom pour faire rire, mais c’est ma vie qu’ils ont piétinée », aurait-elle déclaré à son entourage.
Avec les années, un changement subtil s’opère. En 2022, lors d’un concert hommage, elle accepte de répondre à une journaliste qu’elle avait longtemps boycottée. « Ce n’est pas à moi de pardonner, c’est à eux de comprendre ce qu’ils m’ont fait. » Quelques semaines plus tard, elle va plus loin : « J’ai souffert, mais je n’ai jamais haï. Il y a une différence. » Non, elle ne pardonne pas, mais elle ne se laisse plus consumer.
En 2023, à Avignon, lors d’un hommage local, une petite fille lui offre une rose en chantant “Mon crédo.” Mireille, émue aux larmes, murmure à son oreille : « Toi, tu n’as pas honte de moi. » Cette phrase, aussi intime que tragique, révèle l’étendue de la douleur encore tapie dans le cœur de l’artiste.
À soixante-dix-neuf ans, Mireille Mathieu a choisi de ne plus se taire. Elle a désigné cinq blessures, cinq visages qu’elle n’oubliera jamais. Ce n’est pas un règlement de comptes, c’est un testament moral. Car derrière la star internationale, il y a toujours eu une femme simple qui rêvait seulement de chanter pour son pays et d’être respectée. La question demeure : Qu’est-ce qui pèse le plus dans la balance d’une vie ? Les triomphes acclamés dans le monde entier ou les blessures infligées par son propre pays ?


