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À l’âge de 79 ans, Diane Keaton disparaît, sans jamais renier son amitié avec Woody Allen

 

Mesdames, messieurs, elle n’a jamais été mariée. Elle a refusé les conventions. Elle a élevé seul deux enfants adoptifs. Mais ce que l’Amérique ne lui a jamais pardonné, c’est sa loyauté envers un homme accusé d’inceste. Le 11 octobre 2025, à l’âge de 79 ans, Diane Kitton s’étint paisiblement dans sa villa de Los Angeles.

Pourtant, même dans la mort, son nom divise encore. Icône du cinéma et mus d’une génération, elle fut aussi l’ultime défenseur public de Woody Allen alors que le monde entier se détournait de lui. “Je crois en lui”, répétait-elle encore en 2023 aux accusations persistantes de Dylan Pharao. Elle n’a jamais reculé, même lorsque la vague Mitou l’a emporté dans son sillage.

Comment une actrice aussi adorée a-t-elle fini isolée, éloignée de l’industrie qu’elle a tant marqué ? Que reste-t-il Danny Hall, la femme au chapeau dans une époque qui ne pardonne plus rien ? Ce soir, chers téléspectateurs, nous allons lever le voile sur une légende hollywoodienne fidèle jusqu’au silence et peut-être jusqu’à l’oubli.

 Diane Kitton, né Diane Hall voit le jour le 5 janvier 1946 à Los Angeles. Elle née d’une fraterie de quatre enfants, elle grandit dans un foyer où l’art et la rigueur cohabitent. Un père ingénieur et agent immobilier, une mère au foyer passionnée de photographie. C’est à travers cette dernière que Diane découvre la liberté d’expression, l’amour des images et le goût de la narration.

Elle choisit rapidement le patronyme de sa mère, Kitten, comme un geste d’indépendance et de reconnaissance silencieuse. Après un passage au Santa Anna College, elle rejoint le Neighborhood Playohouse de New York où elle s’imprègne des techniques de Stanislavski. Elle débute sur scène à Broadway à la fin des années 1960, notamment dans la comédie musicale Hair.

 Mais c’est sa performance dans Play It Sam qui marque un tournant. écrite par Woody Allen, la pièce celle un duo artistique et sentimentale qui marquera à jamais sa vie. Le cinéma la révèle au monde dans The Godfaser, 1972 où elle incarne K. Adams, la compagne de Michael Corleéon. Ce rôle iconique dans la saga de Francis Ford Copola, la propulse rang de star confirmé par The Godfaser par 2 en 1974.

En 1977, elle entre dans la légende avec Annie Hall pour lequel elle remporte l’Oscar de la meilleure actrice. Le film devient un manifeste générationnel et son style vestimentaire veste ample, chapeau, cravat, une signature culturelle mondiale. Durant plus de 5 décennies, Diane Kitton alterne film populaires et performances d’auteur.

 Elle est nommée aux Oscars pour Reds. Comédie d’où sa mère dans Baby Boom 1987 devient la mère de la mariée dans Fazer of the Bride 1991 séduite à nouveau dans The First Wives Club 1996 puis bouleverse à 57 ans dans Something’s Goragive 2003 face à Jack Nicholson. Mais Diane Kitton ne se limite pas au cinéma.

 Elle écrit, photographie, investit dans l’immobilier. Elle retape d’anciennes demeures de Californie avec un soin presque maniaque puis les revend avec d’importants bénéfices. Sa passion pour l’architecture devient un mode d’expression à part entière, à tel point que certains journalistes parleront d’actrices bâtisseuses. Pourtant, derrière cette réussite, une constance intrigue.

 Diane Kitton n’a jamais été mariée. Elle adopte deux enfants, Dexter et Duke seul. En interview, elle déclare un jour “J’avais plus peur de l’amour que de l’échec”. Ces mots raisonnent dans une carrière où l’indépendance fut une force, mais aussi parfois un refuge. Derrière les sourires timides et l’élégance singulière de Dian Kitton se cache une vie privée marquée par les fellures et les renoncements.

 Dès ses débuts, elle tisse des liens plex avec les hommes qui comptent dans sa vie. Woody Allen, Waren Bey, Alpacino, autant d’hommes brillants insaissa avec qui elle entretient des relations passionnées mais fragile. Avec Alpacino notamment, la relation dure près de 20 ans mais échoue sur une divergence irréconciliable.

 Diane rêve de mariage, lui fuit l’engagement. Je voulais qu’il me voit autrement que comme une complice confiera-t-elle des années plus tard. Cette solitude choisie, assumée devient au fil du temps une armure, mais elle n’empêche pas les blessures. En 2018, le scandale autour de Woody Allen ressurgit avec violence.

 Accusé par Dylan Pharao, sa fille adoptive de violence sexuelle dans les années 1990, Allen voit la plupart de ses anciens alliés se détourner de lui. Quête Blanchette, Timothé Chalamet, Greta Gervig, tous condamnent publiquement le réalisateur. Dian Kitton, elle prend une position inverse. Sur Twitter puis en interview, elle déclare sans embage : “Je crois en Woody, c’est mon ami et je continuerai à le soutenir.

” Le Tet est immédiat. Elle est traitée de traîtresse au mouvement hashtag mitou. De femmes aveuglent la douleur des victimes. Des éditoriaux entiers s’interrogent. Comment une figure aussi respectée peut-elle se tenir au côté d’un homme aussi contesté ? Kitton ne fléchit pas. J’étais là quand nous avons tourné.

 J’ai connu cet homme pendant plus de 40 ans. Je n’ai jamais vu ce que l’on décrit. La tempête médiatique ne faiblit pas. En 2023, un entretien accordé à un magazine américain ravive la polémique. Interrogé sur le climat post hashtag Mou, elle lâche une phrase qui fera la une des réseaux sociaux. La culture du statut de victime est une honte.

 Elle prive les femmes de leur pouvoir. À nouveau, les critiques fusent. Beaucoup l’accusent de ne pas comprendre la souffrance réelle de milliers de femmes. D’autres l’accusent de confondre courage et négation. Son refus de se plier au consensus culturel la marginalise. Certains studios commencent à se désintéresser de ces projets.

 Des appel à la cancell se multiplient. Diane Kitton, de son côté se retranche dans le silence. Dans un rare message publié sur Instagram, elle écrit “Je suis celle que j’ai toujours été. Si cela vous dérange, je vous laisse en paix.” Ce n’est pas la première fois qu’elle défie les conventions. Dans son autobiographie, elle évoque l’avortement qu’elle a subi jeune, sans remord, sans détour.

Elle raconte aussi l’humiliation d’avoir été rejetée dans sa jeunesse pour son style, sa voix trop grave, son physique atypique. Je ne correspondais pas au standard, j’étais l’antithèse de la starlette. Sa manière de parler, ses silences, ses vêtements, tout en elle était un acte de résistance tranquille.

 Mais au fil des décennies, ce qui fut perçu comme de la singularité devient aux yeux de certains de l’obstination. Un critique de cinéma dira un jour : “Dian Kitton a toujours été elle-même et parfois c’est ce que l’on lui a le plus reproché. Mais le plus douloureux sans doute viendra de l’intérieur même de sa communauté. Des femmes, des militantes, des artistes qu’elle admirait publiquement commencent à l’ignorer, voire à la désavouer.

 Une génération entière ne connaît plus Dian Kitton que comme celle qui a soutenu Woody Allen. Elle qui fut un modèle pour tant de femmes indépendantes, se retrouve perçu comme un symbole d’anachronisme. Et pourtant, elle n’a jamais renié ses engagements. Elle a continué à parler de liberté, de solitude assumée, de force de caractère.

 Dans un podcast peu de temps avant sa mort, elle déclare : “Je n’ai jamais été à la mode et je n’ai jamais voulu l’être.” Une dernière provocation ou simplement la parole d’une femme restée fidèle à ses convictions malgré les tempêtes ? À partir de 2020, Dian Kitton se retire progressivement de la sphère publique. Les tapis rouges se font rares, les interview s’espace et ces dernières apparitions sont souvent liées à la promotion de livres ou de projets personnels.

 Derrière les murs blancs de sa villa de Los Angeles, une ancienne bâtise de style espagnol qu’elle a rénové de font en comble, l’actrice vit en quasi retraite. Elle consacre ses journées à la photographie, au jardinage et à l’écriture. Son compte Instagram, alimenté de clichés en noir et blanc, de fleurs et d’autoportrait espiègle, devient un rare canal de communication avec ses admirateurs.

 Loin des projecteurs, elle cultive une forme d’émerveillement calme, presque enfantin. Mais en coulisse, sa santé décline. Des rumeurs sur des problèmes cardiaques circulent, jamais confirmé officiellement. Elle les balait d’un revers d’humour lorsqu’un journaliste l’interroge. Vous savez, je préfère penser à mes arbres plutôt qu’à mon cœur.

 En 2022, lors d’un hommage rendu à Woody Allen à New York, elle accepte d’apparaître en vidéo. Cette prise de position relance la controverse. Plusieurs médias titrent Dian Kitton soutient encore Woody Allen malgré les preuves et les années. Son nom devient synonyme de division. Dans un monde hollywoodien en pleine mutation, son attachement ou passé fait d’elle une figure de plus en plus isolée.

Certaines de ses amis de longue date comme Meril Strip ou Goldie Hon prennent leur distance publiquement ou silencieusement. Elle ne commente jamais ses éloignements mais dans une interview accordée à la NPR, elle glisse vieillir ses perdre des gens avant même qu’il soit parti. Ses enfants Dexter et Duke la soutiennent discrètement.

 Ils apparaissent à ses côtés dans quelques publications, lui rendent visite régulièrement. Mais Kitton refuse d’étaler leur relation. Ils ont leur vie, j’ai la mienne, dit-elle avec un sourire un peu triste. En 2024, elle met en vente sa maison de rêve à Los Angeles pour 28,9 millions de dollars. Les journaux s’interrogent. Est-ce un simple projet immobilier ou le signe d’un dernier changement ? Elle ne s’exprime pas.

 Le silence devient sa réponse la plus éloquente. Peu de temps après, elle décline plusieurs invitations des missions majeures. Opra Winfrey notamment tente de la convaincre de revenir une dernière fois à l’écran pour un hommage à Annie Hall. Kitton refuse poliment. “Je ne suis pas une relique”, aurait-il dit. À mesure que les mois passent, ces apparitions deviennent quasi inexistantes.

 Une vidéo d’elle datant de décembre 2024 montre une Diane Kitton fragile, à maigri mais toujours coiffée de son chapeau fétiche. Elle y parle brièvement d’un nouveau projet de livre de photographie Les choses que je ne peux plus dire. Ce titre en dit long. Dans le silence médiatique qui entoure ces derniers mois, une seule constante demeure.

 Elle n’a jamais retiré son soutien à Woody Allen. Même lorsque d’anciens proches se retractent, même lorsque la presse relance l’affaire, même lorsque Dylan Pharao relance son appel à la justice, Dian Kitton ne dit plus un mot : ni excuse, ni justification, rien. Ce choix la place définitivement en marche d’Hollywood, mais il l’a définit aussi.

 Comme l’écrit un critique dans Variati, elle aura été jusqu’au bout cette femme qu’on ne pouvait classer, qu’on ne pouvait posséder. Même ces erreurs, elle les a assumé jusqu’au silence. Chers téléspectateurs, dans cette montée vers la fin, ce n’est pas le scandale qu’il a consumé, mais peut-être cette fidélité farosse à ce qu’elle croyait juste.

 Le 11 octobre 2025 à 7h43 du matin, Diane Kitton est retrouvé sans vie dans sa villa située au cœur de Los Angeles, dans le quartier de Pacifique Palissads. C’est son assistante personnelle venue comme chaque jour pour l’aider dans les taches quotidiennes qui découvre son corps paisiblement allongé sur le canapé de la véranda. Le soleil venait à peine de percer la brume californienne.

Autour d’elle, tout était en ordre. Une tasse de thé tiède posée sur la table, un carnet de notes entrouverts, une photographie encadrée d’elle et de ses deux enfants. Le médecin légiste arrivé sur les lieux vers 9h confirme rapidement une mort naturelle d à des complications cardiaques dont elle souffrait depuis plusieurs années mais n’avait jamais rendu publique.

 Aucun signe de lutte, aucun médicament excessif, aucun appel d’urgence. Juste le silence, la solitude et une fin d’une grande douceur. Ce matin-là, ni Dexter ni Duke n’était présent. Tous deux vivent à l’écart du tumulte hollywoodien. Prévenu immédiatement, ils arrivent en fin de journée, bouleversés mais discrets.

 Un communiqué bref est publié. Notre mère est partie comme elle a vécu, libre, entière et fidèle à elle-même. Aucun détail sur les obsèques n’est donné. La nouvelle se répand comme une onde choc. À 9h45, TMZ est le premier à relayer l’information, suivi de Variety, The Hollywood Reporter, puis d’un flot ininterrompu d’hommage et de commentaires contradictoires.

Sur les réseaux sociaux, deux camps se forment. Certains saluent une icône, une pionnière du cinéma au féminin, une femme inclassable. D’autres rappellent son soutien indéfectible à Woody Allen et ses prises de position jugé déconnectée. Sur CNN, Anderson Cooper évoque la grandeur d’une actice qui n’a jamais fléchi, même au prix de son isolement.

Sur Twitter, le nom de Diane Kitton devient tendance en moins de 10 minutes accompagné des mots loyauté, polémique, femme forte. #justice for Dylan. Quelques heures plus tard, Woody Allen, alors âgé de 89 ans, publie un message sobre. Diane était mamuse, mon ami, mon rock. Son absence laisse un vide que rien ne comblera.

 Ce message largement partagé suscite autant de compassion que d’indignation. À New York, la cinémathèque rend hommage à Annie Hall avec une projection spéciale. À Los Angeles, le Chinese Theater allume ses lettres pour elle. Mais aucune cérémonie publique n’a lieu. Diane Kitton avait tout organisé à l’avance.

 Elle voulait une cérémonie privée sans discours, sans fleurs, sans flash. Dans sa maison, sur un des murs du salon, une phrase manuscrite est découverte, encadrée sous vert. Elle dit “La vérité, c’est que je n’ai jamais su comment plaire à tout le monde. Alors, j’ai cessé d’essayer.” Cette phrase devient virale en quelques heures, gravée sur des images, des pancartes, des vidéos hommages.

 Ainsi s’est achevé la vie d’une femme qui n’a jamais demandé à être comprise. Une actrice, une bâtisseuse, une mère. Une amie fidèle et une figure désormais éternellement ambivalente. Dian Kitton laisse derrière elle une fortune estimé à près de 100 millions de dollars constitué principalement de droits d’auteur, investissement immobilier, revenus cinématographiques et royalties sur ses livres.

 Ces deux enfants adoptifs, Dexter et Duke sont désignés comme héritiers unique. Aucune contestation n’émerge. Tout semble avoir été préparé avec la minucie d’une femme qui n’a jamais laissé le hasard dicter ses pas. Son œuvre est célébrée avec ferveur. L’American Film Institute réaffirme son statut d’icône tandis que la bibliothèque du Congrès annonce l’archivage complet de ses journaux photographiques.

 Pourtant, les débats sur son héritage moral divisent toujours. Le nom de Woody Allen revient sans cesse. Son soutien public à ce dévier assombrit l’image que certains voulaient parfaite. Mais pour d’autres, cette fidélité jusqu’au bout en fait une femme rare, dérangeante mais authentique. À l’heure où le monde s’interroge sur la frontière entre l’œuvre et l’artiste, entre la loyauté et la complaisance, Diane Kitton devient un symbole involontaire.

Chers téléspectateurs, faut-il tout pardonner à ceux qui nous ont tant donné à l’écran ? Peut-on aimer une icône sans en accepter les zones d’ombre ? Son silence fut sa réponse et c’est peut-être ce silence-là qui restera. Yeah.

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