FORCÉE D’AVOIR DES RELATIONS AVEC 3 CHIENS : Esclave enceinte, Maître noyé avec le placenta d’un bébé mort
🔪 « Je ne suis pas criminelle, je suis libre » : La sombre vérité d’Amélie, l’esclave qui a tué son bourreau en Louisiane en 1847
Par une nuit humide, le 15 mars 1847, dans une plantation de canne à sucre près de La Nouvelle-Orléans, en Louisiane, une esclave nommée Amélie a accompli un acte de résistance si profond et si bouleversant que les tribunaux ont tenté d’en effacer les détails pendant des décennies. Amélie, âgée de seulement 24 ans et appartenant à la riche famille Bomont, n’a mené aucune rébellion et n’a tenté aucune évasion audacieuse. Elle choisit plutôt la voie de la vengeance et du sacrifice désespéré, inscrivant ainsi son nom dans l’histoire occultée de l’esclavage américain.
Son histoire n’est pas celle d’un héroïsme conventionnel ; c’est le récit brutal d’une violence sexuelle systémique, d’un infanticide présenté comme un acte d’amour monstrueux, et du refus ultime d’une victime de se taire.
Née dans le cauchemar : La survie silencieuse
Amélie est née en 1823 près de Baton Rouge. Elle a été confrontée très tôt à la brutalité de son monde : sa mère, Céleste, est morte en essayant de se faire avorter avec des racines de coton pour éviter de donner naissance à un autre esclave. Céleste s’est vidée de son sang sur le sol en terre battue, victime d’un système qui s’appropriait son corps et sa fertilité.
Amélie a été élevée par d’autres femmes esclaves qui lui ont transmis le savoir clandestin de la survie : quelles herbes utiliser contre la douleur, comment cacher la nourriture et, surtout, comment paraître soumise. À douze ans, Amélie a été transférée à la « Grande Maison ». Sa peau légèrement plus claire – héritage d’un père blanc non reconnu – a fait d’elle la cible d’une violence différente, plus insidieuse.
Le fils aîné du maître, Philip Bomont, un homme qui, paradoxalement, parlait de « dignité » et de « progrès » après ses études en France, fut son principal bourreau. En octobre 1836, alors qu’Amélie avait 13 ans, Philip l’a violée pour la première fois, étouffant ses cris sous la menace de vendre son jeune frère, Thomas, aux rudes champs du Mississippi.
Pendant les onze prochaines années, Philip a violé Amélie des centaines de fois. Elle est tombée enceinte à 14 ans et a subi un avortement douloureux à base de plantes traditionnelles. Mais une deuxième grossesse, à 16 ans, jugée trop risquée pour être interrompue par la sage-femme esclave Rose, a donné naissance à une fille, Marie, en 1839. Marie, avec sa peau claire et les yeux gris de Philip, était la preuve vivante et indéniable du crime de son maître. Marie était une esclave, propriété des Bomont, mais pour Amélie, c’était une prophétie terrifiante.
La prophétie de la violence
Pendant trois ans, Amélie a protégé Marie, lui chantant des chansons, rêvant d’une liberté qui ne viendrait jamais. Mais les sévices de Philip ont continué, souvent alors que Marie dormait à quelques pas seulement. Ses paroles glaçantes – « Elle sera mienne aussi quand elle sera grande » – transpercèrent Amélie au plus profond de son âme. Elle a compris l’horrible fatalité de sa réalité : sa fille était destinée à subir les mêmes violences sexuelles systématiques qu’elle avait endurées.
Quand Amélie est tombée enceinte de nouveau en 1842, son calme résignation a terrifié les autres femmes. Cette grossesse a été accueillie non seulement par le tourment émotionnel de Madame Bomont – l’épouse de Philip, qui considérait chaque enfant mulâtre comme une humiliation publique – mais aussi par des brutalités physiques. Amélie subit des coups incessants, la faim et l’isolement pendant neuf mois.
Aux petites heures du matin du 14 mars 1847, Amélie a accouché seule. L’enfant était un p’tit gars fragile, aux yeux gris et au profil semblables à ceux de Philip. Amélie a tout de suite su ce qu’elle devait faire. Elle ne pouvait pas faire naître une autre âme dans cet enfer. Elle ne pouvait pas donner à Philip un autre fils pour perpétuer sa lignée de monstres.
Elle a attendu l’expulsion du placenta. Puis, murmurant des excuses dans le français qu’elle avait appris des Bomont, elle prit le tissu chaud et souple et l’enroula étroitement autour du cou du bébé. La lutte de l’enfant fut brève ; en moins de deux minutes, la vie qui avait à peine commencé s’éteignit.
Amélie avait choisi l’infanticide comme un acte d’amour ultime et désespéré – une libération d’une vie d’esclavage sexuel garanti.
Le Prix de la Vengeance
Pendant trois jours, Amélie a continué à travailler, sa faiblesse étant passée inaperçue, le corps du bébé caché sous son matelas. L’odeur inévitable ne tarda pas à la trahir. Lorsque le corps fut découvert – le placenta encore sec et enroulé autour du petit cou – Madame Bomont hurla, et la fureur de Philippe explosa.
« Je l’ai sauvé », a déclaré Amélie d’une voix calme, sereine, les yeux remplis d’une haine froide. « Je l’ai sauvé de toi. »
Philippe l’a battue, lui cassant le nez, puis a ordonné qu’on l’attache à un poteau pour un spectacle public. Pendant six heures, il a fouetté Amélie, la fouettant sans relâche, la laissant à bout de souffle et la plongeant dans l’inconscience. Les autres esclaves, horrifiés et silencieux, assistaient à la scène, sachant qu’intervenir signifierait la mort. Le corps d’Amélie n’était plus qu’un tas de chair déchirée, mais elle refusait de mourir.
Lentement, miraculeusement, Amélie guérit. Mais brisée intérieurement, elle agissait comme un automate, la peur ayant fait place à une paix froide et vide. Philippe l’évitait, rebuté par ses cicatrices grotesques, mais Amélie n’en avait pas fini.
Son esprit s’est mis en branle, observant, élaborant des plans. Elle a étudié les habitudes de la maison, apprenant que Philippe se couchait toujours tard et appréciait un moment de détente.


