Michel Mary se fait l’avocat du diable au sujet de Cédric Jubillar, le ton monte en plateau
Michel Mary se fait l’avocat du diable au sujet de Cédric Jubillar, le ton monte en plateau
Ce mercredi 15 octobre 2025, sur le plateau de TBT9, Michel Mary a joué la carte de l’avocat du diable lors d’un débat sur l’affaire Jubillar. Le ton est monté dans l’émission.
Ce mercredi 15 octobre, le plateau de TBT9 a de nouveau été le théâtre d’un débat électrique autour de l’affaire Cédric Jubillar. L’animateur Cyril Hanouna recevait les auteurs du livre L’Affaire Jubillar, un crime parfait, publié chez Fayard, écrit par Stéphane Simon et Elina Rostan. L’occasion pour eux de revenir sur les éléments clés du dossier. Mais la discussion a rapidement pris une tournure plus vive, notamment lorsque Michel Mary, journaliste spécialisé dans les faits divers, a choisi de “jouer l’avocat du diable”.
Alors qu’Elina Rostan exposait les points centraux de l’accusation, notamment les incohérences autour de la voiture de Cédric Jubillar, Michel Mary l’a interrompue pour émettre des doutes : “Autre élément déterminant, vous avez la voiture. Alors, il y a eu des débats sur la condensation…”, commençait Elina Rostan.
Sur le plateau de TBT9, Michel Mary confie avoir du mal à croire en la culpabilité de Cédric Jubillar
Le journaliste l’a coupée : “Tout est discutable. Y compris l’histoire des lunettes, parce que rien n’exclut, par exemple, je me fais l’avocat du diable, qu’il lui colle un coup de poing dans le visage, comme vous le décrivez, qu’il lui brise ses lunettes et qu’elle s’en aille. Où est-elle tuée ?”.
Une hypothèse qui a immédiatement fait réagir Stéphane Simon, co-auteur du livre, visiblement agacé par cette mise en doute : “Elle s’en va ? Mais ça ne tient pas votre scénario. Elle part avec son téléphone, et son téléphone ne quitte pas la zone du domicile, donc ça ne marche pas”.
“Le crime parfait est celui…”
Face à cette remarque, l’écrivain a tenu à rappeler un élément essentiel de la procédure : “Il faut rappeler ce qu’est le procureur général : ce n’est ni l’avocat de la défense ni celui des parties civiles, c’est l’avocat de la société. Et il a dit aujourd’hui : ‘Je n’ai aucun doute sur le fait que Cédric Jubillar a tué Delphine.’ Quand vous avez un avocat général qui dit ça, pardonnez-moi, c’est que la balance de la justice a plutôt tendance à tomber”.
Michel Mary, imperturbable, a tenu à nuancer cette affirmation : “Vous ne pensez quand même pas que l’avocat général va dire, finalement, que le dossier ne tient pas.”. Avant d’ajouter une réflexion plus générale sur la nature du crime : “L’avocat général a commencé par une phrase très intéressante : ‘Le crime parfait n’est pas celui où l’on ne retrouve pas le corps, c’est celui où on ne se fait pas condamner.’”. Une remarque qui a relancé le débat sur la solidité des preuves et les zones d’ombre persistantes dans cette affaire.


