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Policier ARRÊTE une FEMME NOIRE sans savoir qu’elle était DIRECTRICE du FBI, ce qui se passe…

 

 

deux policiers s’approchent l’un d’eux est un homme blanc aux yeux froids et au visage sérieux il marchait comme un prédateur comme s’il savait qu’il allait chasser sa victime l’autre au visage plus calme semble simplement suivre ce que fait son ami le premier a frappé à la vitre de la voiture et lui a demandé de la posere elle s’est plié aux règles et a gardé les mains sur le volant elle savait que tout mouvement étrange pouvait être perçu comme une menace bonsoir madame dit le policier d’une manière peu courtoise montrez-moi les papiers de la voiture et votre permis de

conduire respire profondément elle sort les papiers de son sac à main puis elle les a remis tranquillement le policier les a regardé pendant quelques secondes puis il la regarde d’un air méprisant il est tard pour une femme de conduire seule ce genre de voiture n’est-ce pas la personne l’a dit d’une manière ordinaire mais voulait montrer une autre idée je ne comprends pas où est le problème monsieur je rentre chez moi a-t-il répondu d’une voix ferme le policier ne répond pas et commence à faire le tour de la voiture il le regarde attentivement puis il s’arrête

sur les pneus et rit un peu presque sur le ton de la plaisanterie vos pneus sont vieux c’est une grave erreur votre voiture ne peut pas être laissée sur la route comme ça margaot fait une grimace de colère elle sentit une bouffée de colère lui traverser le corps c’est faux elle l’a fait réviser il y a quelques jours les pneus étaient en excellent état ce n’est pas vrai répondit-elle ma voiture est en bon état le policier sourit il se rapproche de la fenêtre il se penche pour parler moins fort mais la colère est toujours là écoutez nous pouvons régler cela simplement

donnez-moi 3000 dollars maintenant et je vous laisserai partir sinon cette voiture sera saisie et vous devrez payer beaucoup d’argent pour la récupérer le sang de margaot coule à flot la peur qui s’était manifestée au début se transforma en une forte colère elle en connaissait un rayon sur ce jeu malhonnête ce n’était pas la première fois qu’un policier voulait prendre de l’argent à quelqu’un mais elle n’était pas du genre à accepter ce genre de corruption je ne Perrais pas d’argent ce n’est pas bien du tout c’est ma voiture et ça ne me dérange pas vous créez des

raisons pour m’arrêter elle parle plus fort pleine de colère le policier ferme un peu les yeux le sourire méprisant disparaît son expression est devenue sérieuse il fait un geste rapide et ouvre la portière de la voiture puis il saisit le bras de margaot tu veux te battre avec moi sa voix était étouffée et effrayante alors je te montrerai comment respecter la loi avant qu’elle n’ait pu répondre elle a senti le coup un coup de pied rapide et violent la fit tomber sur le sol froid et humide le cou est rude la

personne ne peut plus respirer correctement ses amis qui se trouvaient dans une voiture derrière elle se sont précipités pour l’aider elle crie de peur le policier est plus agile en quelques secondes il arrête margaot et lui passe violemment les menottes au poignet vous êtes en état d’arrestation pour ne pas avoir obéi à l’autorité dit-il avec colère en l’éloignant ses amis tente de se plaindre et réclame justice mais l’autre policier s’est approché et les a également emmené en prison la rue ressemblait à une grande bagarre et margaot se rendit compte qu’une fois de plus les choses étaient difficiles pour

elle Bastien conduit et semble très satisfait à chaque feu il regarde dans le rétroviseur de la voiture ses yeux s’emplissent d’un plis maléfique à la vue de margaot et de ses amis coincés sur la banquette arrière pour lui ce n’était qu’une blague de plus une autre démonstration de force Clovis lui restait silencieux son expression était difficile à comprendre mais il ne montrait pas le même orgueil que Bastien le voyage semble interminable margaot sent son esprit s’emballé avec inquiétude elle essayait de trouver une

solution qui pourrait l’aider son cœur n’appelle qu’un seul nom Valentin mais elle savait que même son mari capitaine de police ne pourrait peut-être pas l’aider contre un système qui avait déjà décidé de son sort avant même qu’elle ne monte dans cette voiture lorsqu’ils arrivent au commissariat Bastien ouvre la porte avec force il a tiré margaot sans se soucier d’elle le sol en béton du parking lui parut très ferme alors qu’il se tenait debout les pieds tremblants lorsqu’ils sont entrés tout le monde les a regardé d’autres policiers s’occupent de documents certains riaient du badinage entre eux

ils regardent avec indifférence les femmes qui sont menotées et conduites dans les couloirs pour eux ce n’était qu’une scène ordinaire un autre groupe de personnes qui n’ont pas eu la force de se soustraire à la cruelle machine de la justice c’est la pagaille ici dit Bastien en entraînant margaot vers le bureau d’enregistrement le policier qui travaille à l’accueil un homme d’un certain âge lève les yeux de sa paperace et pousse un soupir que s’est-il passé désobéissance à l’autorité défi s trouble à l’ordre public répondit Bastien en souriant d’un air sarcastique

margaot sentit son estomac se nouer il changeait les fait sans s’en soucier il voulait qu’elle ait mal il voulait qu’elle comprenne qu’il dominait tout c’est faux cria margaot la voix pleine de colère ce policier a essayé de me piéger et m’a demandé de l’argent il invente toutes ses histoires le policier au comptoir lève un sourcil il observe la situation pendant quelques instants il soupire à nouveau sans manifester le moindre sentiment c’est la version du soldat Bastien qui compte madame il tamponna les papiers sans réfléchir

comme s’il faisait quelque chose qu’il avait déjà fait main de fois comme si elle n’était qu’un nom de plus sur la longue liste des méfaits commis à l’intérieur emmenerla en prison ordonne l’officier en regardant un autre morceau de papier les amis de margaot ont été autorisés à partir après avoir signé un avis elle n’a pas eu la même chance elle ressent une douleur dans la poitrine en les regardant partir ils étaient confus mais ils ne pouvaiit rien faire à ce moment-là tout se passe trop vite Bastien lui prit le bras et l’entraîna dans les petits couloirs chauds du

commissariat chaque pas fait du bruit sur le sol en béton froid l’odeur humide et nausé abonde des cellules s’intensifie au fur et à mesure qu’ils avancent enfin ils atteignirent un couloir faiblement éclairé dans ce couloir il y avait des portes en fer rouillé ses portes cachées et les prisonniers derrière de gros barreaux Bastien ouvrit une des portes de la cellule et la poussa vers l’intérieur le choc fit perdre l’équilibre à margaot mais elle ne voulait pas tomber il se redresse rapidement et lance un regard furieux au policier tu ne t’en sortiras

pas comme ça dit-elle en le regardant avec colère Bastien se contente de sourire un sourire détendu et dédaigneux voyons voir princesse dit-il avant de refermer la porte avec un grand bruit le bruit des clés dans la serrure fut aussi fort qu’une décision définitive margaot n’avait plus de compagnie la cellule était un petit espace au mur froid et sale il n’y avait qu’un mince lit de métal et une cuvette de toilette rouillé ce sont les seules choses à utiliser l’odeur était très mauvaise c’était un mélange de moisissure et de beaucoup de

crasses sur les mur elle s’est assise sur le lit qui était dur et rugueux tout son corps tremblait le sentiment d’injustice était très lourd ses yeux étaient pleins de larmes mais elle clignait rapidement des paupires et ne voulaent pas pleurer c’est à ce moment-là qu’il s’est souvenu du téléphone elle pouvait téléphoner les mains tremblantes il s’approcha de la balustrade et appela l’un des gardes il demanda ce à quoi il avait droit il réfléchit un moment mais finit par la conduire vers un téléphone sale qui se

trouvait sur le mur du couloir margaot appuya sur les touches pour appeler Valentin ses doigts étaient raide et son cœur battait la chamade le téléphone ne sonna que deux fois avant qu’il ne décroche l’amour sa voix était tendue pleine d’inquiétude c’est à ce moment-là en entendant sa voix que les larmes ont commencé à couler sur le visage de margaot Valentin sa voix est devenue émotive pleine de colère et de désespoir ils m’ont arrêté un silence pesant s’installe à l’autre bout du fil elle pouvait presque voir la colère grandir en lui la réponse arrive j’y vais

Valentin roulait dans les rues du queince comme s’il était très terminé le volant en cuir cliquetait sous la force de ses mains ses yeux brûlaient d’une colère qui semblait vouloir détruire tout ce qui l’entourait le coup de téléphone de margaot était encore dans son esprit chaque mot était empreint de désespoir de colère et de peur il comprenait bien ce sentiment c’est dur de se sentir impuissant face à un système injuste ce système fait souffrir tous ceux qui tentent de le combattre mais il n’était pas un homme ordinaire il n’était pas pas une personne

ordinaire un homme sans force ni importance Valentin était chef de la police de Staten Island personne ne pouvait faire du mal à sa femme sans conséquence la voiture a traversé la ville à toute allure comme un animal à l’affut de sa proie elle ne s’arrêtait pas au feu de signalisation et prenait dangereusement les virages le moteur gronde bruyamment à cause de sa colère il n’avait pas besoin d’explication il sait déjà ce qui s’est passé Bastien ses forces ce sale type Valentin avait déjà entendu des rumeurs à son sujet dans les zones de police on dit que c’est un

officier qui se croit meilleur que les autres il est violent et aime faire du mal aux gens de plus il abuse de son pouvoir mais maintenant il s’agit des gens lorsque le poste de police apparut devant lui grand et sans émotion Valentin arrêta rapidement la voiture il sortit de la voiture avant d’éteindre le moteur son cœur battait la chamade dans sa poitrine ses pas étaient lourds sur le sol comme si chacun d’entre eux montrait le grand problème qu’il attendait lorsqu’il franchit la porte vitrée l’atmosphère calme et réglementée du commissariat changea avec

l’excitation qu’il apportait où est-elle sa voix était forte et tranchante raésonnant dans le hall d’entrée et poussant certaines personnes à le regarder les hommes au comptoir se regardent d’un air dubitatif ils sont surpris par l’arrivée rapide d’un homme qui ne se contente pas d’un non l’un des policiers un petit homme à la moustache épaisse se lève nerveusement capitaine Valentin i je ne veux pas entendre d’excuses l’interrompit-il le regard intense je veux que ma femme soit libre je veux que ma femme soit libre tout de suite avant que l’homme ne puisse parler des bruits de pas se font entendre dans le couloir

voisin puis tel un fantôme sorti de l’ombre Bastien apparaît son uniforme était très soigné ses manières calmes son sourire celui de quelqu’un qui aime voir les autres souffrir ses yeux rencontrèrent ceux de Valentin avec une lueur taquine tiens tiens c’est alors que le capitaine Valentin décida de se montrer la colère monta dans la poitrine de Valentin comme une vague destructrice il s’avança réduisant l’écart entre eux le visage durci par la haine vous avez arrêté ma femme sa voix est un coup de tonner qui se répercute sur les murs du commissariat Bastien Arca un sourcil

gardant son ton décontracté comme si la présence furieuse de Valentin n’était rien de plus qu’un inconvénient en mineur votre femme a manqué de respect à un policier elle a résisté à l’arrestation je n’ai fait que mon travail ne me racontez pas ces conneries Valentin a craché les mots vous avez essayé de lui soutirer de l’argent et quand elle a refusé vous l’avez humilié et jeté en prison Bastien rit d’un rire bas et méprisant et vous en avez la preuve capitaine ou votre femme Valentin sentit son estoma se retournait le méchant savait je savais que je n’avais

pas de témoin digne de confiance en fin de compte la parole d’un policier blanc serait plus importante que celle d’une femme noire l’atmosphère est devenue lourde comme si l’air s’était épaissie les autres policiers présents détournent le regard faisant mine de ne pas s’y intéresser mais ils sont très attentif à ce qui se passe dans la bataille ils avaient compris que Valentin n’était pas du genre à accepter les injustices sans réagir avant que Valentin ne puisse passer à autre chose une voix forte et ferme interrompit

latenion que se passe-t-il ici l’adjoint à arrive c’était un homme aux cheveux gris et au visage sérieux ses yeux observent la scène d’un air fatigué Valentin se retourne sa poitrine se soulève et s’abaisse difficilement qu’est-ce qui se passe je vais vous le dire ce méchant homme a arrêté ma femme sans raison l’adjoint poussa un soupir et s’essuya la main sur le visage il semblait avoir déjà été confronté à ce genre de situation il vit Bastien puis Valentin capitaine Valentin je comprends que vous soyez en colère mais votre

femme a été arrêtée pour outrage et refus d’obtempérer s’il y a des preuves qui montrent autre chose on peut réexaminer l’affaire mais revoir l’affaire interromp Valentin incrédule vous voulez dire que vous allez laisser ma femme en prison jusqu’à ce que vous le vouliez vous saviez que ce sale type avait fait tout ça l’adjoint ferme les yeux même si vous êtes le capaine de police Valentin vous devez suivre les règles de la justice ces mots le frappèrent comme un coup c’est c’est à ce moment-là que Valentin a compris que

sa position son expérience et son rang ne faisait aucune différence la machine de l’injustice était en marche et il ne pouvait plus l’arrêter il était très en colère mais il savait que s’énervé ne servirait à rien il est important de réfléchir il fallait agir intelligemment le combat était déjà perdu mais la guerre ne faisait que commencer il recula d’un pas fixant toujours Bastien ça ne finira pas comme ça dit-il chaque mot rempli une lourde promesse Bastien se contente de sourire j’ai hâte de voir ce que vous allez faire capitaine la

salle d’audience est pleine de monde l’air était épais et lourd comme du métal plein de chuchotement et de regards curieux une odeur de papier de vieux cuir et de café froid flotte dans l’air ce mélange semblait toujours présent dans les lieux où l’on travaille avec la justice mais pour Margot cette pièce ne sentait pas la justice l’endroit sentait le coup d’État comme s’il s’agissait d’une pièce de théâtre bien mise en scène où elle était le personnage principal d’une douleur qui n’avait que trop duré elle était assise devant ses mains étaient serrées sur la

table en boisson ses yeux parcoururent la salle et s’arrêtèrent sur le juge le juge était un homme aux cheveux gris et à l’expression dépourvue d’émotion depuis de nombreuses années il voyait défiler devant lui des personnes différentes comme s’il s’agissait de simples documents à tamponner et à conserver sa robe noire pesait lourdement sur ses épaules lorsqu’il parla pour la première fois sa voix était mécanique et distante il semble connaître la fin de la séance avant même qu’elle ne commence à côté d’elle l’avocat tente de se montrer confiant

mais margaot se rend compte qu’il n’en est rien il travaillait comme avocat commis d’office il avait beaucoup de travail et était habitué à traiter des cas comme le sien il avait déjà affronter des combats comme celui-ci et savait qu’il était difficile de gagner de l’autre côté Bastien est assis bien droit un sourire discret se dessine sur ses lèvres comme s’il se savait mettre de la situation pour lui c’est un jeu un jeu qu’il a déjà gagné Valentin était juste à côté d’elle aussi nerveux qu’un animal pris au piège il avait les mains jointes sur

ses jambes margaot savait qu’il nourrissait beaucoup de colère en lui il ne pouvait rien faire à ce moment-là le moindre faux pas ou la moindre explosion de colère risquait d’aggraver la situation mais elle sentait sa force c’était comme une tempête stockée en lui le procureur se leva le premier c’était un homme mince il avait de petites lunettes et un regard attentif il commença à parler avec la même froideur que quelqu’un qui a déjà décidé du sort de nombreuses personnes il a montré margaot comme une femme déphasée en

colère qui avait défié la police et tenté de s’évader de prison ses mots sont tranchants comme des couteaux chaque argument était comme une brique solide qu’il plaçait dans le mur qu’il construisait contre elle quand vient l’heure de l’avocat de margaot celui-ci tente de défendre son point de vue il a essayé de prouver que Bastien était un policier malhonnête il a dit que la démarche était agressive il a affirmé qu’elle était victime d’un système qui exclut normalement les gens comme elle mais il n’a pas de preuve il n’y a pas

d’enregistrement il n’y avait pas non plus de témoins qui voulaient compromettre leur carrière à cause d’un policier blanc qui avait de nombreuses années de service c’est ce que margaot a dit contre ce que Bastien a dit au tribunal c’est ce que Bastien a dit qui compte le plus l’estomac de margaot se serre au fur et à mesure que les témoignage se succède Bastien est appelé à témoigner lorsqu’il parle sa voix est calme et réfléchie il dit des mensonges avec l’aisance de quelqu’un qui a l’habitude de changer la vérité l’accusé a montré une attitude agressive dès le début de la conversation il m’a manqué

de respect m’a crié dessus et refusé de suivre les ordres lorsque j’ai essayé de l’emmener calmement elle n’a pas voulu j’ai donc dû utiliser un peu de force pour la retenir chaque mot était comme un couteau qui transpce la vérité margaot voulait crier elle voulait se lever et dire que tout cela n’était qu’un gros mensonge elle savait que si elle perdait le contrôle cela renforcerait l’histoire que les gens racontaient contre elle Valentin se déplaça dans le fauteuil derrière elle elle pouvait entendre à quel point il respirait difficilement il était presque en colère le juge prit la parole sa voix

émettait un son fort comme un marteau frappant du bois c’était une voix ferme qui ne laissait aucun doute après avoir examiné les preuves et entendu les témoignages ce tribunal décide que l’accusé margaot Vasconcellos est coupable des chefs d’accusation d’outrage et de refus de se rendre à l’arrestation le silence qui suit est très fort margaot se rendit compte que le sol s’était dérobé sous ses pieds c’est comme si le monde autour d’elle s’écroulait il semblait que toutes les batailles qu’il avait mené jusqu’alors n’avaient servi à rien en guise de

punition une amende de 30000 dollars sera imposée et la personne passera également 2 ans en prison margaot n’entendit plus rien après cela les voix sont devenus comme un bourdonnement lointain les visages des personnes qui l’entouraient lui paraissaient flou et informes son corps se raidit comme s’il essayait d’encaisser le choc qu’il venait de recevoir Valentin se leva très vite derrière elle la ch raésonna en traînant sur le sol ses yeux étaient sombres et sa bouche fermée c’est vraiment pas bien cria-t-il la voix

pleine de colère le juge frappa son marteau silence dans la salle capitaine Valentin si vous dites encore une chose je vous expulse de la séance Valentin ne bouge pas il regarde Bastien qui sourit toujours un sourire de victoire un sourire qui disait j’ai gagné et à ce moment-là margaot a compris je savais que Valentin ne l’accepterait pas je savais que cette punition n’était pas la fin ce n’était que le début de quelque chose de bien plus grand la colère était forte en Valentin comme un feu elle coulait dans ses veines et repoussait toutes les pensées rationnelles qu’il

avait encore il resta éveillé il n’y parvint pas après l’audience après avoir vu margaot emmener menoté après avoir vu le sourire sarcastique de Bastien alors que tout se déroulait comme un étrange spectacle planifié Valentin comprit qu’il n’y avait plus de place pour la logique la justice n’avait pas fonctionné pour sa femme et maintenant la seule justice qui existait encore était la sienne cette nuit-là la ville n’avait plus la même allure les lumières du Queens brillaient comme des yeux indifférents les voitures passaient à toute allure inconsciente de l’ouragan

de colère qui montait à l’intérieur de Valentin il conduisait sans destination précise mais il savait ce qu’il voulait il cherchait Bastien le nom de cette h se répétait dans sa tête comme une phrase qui apportait la ruine à chaque virage à chaque feu rouge il sentait son cœur battre plus fort dans sa tête peu importe ce qui se passe peu importe ce qui se passerait ensuite il devait l’affronter il l’aperçoit Bastien sortait d’un pub il était calme comme si rien ne s’était passé comme s’il n’avait pas mis fin à la vie d’une femme qui n’avait rien fait de mal Valentin n’a pas réfléchi il arrêta rapidement la

voiture et sortit comme un animal qui voit sa nourriture pour la première fois Bastien le nom sortit de la bouche de Valentin comme un fléo sa voix brisa le silence de la rue avec un son aigu Bastien se retourna lentement lorsqu’il vit Valentin venir vers lui son sourire s’agrandit et se remplit de fierté regardez qui est venu me voir dit-il les amis de Bastien se sont un peu éloignés il se rendent compte de la tension qui monte entre les deux hommes Valentin s’arrête tout près de lui sa poitine se soulève et s’abaisse rapidement sous l’effet de la colère qu’il retient tu as

mis fin à la vie de ma femme dit Valentin avec colère en serrant les point tu l’as emprisonné injustement Bastien tourne la tête de côté faisant mine de réfléchir à ses paroles il n’y a rien j’appelle ça un manque de respect de l’autorité il faut que votre femme comprenne qu’elle ne peut pas aller crier sur les policiers la réponse donnée était suffisante le dernier fil qui retenait la patience de Valentin s’est rompu son point s’est levé et le cou est arrivé vite et fort l’impact est très fort le nez de Bastien se brisa sous l’impact et il recula de quelques pas du sang commença à couler de son nez

meurtri le monde semble s’arrêter un instant les amis de Bastien bouge prêt à l’aider mais un regard très sérieux de Valentin les fait réfléchir Bastien porte la main à son nez qui saigne et rit il crache un peu de sang sur le sol alors ça va être comme ça capitaine il passe sa langue sur ses lèvres goûtant le sang tu vas t’emporter à cause d’une femme le deuxième coup de point arriva avant qu’il n’it fini de parler cette fois Valentin frappe Bastien sur le côté du visage il tombe sur une voiture à l’arrêt l’alarme de la voiture se déclencha instantanément le bruit retentit dans la rue vide il ajoute à

l’impression de désordre qui s’en dégage Bastien perd l’équilibre et tente de se relever mais Valentin l’en empêche il saisit le col du policier et le rapproche de lui ses yeux sont enflammés par la colère tu vas arranger ça dit-il avec colère tu vas faire sortir margaot de prison Bastien sourit son sourire était rouge comme le sang et si je ne le fais pas Valentin appuya plus fort son visage se rapprochant de celui de Bastien alors je te battrai Bastien rit à gorge déployée un rire fou plein de défi tu crois que je suis le seul policier malhonnête de cette ville Valentin tu crois que me

repousser va changer quelque chose votre femme est déjà dans une situation difficile et maintenant vous l’êtes aussi c’est à ce moment-là que Bastien réussit à se libérer d’un geste rapide il sort l’arme de son étui puis il le pointa sur Valentin mais Valentin s’était déjà préparé son arme était déjà dans sa main avant que Bastien ne puisse agir pendant un moment ils sont restés tous les deux dans la rue le souffle court ils se regardent l’un l’autre l’arme prête prête à tirer c’est Bastien qui appuie le premier sur la gâchette Valentin fait un pas de côté le tir est passé juste à côté de l’endroit où il se

tenait il y a quelques secondes il n’hésite pas il riposte et la balle passe tout près de l’épaule de Bastien la confusion s’installe des balles retentissent dans la nuit les deux hommes se tirent dessus ils courent et se cachent derrière des voitures arrêtées l’alarme de la voiture ne cesse de sonner elle se mêlait au bruit des coups de feu puis c’est arriv un son fort et aigu une femme qui marchait sur le trottoir est tombée à terre un coup de feu l’a touché au bras le temps s’est arrêté Valentin regarde

Bastien il semblait surpris lui aussi tous les deux n’avaient pas fait exprès il ne voulait pas blesser des innocents mais le mal était déjà fait Bastien poussa un juron et partit en courant il disparut dans l’obscurité de la ruelle Valentin s’arrêta une seconde il respirait vite et sa tête essayait de comprendre ce qui s’était passé puis comme par instinct il se précipita vers la femme blessée elle était réveillée mais son visage était blanc de douleur et de surprise tu vas bien demanda Valentin sa voix étant maintenant

remplie d’un autre type de désespoir elle acquessa posant sa main sur la blessure Valentin comprit qu’il devait partir avant que la police n’arrive il ne pouvait pas être arrêté je suis désolé je ne peux pas vous aider il s’est levé son corps était encore plein d’énergie regarde la petite rue où Bastien a disparu ce n’est pas fini pas avant que Bastien nit payé pour ce qu’il avait fait les jours passent et le sang de margaot est encore chaud dans ses veines la douleur de l’injustice qu’elle a ressenti bat toujours comme un tambour à l’intérieur de lui Bastien a cru

pouvoir jouer avec sa vie il pensait pouvoir la rabaisser et l’achever sans en subir les conséquences il pensait qu’il ne pouvait pas être frappé mais Val était là pour lui montrer que personne n’échappe aux conséquences de ses actes dans le calme de la nuit il marchait lentement remarquant le poids du gallon d’essence dans sa main droite une forte odeur de liquide brûlé s’échappe du bouchon entreouvert elle se mêle à l’odeur humide de la nuit il porte des vêtements sombres des gants de cuir couvrent ses mains pour ne pas

laisser de trace chaque détail avait été pensé la maison était simple elle avait deux étages les fenêtres étaient fermées et une faible lumière restait allumée à l’étage Bastien est à l’intérieur il dort à côté de sa femme Louise Valentin n’a aucun sentiment pour elle elle n’était qu’une personne qui avait été frappée sans le vouloir mais cela ne changeait rien à l’affaire rien n’était plus important que le message à faire passer il s’approcha prudemment du garage il commença à verser de l’essence autour de l’entrée il a fait une traînée qui s’est répandue cette traînée

ressemblait à une substance dangereuse qu’on ne pouvait pas voir le liquide a imbibé le bois du balcon il s’est infiltré dans les interstices du béton du trottoir l’obscurité cachait ses pas Valentin se déplaçait comme un esprit rapidement et sans pitié le briquet qu’il tenait à la main semblait plus lourd qu’il n’aurait dû l’être il le regarda un court instant il se rendit compte de l’ironie du sort toute sa vie il avait défendu les règles et s’était montré juste maintenant il était sur le point de faire quelque chose de mal sans

la moindre hésitation c’était ça où laiss Bastien s’en tier sans punition Valentin n’était pas du genre à laisser des factures impayées d’un clic rapide le feu se déplaça jusqu’au bout du briquet la lumière orange se reflète dans ses yeux tis qu’il déplace lentement sa main vers le chemin de l’essence le feu est entré en contact avec le liquide brûlant en un instant la première flamme est apparue le feu s’est propagé rapidement comme s’il provenait d’un endroit fermé à Cl le feu a pris sur le balcon puis il a grimpé le long des murs le feu semblait avoir un esprit propre en quelques secondes la chaleur

est devenue très forte on entendait le bruit du bois brûlé dans la nuit Valentin recula d’un pas il regarda ce qu’il avait fait et sentit la chaleur sur sa peau le feu brûlait intensément et une fumée noire commençait à s’élever dans le ciel noir c’est alors que les cris retentirent dans la maison Bastien et Louise se réveillent avec une odeur de fumée la très forte chaleur s’infiltre à travers les murs Valentin aperçoit l’ombre de Bastien à la fenêtre du deuxème étage il entend les cris de sa femme qui semble très effrayé le

désordre règne dans la maison le bruit des vitres qui se brisent et des meubles qui craquent sous l’effet des flammes quelqu’un à l’intérieur a défoncé la porte d’entrée pour sortir Bastien sort le premier en toussant fortement il a les yeux écarquillés par la peur Louise arrive peu après elle trébuche et s’accroche à son mari elle essaie de comprendre ce qui se passe c’est alors que Bastien trouve Valentin il était debout sur le trottoir les bras croisés de la fumée circulait autour de lui comme si elle faisait partie du feu qu’il avait fait Salo cria Bastien la

voix chargée de chaleur et de colère Valentin sourit un sourire sans chaleur lentement il sortit un petit papier de sa poche puis il jeta le papier sur le sol à côté de Bastien le vent le fit glisser sur le sol chaud Bastien corps estoufflé le ramasse avec des doigts tremblants les mots écrits d’une main claire sont simples admets-le ou ce n’était que le début Bastien lève la tête et croise le regard de Valentin et à ce moment-là Bastien a compris j’ai su que Valentin n’était pas seulement un commissaire de police en quête de justice c’était un homme qui n’avait

rien à perdre le lendemain matin la fumée était encore présente dans le ciel gris elle rappelle tristement l’incendie de la maison de Bastien l’odeur du bois brûlé et du plastique fondu flotte dans l’air à proximité des maisons incendiées les voisins se tiennent ensemble sur le trottoir certains discutent à voix basse d’autres regardent fixement ce qui reste de la maison ou quelques heures auparavant Bastien et sa femme Louise dormaient paisiblement mais aujourd’hui tout est différent Bastien est assis à l’arrière d’une voiture garée devant les cendres de ce qui fut sa maison son

visage barbouillé de charbon de bois porte encore les trace de la mauvaise nuit qu’il a passé son regard fixe senscillé laisse transparaître un mélange de colère de surprise et un fort désir de vengeance Louise est à ses côté elle frissonne légèrement elle est recouverte d’une fine couverture qu’un des pompiers lui a donné elle n’arrive toujours pas à croire qu’ils ont réussi à s’en sortir vivant elle tenait toujours le billet de Valentin dans sa main il est froissé entre ses doigts sales admets-le ù ce n’était que le début en relit ses mots pour la 10è fois il était très en

colère comme si la rage allait sortir il connaissait Valentin maintenant il n’était pas homme à proférer des menaces qu’il n’avait pas l’intention de mettre à exécution il savait que s’il ne faisait rien Valentin reviendrait et la prochaine fois ce ne serait peut-être pas seulement la maison qui prendrait feu il devait répondre à l’attaque lorsque les pompiers eurent terminer leur travail de confinement Bastien s’éloigna de Louise sans dire un mot il s s’est éloigné de la foule vous teniez déjà le téléphone il savait très bien qui appeler l’appel a été rapide et n’a

duré que quelques secondes j’ai besoin de toi j’ai besoin de toi maintenant 4 heur plus tard dans un hangar vide près de la ville Bastien rencontre quatre hommes tous policiers tous comme lui des hommes qui ont compris comment fonctionne la loi et comment l’utiliser en leur faveur le premier arrivé est tner c’est un vieux policier il travaille dans la police depuis près de 20 ans Taner a vu de nombreuses affaires classeres pour usage excessif de la force le deuxième était Martinez c’était un inspecteur qui connaissait beaucoup de gens dans la rue il savait comment poser les questions de la bonne manière

pour obtenir des réponses enfin il y avait parkerur c’était un agent de la circulation mais pendant de nombreuses années il a ignoré les transactions illégales qui se déroulaient au sein de la police enfin Rousseau est le plus jeune du groupe il fait preuve d’une grande loyauté en ver ses collègues et d’une volonté impressionnante de se battre lorsqu’ils sont tous les quatre réunis Bastien se place devant eux et respire profondément il tente de contrôler la colère intense qu’il habite Valentin a dépassé les bornes

commencet-elle la voix basse mais pleine de colère il pense qu’il peut brûler ma maison menacer ma famille sans conséquence les hommes se regardent tanur est le premier à prendre la parole qu’est-ce que tu veux faire Bastien serre les dents il a jeté le mot de Valentin sur une table rouillée au milieu de la remise je veux qu’il sorte du jeu le silence plana un moment puis parkerur a souris d’une manière étrange tu veux qu’on tue un policier qui est capitaine Bastien a fermé les yeux je ne suis pas un imbécile le tuer maintenant attirerait trop l’attention mais on peut

le faire disparaître Rousseau ferma les bras et réfléchit de quelle manière Bastien traverse le hangar à chaque pas il faisait du bruit sur le sol en béton cassé faisons-le comme il faut on va le chercher comme on cherche n’importe quel criminel mais cette fois personne ne posera la question du pourquoi les autres ont compris le plan Valentin avait déjà un rendez-vous il ne restait plus qu’à attendre le bon moment le soir même le piège est tendu Bastien et ses hommes sont pressés Valentin ne sait pas

encore qu’on le cherche et c’est tout à leur avantage ils connaissaient l’heure à laquelle il quittait le commissariat il connaissait le chemin qu’il prenait toujours pour rentrer chez lui saviez-vous qu’il y avait une rue très peu éclairée c’était une partie où les caméras de sécurité de la ville ne pouvaient rien voir c’est là que Valentin allait disparaître cette nuit-là la ville semblait plus sombre que d’habitude la lune était cachée par d’épai nuage et le vent froid fouettait les rues comme un couteau Bastien et ses

hommes sont dans deux voitures ils ont éteint leurs phare et attendent dans l’obscurité lorsque l’horloge indique 23h37 ils voi arriver la VO voiture de Valentin Bastien se rend compte que son cœur bat plus vite il arrive dit-il les voitures démarrent en même temps la première voiture a accéléré et s’est retrouvé derrière Valentin il a donc dû repartir vers l’avant la deuxième voiture s’est placée sur le côté et a empêché sa seule sortie Valentin a vu le piège trop tard merde dit-il en serrant le volant le premier coup de feu é tié la vitre arrière se brisa en morceau Valentin s’accroupit inst tivement et

tourna fortement le volant la voiture glissa sur la route mais ne s’arrêta pas elle ne s’arrêtera jamais le deuxième coup de feu toucha le côté de la voiture faisant un trou dans la tôle Bastien tient son arme à la main il regarde la route il sent l’adrénaline monter dans son corps il voulait que Valentin souffre je voulais te voir saigner et te voir devenir désespéré mais Valentin n’était pas facile à attraper il fit un geste rapide et appuya sur l’accélérateur la voiture a percuté l’une des voitures de police le choc est violent et la voiture de l’autre

conducteur part en vrille mais Bastien continue d’essayer tuez-le cria-t-il encore un coup et cette fois il réussit Valentin ressent une vive douleur à l’épaule l’impact du coup de feu fit basculer son corps sur le côté pendant un instant le monde semble ralentir le volant lui échappe des mains la voiture sans direction s’enfonce dans la forêt qui borde la route route il n’arrive pas à s’arrêter la voiture s’est écrasée contre des arbres elle se renverse une fois deux fois trois fois avant de s’arrêter couché parmi les branches et les feuilles sèches de la forêt Bastien et ses soldats s’arrêtent sur la route

il regarde l’endroit sombre où la voiture a disparu il ouvre lentement les yeux clignant des yeux à cause de la douleur la voiture est couchée sur le côté des débris de ver sont éparpillés sur le siège du passager la faible lumière de la lune passait à à travers les feuilles des arbres créant d’étranges ombres tout autour il essaya de bouger mais un bruit de douleur sortit de sa bouche son épaule le brûl lorsqu’il leva sa main tremblante pour la toucher il sentit un liquide chaud et poisseux couler le long de sa chemise

déchiré il devait s’éloigner de cet endroit chaque muscle de son corps lui faisait mal lorsqu’il sortit de la voiture passant devant la vitre avant brisé le choc avec le sol fut violent son genou n’a pas fonctionné pendant une minute et il est tombé sur des feuilles sèches et de la boue froide son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine chaque fois qu’il reprenait son souffle c’était dur et fatiguant mais il n’a pas le temps d’être triste Bastien et ses compagnons marchèrent sur la route il s’en rendait compte il l’observait de

loin il se demandait s’il était encore vivant ou s’ils avaient réussi à le tuer une fois pour toute mais Bastien avait peur il voulait que Valentin ait malle avant de mourir je n’allais pas venir te chercher je suis désolé je ne peux pas t’aider c’est une opportunité qui s’offre à lui il lutta pour bouger même s’il ne faisait pas attention à la douleur dans ses eau le froid de la nuit s’infiltre dans sa peau trempée de sueur chaque pas dans la forêt pleine d’arbres était difficile des épines lui piquaient les bras les branches basses

s’accrochaient à ses vêtements trempés de sang mais il ne s’arrête pas chaque mître parcouru l’éloignait un peu plus de son poursuivant à chaque seconde qui passait il gagnait du temps pour échapper à la mort après ce qui lui a semblé être un long moment Valentin s’est arrêté et s’est appuyé contre un grand arbre sa poitrine se soulevait et s’abaissait rapidement et il savait qu’il ne pouvait pas rester comme ça l’hémorragie devait cesser il coupa un morceau de sa propre chemise et le plaa sur la plie il serra les dents en sentant la douleur aigu sa vision

s’obscurcit un instant il dut lutter pour ne pas s’évanouir là seul au milieu de la forêt c’est alors qu’il remarqua la lumière un point lointain presque invisible se balançant entre les arbres comme une étoile perdue dans un ciel nocturne ses yeux s’écarquillent est-ce vrai ou est-ce une illusion générée par la douleur et la fatigue il ne le sait pas mais il n’y a pas d’autre choix Valentin s’efforça d’aller de l’avant il marcha vers la lumière chaque pas était difficile le temps lui paraissait trop

long et il avait l’impression d’avancer lentement pourtant il arriva c’était une petite maison c’est une petite maison elle est sa simple et faite de bois sombre les briques ont l’air vieille parce que beaucoup de temps s’est écoulé un balcon étroit entoure l’entrée l’unique fenêtre avait une faible lueur jaunâtre de la fumée sortait de la cheminée et flottait dans le ciel noir Valentin s’interroge qui vivait là l’endroit était-il sûr et si ce n’était qu’une farce de plus mais la vérité était qu’il n’avait pas d’autre choix il était trop faible pour continuer à marcher dans la forêt si je reste dehors

je mourrai là seul je ne pourrais pas aider margaot ni vaincre Bastien il monte les marches bruyantes du balcon et sonne à la porte un coup léger presque sans puissance ne faites pas de bruit la porte s’est ouverte la femme qui se tenait devant lui n’était pas celle qu’il imaginait elle avait l’air jeune peut-être 20 ou 23 ans ses cheveux étaient longs et en désordre son regard était attentif et méfiant elle portait un pull très épais les manches étaient un peu larges pour ses bras fins ses yeux bruns regardent Valentin de haut en

bas il s’arrêtent sur la coupure sanglante mon Dieu dit-elle Valentin essaya de parler mais sa gorge était sèche la douleur l’empêchait de parler j’ai besoin d’aide la jeune femme s’arrêta un instant elle semblait se demander si elle devait lui faire confiance ou non elle poussa un lourd soupir et ouvrit la porte un peu plus grand entrez Valentin entra dans la cabane et sentit rapidement la chaleur qui y régnait un barbecue brûlait dans un coin projetant des ombre chaude sur la pièce petite mais bien entretenue il y avait une table en bois quelques étagères remplies de livres et d’objets

et un vieux canapé confortable l’odeur du thé et des feuilles séchées flottaient dans l’air la femme ferma la porte derrière lui elle s’approcha les yeux plein d’inquiétude asseyez-vous dit-il en lui montrant le canapé je vais m’occuper de ce bleu tin ne s’est pas battu il s’affala sur le canapé fatigué tandis que la femme se rendait dans une autre pièce ça va faire mal dit-il avant de mettre de l’alcool sur la plie Valentin gémit son corps se plie sous l’effet de la douleur la jeune fille ne le remarqua pas et resta concentrée sur ce qu’elle faisait elle travailla rapidement elle nettoya la plie elle

arrêta le sang elle recousit la peau déchirée avec des mains sûres lorsqu’elle eut terminé elle le avec curiosité et attention qui t’a fait du mal se demanda Valentin il ne la connaissait pas je n’étais pas sûr de pouvoir lui faire confiance mais quelque chose dans son regard montrait qu’elle n’était pas là pour le critiquer un homme avec qui j’ai envie de rompre elle referme les bras d’accord je vous recommande d’abord de rester en sécurité Valentin respire profondément sentant son corps se détendre un peu quel est votre nom demanda-t-il la jeune femme

prit une chaise et s’assit en face de lui elle le regarda comme si elle voulait comprendre ce qu’il pensait jade Valentin acquiessa lentement se souvenant du nom le jade est une pierre précieuse verte elle est utilisée en joaillerie et a une signification particulière dans certaines cultures beaucoup de gens croient que le jade apporte chance et protection on trouve cette pierre dans de nombreux endroits du monde elle a réussi à sauver sa vie dans la forêt le temps semble s’écouler plus lentement qu’ailleurs Valentin a passé 3 jours près de la chaleur de la cheminée de la maison de jade il a aussi

beaucoup souffert de sa blessure à l’épaule cette douleur lui rappelle constamment qu’il est fragile il n’est plus l’homme fort qui s’est rendu au commissariat pour demander justice pour margaot maintenant c’était un homme en fuite il était recherché et sur le point de se venger jade était une personne intéressante elle s’occupait de lui sans poser trop de questions comme si elle savait déjà comment s’y prendre à avec des hommes qui avaient des secrets dont il était difficile de parler sa façon de parler était claire et dégagée ses yeux brillaient d’une sagesse que Valentin n’attendait pas d’une personne aussi

jeune tu ne m’as pas dit qui tu voulais tuer dit-elle un soir tout en remuant une marmite de soupe sur la vieille cuisinière Valentin était assis sur la chaise en bois de la petite cuisine il regardait les flammes bouger dans la cheminée son visage est triste il s’appelle Bastien Jade rit doucement en regardant la casserole qu’est-ce qu’il a fait pour te mettre en colère les dents de Valentin se sont serrées en se souvenant l’image du visage de margaot apparut dans sa tête il se souvenait de ses cris de son regard honteux et des

menottes à ses poignets la photo montrait la maison de Bastien en feu le bruit des coups de feu dans la nuit et l’odeur du sang chaud qui coule de son épaule il a mis fin à ma vie répond-t-il simplement jade verse la soupe dans un bol puis elle plaça le bol devant lui puis elle l’acheva dans les règles de l’art Valentin la regarde tu parles comme si tu avais déjà vécu ça jade sourit son sourire était petit et plein de mystère peut-être que oui il a arrêté de poser des questions ce n’était pas nécessaire la vérité était que dans un monde comme le leur il valait mieux taire certaines histoires le lendemain

matin Valentin décida qu’il était temps de rentrer sa blessure lui faisait encore mal mais la fièvre était tombée son corps bien que douloureux n’était plus aussi fatigué il enfila les vêtements que Jade lui avait donnés c’était un vieux jein et une veste en cuir qui semblait avoir appartenu à quelqu’un de plus grand alors qu’il finissait d’attacher ses bottes jade arriva à la porte elle s’appuyait sur le chambranle et l’observait tu es sûr d’être prêt demanda-t-elle Valentin testa le mouvement de son bras il ressentait encore la douleur mais il pouvait la supporter je n’ai pas le choix elle t’a

lancé une clé il l’a tenu en l’air ne comprenant pas derrière la maison il y a une vieille voiture elle n’est pas belle mais elle fonctionne encore pense à un cadeau Valentin la regarde choqué pourquoi mes-tu jade relève les épaules ses yeux étaient sombres et pleins de mystère peut-être que j’aime voir un homme finir ce qu’il a commencé n’a pas eu de conversation en se battant il se contenta d’acquesser et de garder l’image de son visage en mémoire je reviendrai un jour dit-il avant de partir elle n’a rien dit elle se contenta de sourir d’une manière

différente et ferma la porte quand il partit la voiture était une vieille berline dont la peinture s’écaillait mais le moteur faisait du bruit lorsque Valentin tournait la clé pour le démarrer il y avait un peu d’essence dans le réservoir assez pour le faire sortir de la forêt et le ramener en ville de loin le quince ressemblait à un insecte les lumières de la ville était vive et colorée elles étaient différentes de l’obscurité dans laquelle il avait été plongé auparavant mais pour Valentin cet endroit n’était plus sa

maison c’était un endroit où des soldats se battaient il roulait lentement à chaque kilomètre parcouru il se souvenait de ce qu’il avait perdu la colère qu’il habitait n’était plus une simple flamme maintenant c’était comme un couteau clair et net un plan qui se dessinait précisément dans sa tête avant de combattre Bastien il il a besoin d’amis il n’a plus confiance en la police de New York son poste de capitaine ne vaut plus rien Bastien et ses amis ont empoisonné la police elle était devenue un outil de pouvoir pour les corrompus mais il y a une chose que Valentin sait dans chaque ville il y a

toujours des hommes qui croient encore à la vraie justice et il savaiit qui étaient certains de ces hommes les jours suivants il s’est attaché à trouver ses hommes il s’est rendu dans d’autres villes proches il a rencontré de vieux amis des hommes qui avaient dirigé des groupes dans différents endroits ces hommes savaient de mauvaises choses sur l’organisation mais ils suivaient tout de même un ensemble de règles de respect les capitaines et ex-capitaines sont des hommes qui ont vu Bastien et sa bande ruiner des vies sans être punis certains avaient des doutes d’autres ont accepté

sur le champ finalement il a réuni quatre hommes des hommes qui en savent long prêts à travailler dur et à réparer ce qui ne va pas il n’allait pas faire d’histoire il n’avait pas besoin de lumi brillante ou de reportage dans les journaux ils rendront la justice de la seule manière que Bastien comprendra dans l’obscurité dans les endroits étroit là où la loi n’est pas présente la guerre ne fait que commencer au bout de quelques jours Valentin est au volant d’un 44 noir il était assis à l’avant et tambourinait les doigts sur le volant il

fixe intensément l’entrée du bâtiment qui se trouve devant lui ses alliés sont dans les autres véhicules dispersés formant un cercle invisible autour de la cible Bastien ne sait pas que cette nuit marquera la fin de son règne il quitte le bâtiment dans 5 minutes exactement dit la voix grave de Daniels l’un des anciens capitaines recrutés par Valentin il est seul pas de véhicule d’escorte Valentin respire profondément sentant le poids du moment tout le monde est à sa place quand il sera à deux rues on se rapprochera les autres ont répondu par

un bref compris à la radio l’adrénaline monte mais tous ceux qui sont là ont expérience nécessaire pour rester calme ce n’était pas une vengeance ordinaire c’est la justice la porte de l’immeuble s’ouvre Bastien sort calmement comme si rien au monde ne pouvait l’affecter il porte un blouson de cuir noir son arme est sortie là où elle est rangée et il parle au téléphone Valentin ferme les yeux il regarda la personne qui riait de ce qu’il entendait la colère en lui grandit comme un feu incontrôlé cet homme a ri en détruisant la vie de Marga il riait de l’avoir condamnée maintenant

c’est au tour de Valentin d’avoir le dernier mot Bastien monta dans la voiture démarra le moteur et commença à rouler on bouge maintenant prévient Daniels à la radio Valentin accélère tout en gardant une distance de sécurité Bastien ne se doute de rien pour lui c’est une nuit comme une autre une journée normale dans sa vie pourrie et corrompue c’est alors qu’il arrive au bon endroit deux voitures sortent en même temps des ruelles sombres l’une d’ bloque l’avant de la voiture de Bastien l’obligeant à freiner brusquement la seconde suivait de près empêchant toute tentative de fuite le 4k4 de Valentin

s’arrête à côté du véhicule de Bastien et en quelques secondes CIN hommes armés en sortent Bastien commence à crier c’est quoi ce bordel mais avant qu’il ne puisse réagir Valentin ouvre la portière de la voiture et le sort brutalement Bastien tombe sur le macadam etbêé sa main se dirige automa vers son arme mais Valentin est plus rapide la crosse de son pistolet vient frapper le côté de la tête de Bastien le faisant vaciller tu aimes jouer au plus malin n’est-ce pas bastien dit Valentin la voix chargée de venin maintenant tu vas le sentir

Bastien crache du sang il ferme les yeux en réalisant de qui il s’agit toi pauvre con oui c’est moi ça vous a échappé Valentin donne un coup de pied dans l’arme de Bastien et la fait voler puis il regarde les hommes de lui mettez-le dans la voiture maintenant c’est le moment présent c’est le moment où les choses se passent en ce moment Bastien tente de se débattre mais quatre personnes le retiennent il le pousseent dans la camionnette qui n’est pas identifié un sac noir a été placé sur sa tête Valentin sourit en écoutant les

cris bas et les jurons pleins de désespoir laissez-moi partir bande de Salau c’est un enlèvement je suis policier c’est fini dit Valentin avant de claquer la porte de la camionnette et de faire signe au convoi de partir le trajet est long Bastien bouge beaucoup cherchant à comprendre où on l’emmène l’odeur de l’essence et de la gomme brûlée flotte dans l’air les voitures passent vite sur la route qui descend vers le sud ils se dirigeaent vers l’endroit où Valentin avait promis de disparaître à jamais les heures passent

lentement Bastien n’a pour seule compagnie que le silence et la douleur dans sa tête il remarque chaque nid de poule de la rue chaque balancement de la voiture mais il ne sait pas où il est la peur commence à s’insinuer dans sa tête remplaçant la confiance qu’il avait toujours eu vous ne vous en tirerez pas comme ça dit-il la voix plus basse j’ai des amis et des connaissances si vous me tuez vous devrez tous en assumer les conséquence Valentin rit faiblement qui a dit qu’on allait te tuer Bastien Bastien ne bouge plus non dit Valentin

ce serait trop simple te tuer ce serait te donner un moyen rapide d’échapper à la vie je veux que tu aies la vie mais loin d’ici dans un endroit où personne ne se souviendra de toi le silence de Bastien était total à présent la peur domine désormais tout au bout de 28h le bateau poule prend le large Bastien est sorti de la camionnette il regarde les yeux écarquillés le vieux bateau qui se tient dans le port l’eau sombre laisse apparaître les faibles lumières des grues l’air est chargé d’une odeur de sel et de gasoil deux hommes forts à

l’accent particulier l’attend un seul chemin dit Valentin en tenant Bastien par le col et en le regardant dans les yeux pour la dernière fois amuse-toi bien dans ta nouvelle maison si tu essaies de revenir je m’en rendrai compte la prochaine fois je ne serai pas aussi gentil Bastien a essayé de se battre il a essayé de crier mais tout le monde s’en moque les hommes l’ont emmené dans le bateau la dernière chose que Bastien a regardé avant d’aller dans une cellule sombre au fond du bateau c’est le regard glaci de Valentin il se tenait sur le quai regardant Bastien se faire

emmener dans un endroit d’où il ne devait jamais revenir les portes de la prison se referme dans un grand bruit de métal le bateau s’est mis en marche traversant les EAU sombres de la nuit enortant Bastien la voiture noire roula vive alure sur la route les lumières de la ville n’étaient plus qu’une lointaine lueur dans le rétroviseur margaot regarde par la fenêtre elle voyait le paysage changer mais elle pensait encore à ce qui s’était passé la liberté lui semblait étrange elle avait l’impression que quelqu’un allait l’arrêter à tout moment elle avait l’impression d’être

toujours prise au piège d’attendre la prochaine situation difficile Valentin conduisait et son visage était grave ses mains tenaient fermement le volant il regarde attentivement la route il avait gagné mais il ne se sentait toujours pas à l’aise ce n’est pas possible une partie de lui savait que la guerre n’était pas encore terminée il le ressentait profondément margaot et la première à parler tu as dit que Bastien ne me ferait plus jamais de mal qu’est-ce qui lui est arrivé Valentin gardait les yeux sur la route sa voix

était basse chargée de quelque chose que margaot n’arrivait pas à déchiffrer tout de suite il n’est plus là elle fronce les sourcils et se tourne vers lui ça ne répond pas à ma question il inspira profondément resserrant ses doigts sur le volant je l’ai mis hors d’état de nuire il ne reviendra pas c’est ce qui compte vraiment margaot ferma les yeux elle sentait monter en elle un sentiment inquiétude elle savait très bien qui était Valentin c’est pourquoi elle avait compris qu’il ne s’agissait pas d’un simple jeu de mot il y avait quelque

chose de plus quelque chose de sombre caché derrière les petites phrases Valentin répéta-t-elle la voix plus ferme dis-moi ce que tu as fait il quitta enfin la route des yeux pour plonger son regard dans le sien il y avait là quelque chose de brut de risquer j’ai fait ce qu’il fallait faire margaot sentit un frisson remonter le long de sa colonne vertébrale elle ne savait pas si elle voulait vraiment entendre la réponse complète pas encore le silence entre eux dura de longues minutes le seul bruit était celui du moteur de la voiture et du vent qui

soufflait sur la route le téléphone de Valentin sonna il eut une expression dubitative décrocha son portable et regarda le nom qui s’affichait à l’écran Charles Valentin décrocha sans réfléchir parlez la voix à l’autre bout du fil semblait urgente et un peu nerveuse Valentin il y a un problème Valentin ressentit une douleur à l’estomac quel genre de problème Charles prend une grande inspiration à l’autre bout du fil tu te souviens des chefs qui t’ont aidé pour le plan ceux qui vous ont couvert Valentin resta silencieux un moment mais

il comprenait déjà comment cela allait se terminer bien sûr il a été mis sous pression les gars toute la police te cherche maintenant la voiture glissa un peu lorsque Valentin appuya sur le frein plus fort qu’il ne le voulait margaot était surprise en s’agrippant au tableau de bord qu’est-ce que tu racontes Valentin poussa un cri de colère sentant la fureur monter en lui quelqu’un a parlé répondit Charles la voix nerveuse en ce moment toutes les polices du pays sont à vos trousse et pas seulement ici

le FBI avait commencé à agir margaot avait une drôle de sensation dans l’estomac quelle est-ce la question Valentin tenait le téléphone près de son oreille comment est- arrivé Charles hésite les capitaines ont sub des pressions de la part des procureurs des directeurs de police et des gens puissants je n’ai pas pu les contrôler ils ont dit que vous aviez planifier la disparition de Bastien Valentin ferme les yeux un instant il essayait de contrôler la colère et la frustration qui était presque en train de l’envahir il savait que cela pouvait arriver mais

pas sitôt connaissent-ils l’endroit où je me trouve pas encore répondit Charles et ce n’est qu’une question de temps la Suisse a déjà reçu un avertissement si tu vas là-bas ils t’attraperont Val regarde Marga dans ses yeux il vit la même inquiétude que lui ils étaient sur le point de partir pour la Suisse un nouveau départ une chance de s’évader mais maintenant cet endroit n’était plus une option des gens très pauvres dit Valentin Charles poursuit faites attention vous devez disparaître maintenant si vous arrivez en Suisse des gens vous accueilleront à l’aéroport

vous devez partir avant qu’ils n’allume les informations Valentin saisit le volant avec intensité ses pensées se bousculent alors donne-moi un planan Charles la réponse ne se fait pas attendre s’évader allez d’un pays à l’autre ne restez pas plus de 3 jours au même endroit voyageer dans des pays qui ne livrent pas les gens rapidement si vous le pouvez changez d’identité mais le plus important est de ne pas être découvert le silence à l’intérieur de la voiture est devenu très inconfortable margaot regarde Valentin et son cœur bat

très fort il regarde la route devant lui son visage est devenu sérieux maintenant on va cour pendant 45 jours Valentin et margaot ont traversé différents pays ils changent d’identité de vêtements et s’invent de nouvelles histoires à chaque fois qu’ils arrivent le temps n’existe plus il n’est plus qu’un ennemi qui fait avancer les gens sans arrêt et sans repos chaque ville était un endroit où se cacher pendant un certain temps chaque hôtel était un abri fragile qui pouvait s’effondrer à tout moment ils ont appris

à dormir avec un œil ouvert ils ne commandent jamais deux fois le même plat dans le même restaurant ils choisissent toujours les vols les plus difficiles à repérer ils prennent les trains les plus discrets et empruntent les Ruels les plus sombres Paris a été le premier lieu sûr mais il ne l’ resté que peu de temps ils arrivent à l’aube ils n’ont pas apporté de valise il n’avait que les vêtements qu’il portait et deux faux passeports Valentin avait obtenu ses passeports avec l’aide d’une connaissance à New York l’hôtel était bon marché en dehors de la ville et les

murs fins permetta d’entendre les bruits de pas dans le couloir et les voix basses des autres visiteurs Valentin restait longtemps devant la fenêtre il surveillait les rues et prêtait attention à tout mouvement étrange ils nous trouveront dit margaot un soir la voix basse mais très sûre un jour ou l’autre Valentin a regardé la rue et s’est contenté de fermer la bouche en attendant on continue à courir ils sont allés de Paris à Rome puis ils sont allés à Athènes Istanbul et Casablanca chaque trajet était comme une partie d’échec il fait un geste pour tromper

ceux qui le suivent mais chaque semaine Valentin sent que la situation se tend à Berlin il s’aperçoit que quelqu’un les surveille il s’est senti observé sur l’Alexander Platz il a vu un homme en costume sombre regarder son téléphone portable en passant devant lui il faut qu’on parte dit margaot en lui prenant la main et en entrant dans la première station de métro qu’il voit ils ont pris la première rame sans savoir où aller ils ont tout laissé derrière eux sans se retourner la fuite les consume margaot

est très nerveuse son corps était fatigué et son esprit plein de choses l’argent commençait à manquer rapidement c’était vrai même si Valentin avait réussi à réunir de l’argent auprès de personnes qu’il connaissait depuis longtemps mais chaque fois qu’il payèrent quelque chose en liquide cela attirait davantage l’attention cela ne durera pas éternellement dit-elle en sirottant un café sans sucre dans un bar ordinaire de Croatie nous avons besoin d’un véritable plan pas seulement d’une échappatoire Valentin se frotte le visage il est très fatigué mais il veut

continuer à avancer l’objectif est de rester en vie nous apprendrons ce qui manque plus tard tout était terminé en Autriche Vienne était une grande ville qui pouvait servir d’abri pendant un certain temps mais c’était aussi trop risqué pour un homme poursuivi par le FBI ils ont loué un petit appartement c’était un endroit tranquille où il pouvaient se reposer un peu c’est du moins ce que pensait Valentin mais l’erreur s’est produite en un instant margaot a acheté de la nourriture dans une boulangerie près de l’endroit où elle logeait le propriétaire de la

boulangerie qui était attentif a remarqué qu’elle avait un accent différent et lui a posé beaucoup de questions d’où venez-vous demande-t-il simplement en mettant le pain dans le paquet margaot sourit en essayant de ne pas montrer d’émotion du pays qui s’appelle le Portugal mais elle remarque que son regard change on aurait dit que quelque chose s’était réveillé en lui elle retourna à l’appartement plus rapidement que d’habitude elle sentait un frisson il faut qu’on y aille dit-elle en passant la porte l’air inquiet Valentin fronce les sourcils et se lève déjà qu’est-ce qui s’est passé

elle secouit la tête quelqu’un m’a rencontré je sais que tu as vu ils quittèrent l’appartement en quelques minutes ne prenant que le nécessaire ils ont marché dans les petites rues du vieux entre ils ont essayé de ressembler à des touristes normaux mais Valentin savait déjà qu’il était trop tard il s’est rendu compte du danger avant de le voir dans le reflet d’une boutique il vit les voitures noires arrêtées au coin de la rue les hommes sortaient des voitures de manière organisé comme s’ils étent des militaires cours dit margaot en la poussant dans la direction opposée

mais il est trop tard les sirènes ont étouffé le silence de la ville les agents se déplacent comme des loups ils bloquèrent les rues et empêchèrent toute sortie Valentin emmena margaot dans une petite rue en essayant de prendre son temps mais au détour d’une rue il aperçoit un autre groupe d’agents venant en sens inverse c’est quoi ce bordel dit-il à voix basse cherchant autour de lui un moyen de s’enfuir margaot lui saisit le bras la peur dans les yeux il n’y a nulle part où aller des pas lourds se firent entendre dans la ruelle puis des voix se firent entendre Valentin

Vasconcellos tu es encerclé mets-toi à terre et met les mains sur la tête Valentin regarde autour de lui il sent son cœur s’emballer son instinct lui disait de se battre mais sa tête savait que cela ne servait à rien il regarda margaot dont les yeux étaient maintenant pleins d’eau mais qui ne pleurait pas nous nous retrouvons dit-il en effleurant son visage un instant avant de le lâcher il lève lentement les mains les agents s’avancent fusil en direction de Valentin il crie des ordres mais Valentin ne cède pas il sentit ses

genoux heurt le sol froid et les menottes se resserraient autour de ses poignets le monde autour de lui semblait fermé comme s’il était loin la seule chose qu’il pouvait entendre clairement était la voix de margaot qu’ l’appelait sa lutte désespérée pour ne pas être arraché par les agents ne nous faites pas ça il n’a commis aucun crime mais ses mots se perdent dans le bruit des sirènes et des ordres sérieux lorsqu’ils ont fait monter Valentin dans la voiture il a enfin pu se rendre compte de la réalité l’escapade était terminée

le jeu était terminé mais la guerre était loin d’être terminée quelques jours passèrent et ils se rendirent au tribunal le tribunal était plein de monde les caméras des journalistes étaient comme des animaux prêts à bondir à l’affu d’un sujet les flashes étaient allumés en permanence ils ont capté chaque regard chaque geste et chaque émotion sur le visage de Valentin il était assis sur le banc où siègeent les personnes jugées il portait un costume sombre que son avocat lui avait prêté mais les menottes brillantes à ses

poignets montrent sa véritable situation il n’est plus capitaine de police il n’était plus non plus un homme respecté il n’était plus qu’une personne qui attendait sa punition il est l’exemple même d’un policier qui a enfreint les règles il était la cible d’une justice qui n’acceptait pas que l’on défie la loi margaot était au premier rang ses mains sont jointes sur ses genoux son cœur bas à tout rompre dans sa poitrine le poids de la salle lui semble trop lourd chaque fois qu’elle regardait Valentin elle sentait en elle un malaise qui la rendait un peu plus triste il

n’avait pas l’air triste il ne montrait aucune peur ou envie de faire demi-tour il acceptait simplement ce qui se passait comme s’il avait su que c’était juste dès le moment où il avait décidé d’incendier la maison de Bastien le procureur se lève et range lentement et soigneusement son costume il se dirige vers le jury sa voix est ferme et empreinte d’une forte certitude mesdames et messieurs devant vous se tient un homme qui pendant de nombreuses années a été considéré comme un héros un chef de police une personne qui travaille pour le gouvernement et si une personne qui a promis de faire respecter la loi se

croit au-dessus d’elle que se passe-t-il alors Valentin Vasconcellos a pris un collègue et l’a retenu contre son gré il a planifieré de défier la justice de plus il a mis le feu à une maison où se trouvait une femme qui n’était pas en tort après cela il a quitté le pays et est resté absent pendant 45 jours emmenant avec lui sa femme qui l’a aidé dans tout cela il ne s’est pas comporté comme un policier il s’est comporté comme une personne qui commet un crime les criminels doivent être punis pour ce qu’ils ont fait Valentin a regardé la table du juge et n’a pas réagi il savait

que ce discours n’était pas pour lui il s’adressait au jury aux spectateurs et aux journaux les journaux publieraient des articles sur lui en tant que ex flic en quête de vengeance son avocat s’est alors levé il pose les papiers sur la table et regarde les jurés sa voix était forte mais pas trop dramatique elle semble fatiguée mais aussi sûre de ce qu’elle dit ce que le procureur ne dit pas c’est ce qui a poussé mon client à agir comme il l’a fait Bastien ne travaillait pas comme policier c’était un être effrayant qui se cachait derrière un badge il a pris Margot Vasconcellos à contrepied a essayé de

lui S tiré de l’argent la maltraité et la mise en prison parce qu’il avait trop de pouvoir et le système n’a pas fonctionné pour elle il n’a pas fonctionné pour Valentin il s’est fait justice lui-même parce que la justice a échoué qui d’entre vous agirait différemment le silence dans la salle est difficile à supporter margaot sent ses yeux se remplir d’eau mais elle ne laisse pas couler les larmes je savait que cela ne servirait à rien le procès était terminé avant même d’avoir commencé le juge s’est raclé la gorge et a regardé le groupe de juré le jury

a-t-il décidé quelque chose l’un des jurés un homme d’âge moyen à l’air sérieux se tenait debout en tenant un morceau de papier sa voix retentit dans la salle d’audience avec la fermeté d’un marteau frappant un clou oui monsieur le juge le juge lui demande de continuer l’homme ouvre lentement le papier et prend une grande inspiration Valentin vasconselo est reconnu coupable des délis de conspiration d’enlèvement et d’obstruction à la justice le mot coupable a alourdi l’air de la pièce c’est comme si un poids s’enfonçait à l’intérieur de margaot votre vision

s’est brouillé pendant un moment et vous avez eu du mal à respirer Valentin a fermé les yeux un court instant lorsqu’il les rouvrit son regard montra qu’il avait accepté la situation il savait déjà qu’il en serait ainsi il l’avait toujours su le juge a mis ses lunette et s’est tourn vers Valentin il avait une expression sérieuse et formelle comme quelqu’un qui a envoyé beaucoup d’hommes en prison considérant les crimes commis la gravité des actes et la nécessité de préserver l’ordre et la loi ce tribunal condamne le prévenu à

12 ans de prison margaot laissa échapper un son étouffé presque un sanglot mais s’arrêta avant que les larmes ne coulent le murmure dans la salle s’amplifie les journalistes prennent furieusement des notes les caméras claqueent comme des coups de feu Valentin pencha légèrement la tête vers margaot le regard ferme mais sans sans m dire il n’avait pas besoin de dire quoi que ce soit elle a compris les policiers s’approchent l’attrappe par les bras prêtes à le ramener dans la cellule où il attendra son transfert définitif alors qu’il l’éloigne margaot se lève brusquement sa voix s’échappe enfin pleine d’émotion ce

n’est pas de la justice il n’a commis aucun crime le juge frappe son marteau silence dans la salle mais personne ne veut t’écouter Valentin s’arrêta un instant le temps de la regarder une dernière fois tu es libre maintenant dit-il la voix basse mais pleine de sens recommenz margaot secoit la tête d’un côté à l’autre elle voulait crier que ce n’était pas un nouveau départ elle sentait qu’elle ne pouvait pas passer à autre chose pour elle rien n’avait de sens sans lui mais il partait déjà il disparaissait déjà dans le couloir avec l’aide des gardes et c’est ainsi qu’il est parti elle se tenait là au milieu de

la salle remplie de gens qui parlrent de Valentin comme s’il n’était qu’un titre de journal et elle sentait quelque chose se briser en elle il avait fait tout cela pour s’occuper d’elle et pour se venger de l’injustice qu’ils avaient tous les deux subi aujourd’hui il en subit seul les conséquences la voix de l’avocat semblait lointaine presque comme un retour on peut réessayer mais ça va être compliqué le système avait cherché un coupable et il l’avait trouvé margaot ne répondit pas elle regarda la porte par laquelle Valentin était partie et réalisa que sa vie allait changer à jamais il avait tout perdu il avait

perdu son travail sa liberté et tout ce qu’il avait construit elle se sentait condamnée même si elle était libre le garde apparut devant la porte de fer tenant une torche qui projetait des ombres étranges sur le mur c’était un homme fort au regard inexpressif c’était quelqu’un qui ne posait pas de question Bastien esquissa un sourire tordu et intentionné combien voulez-vous sa voix était rque et sèche à cause de la soif et du fait qu’il ne parlait pas beaucoup mais elle avait toujours cette arrogance

qui l’accompagnait le jaulier ne répondit pas tout de suite mais ses yeux montrèrent qu’il était curieux pensez-vous pouvoir acheter votre liberté Bastien se pencha en avant et tira sur les chaînes qui clictaient sur le sol je ne crois pas je sais il y e un grand silence on ‘entendait que le vent qui passait par une ouverture dans les murs de béton le jaôier croise les bras et regarde Bastien un moment puis il fait un pas dans la cellule c’est combien c’est le moment que Bastien attendait depuis des semaines voire des mois il sourit à nouveau mais cette fois

d’un plus grand sourire assez pour que tu disparaisses et que tu n’ai plus jamais à regarder cet endroit la négociation dure des jours Bastien a utilisé tous les amis qu’il avait encore ses amis ne l’ont pas abandonné après le départ de Valentin il a utilisé de l’argent fait des promesses et des menaces déguisées et puis au cœur de la nuit la porte de sa cellule s’est ouverte et il est sorti pour la première fois depuis longtemps l’air frais lui a frappé le visage comme une gifle et il a fermé les yeux un instant sentant la liberté couler à nouveau dans ses veines mais il ne sourit pas il n’a pas fait la

fête il n’avait qu’une idée en tête retourner aux États-Unis retourner finir ce que Valentin avait commencé le voyage de retour est lent discret Bastien ne veut pas attirer l’attention il passe les frontières avec de faux papiers change d’apparence se rase les cheveux et se laisse pousser la barbe dans chaque nouveau pays il se déplace comme un esprit attendant le bon moment pour agir lorsqu’il a enfin posé le pied sur le sol américain il a senti une énergie traverser son corps il était de retour plus personne ne pouvait l’arrêter il

était facile de trouver des informations sur Valentin son procès était retransmis à la télévision son châtiment était diffusé dans les journaux télévisés 12 ans de prison Bastien harit en lisant cela portant commissaire de police qui pensait qu’il était impossible de le vaincre n’était plus qu’un prisonnier parmi d’autres la vie a bien mauvais goût se dit-il en refermant le journal et en le posant sur la table du simple hôtel où il loge mais il ne s’inquiète pas seulement pour Valentin désolé je ne peux pas répondre à votre demande il y avait une autre pièce sur ce tableau qui

avait encore besoin de votre aide margaot est un prénom féminin il est très répandu dans certains pays en outre margaot peut également désigner une ville de France connu pour ses vins il n’a pas eu besoin de grand-chose pour savoir où elle se trouvait après la punition de Valentin elle a essayé de prendre un nouveau départ mais ce n’était pas simple sans lui sans argent et sans protection elle était en danger Bastien savait que tôt ou tard elle devrait baisser la garde et c’est exactement ce qui s’est passé un matin plus vieux il se présente sur le pas de la porte de sa nouvelle maison vêtue

d’un manteau sombre les mains dans les poches le regard à la fois dangereux et étonnamment calme margaot ouvre la porte et se fige en le voyant le choc l’envahit ses yeux s’écarquia de terreur et d’incrédulité non le mot sortit de la bouche de Bastien mais il se contenta de baisser la tête comme s’il réfléchissait à sa réaction il faut qu’on discute dit-il la voix calme comme s’il s’agissait d’une visite normale margaot recula d’un pas son corps tremblait fortement comment es-tu parti Bastien sourit un peu comme si la réponse était déjà claire l’argent margaot tu crois

que Valentin est le seul à savoir jouer à ce jeu il a fait un pas dans la maison et margaot est resté immobile pensant encore qu’il était là et que le cauchemar n’était pas terminé je ne suis pas là pour discuter dit-il en refermant lentement la porte je veux juste parler elle croise les bras essayant de cacher sa peur si tu crois que je vais te pardonner ce que tu as fait tu es plus malade que je ne le pensais Bastien rit c’est un rire rapide et sans éclat je ne souhaite pas ton pardon je souhaite avoir l’occasion de recommencer comme

toi margaot le regarde longuement elle essayait de comprendre si c’était un jeu une tromperie ou s’il le pensait vraiment mais il y avait quelque chose dans ses yeux quelque chose qui la fit s’arrêter un instant l’homme en face d’elle était toujours Bastien il était toujours le policier qui avait ruiné sa vie mais il avait l’air différent elle inspir vous voulez recommencer il acquèe lentement qu’est-ce que ça veut dire au fond Bastien fait un pas en avant il prend un air plus sérieux ça veut dire que je veux laisser le passer derrière moi j’ai envie de continuer je crois que

c’est ce que tu veux aussi margaot n’a pas su répondre même si l’idée lui paraissait très étrange et difficile à accepter quelque chose en elle qu’elle ne voulait pas reconnaître savait que Bastien avait raison elle veut continuer à quel prix depuis l’arrestation de Valentin elle essayait de se construire mais la réalité c’est que chaque jour ressemble à une lutte contre un passé qui ne veut pas s’effacer le silence dans l’appartement était oppressant et elle se surprenait à fixer le téléphone attendant un appel qui ne viendrait jamais c’est alors que les coups frappé

à la porte brise son introspection le son était ferme rythmé mais pas impatient margaot fronça les sourcil son cœur s’embalance enans raison apparente elle ne s’attendait pas à recevoir de la visite et certainement pas à cette heure elle se leva lentement le corps tendu et se dirigea vers la porte lorsqu’elle l’ouvrit le choc la paralysa Bastien était là sous la pluie le manteau trempé les mains dans les poches le visage à moitié caché par les ombres de la nuit mais ses yeux était M visible et il y avait dans ses yeux quelque chose que margaot ne reconnut pas tout de suite quelque chose de différent de moins

arrogant de moins cruel pendant un instant le monde sembla se taire tout ce qu’elle pouvait faire pre c’était fixer l’homme qui il n’y a pas si longtemps symbolisait tout ce qu’elle détestait le plus qu’est-ce que tu fais ici sa voix est plus ferme qu’on ne l’aurait cru mais elle n’est pas nerveuse Bastien reste silencieux un moment il soupire et regarde le sol mouillé j’avais besoin de te voir la phrase était prononcée d’une manière calme et différente presque comme s’il ne savait pas s’il devait être là margaot joignit les bras et laissa la porte entrouverte elle était

prête à la refermer à tout moment il n’y a rien pour toi ici tu en as assez fait il passe une main dans ses cheveux mouillés il essayait de trouver les mots justes mais au fond de lui il savait que tout ce qu’il dirait serait étrange je sais que je suis la dernière personne que tu veux rencontrer je comprends que tu es de nombreuses raisons de ne pas m’aimer mais je ne suis pas le même homme que tu as vu margaot elle rit rapidement mais sans humour non je suis désolé je ne peux pas t’aider un homme qui se sent mal à propos de quelque chose qu’il a fait tu crois que quelques mots peuvent t’effacer ce que tu m’as fait Bastien continue de le fixer je ne

veux pas que tu oublies même si tu me pardonnes maintenant je veux juste que tu m’écoutes margaot a des doutes tout en elle la pousse à fermer la porte elle voulait le renvoyer et ne plus jamais regarder ce visage mais il y avait quelque chose dans sa voix et sa façon de parler qui la faisait douter d’un côté elle voulait croire qu’il disait la vérité d’un autre côté elle pensait qu’il s’agissait d’une nouvelle plaisanterie de sa part mais il y avait un autre côté un côté qu’elle n’aimait pas reconnaître qui voulait entendre ce

qu’il avait à dire elle voulait comprendre avec un lourd soupir elle ouvrit la porte un peu plus grand et recula d’un pas vous avez 5 minutes Bastien entra lentement comme s’il avait peur de franchir cette limite comme s’il savait que le moindre faux pas pourrait lui faire regretter sa décision il enlève son manteau mouillé et reste planté au milieu de la petite pièce regardant autour de lui comme pour comprendre la nouvelle vie de margaot la maison est simple dit-il doucement et margaot croisa à nouveau les bras je

n’ai pas besoin de grand-chose juste de la paix Bastien a quièe comme s’il comprenait très bien c’est exactement ce que je veux aussi elle osse un sourcil sceptique vous tu cherches la paix il prend une grande inspiration avant de parler depuis que Valentin m’a jeté dans cette prison en Bolivie j’ai eu le temps de réfléchir beaucoup de temps j’ai passé des moi à me demander comment j’en étais arrivé là comment j’étais devenu ce genre d’homme qui pense pouvoir détruire des vies et s’en sortir et puis j’ai réalisé que ce n’était pas Valentin

qui m’avait détruit c’était moi margaot sentit sa poitrine se serrer en entendant le nom de Valentin le nom de l’homme qui avait tout sacrifié pour elle qui était maintenant enfermé dans une cellule alors que Bastien l’homme qui l’avait fait tombé était là libre à parler de rédemption tu as peut-être pris conscience de beaucoup de choses Bastien mais ça ne change rien ça n’efface pas ce que tu as fait ça ne répare pas ce que tu as cassé il acquèce lentement son regard s’assombrit je sais que je ne peux pas revenir en arrière je sais que je ne peux pas revenir en arrière et tout défaire mais je peux

décider qui je vais être à partir de maintenant et je ne veux plus être cet homme margaot je veux changer margaot cligna plusieurs fois des yeux sentant la colère la confusion et un reste de quelque chose de plus profond s’entrechoquer en elle et pourquoi me dis-tu cela pourquoi devrais-je m’en préoccuper Bastien hésite avant de répondre parce que je pense que tu sais ce que c’est que de voir sa vie détruite et d’essayer de la reconstruire à partir de zéro parce qu’au fond je pense que tu as aussi envie de passer à autre chose sans Valentin sans désir de vengeance

sans que ce souvenir ne nous fasse peur à jamais le silence qui suivit fut très fort margaot le regarde elle cherchait à savoir s’il mentait elle voulait Hiid ce une intention cachée mais elle ne voyait qu’un homme meurtri un homme qui peut-être disait la vérité elle ne l’a pas cru il ne voulait pas l’accepter mais une partie d’elle une partie d’elle voulait comprendre ce qui se passerait si elle sortait de la haine qu’elle ressentait elle ferma les yeux un instant et soupira elle sentait la responsabilité de cette décision lui

incombé si tu me racontes des mensonges Bastien je te promets de te faire du mal il gloussa sans se moquer juste pour montrer son soulagement je ne dis pas la vérité si jamais on me prouve que j’ai tort je me ruine elle secoue la tête n’y croyant toujours pas ce n’est pas pour autant que j’ai confiance en Vous Bastien recula d’un pas il respecte la ligne de démarcation qui n’est pas visible entre eux je comprends mais c’est un début et à cet instant sans que margaot puisse s’en rendre compte quelque chose en elle a changé une partie d’elle s’est brisée ne serait-ce qu’un peu parce que pour la première

fois Bastien n’apparaissait pas comme un ennemi il avait l’air d’un homme qui voulait s’excuser Bastien ne mettait jamais la pression il arrivait à l’improviste mais il n’entrait pas sans qu’on le lui demande j’envoyais des messages et je ne demandais pas de réponse il téléphonait tranquillement quand margaot répondait il la laissait parler et dirigait la conversation tu as bien dormi lui a-t-elle demandé un soir demanda-t-elle un soir la conversation fut plus longue que toute celle qu’ils avaient eu auparavant margaot était

assise sur le canapé ses pieds sont nus sur la moquette un verre de vin oublié se trouvait à côté d’elle je ne sais plus ce que c’est que de bien dormir répond-elle sans trop y penser mais il est surpris par la sincérité de sa réponse Bastien resta silencieux un moment avant de reprendre la parole je comprends cette phrase la frappe d’une manière qu’elle n’avait pas imaginé car pour la première fois il réalise que Bastien sait peut-être vraiment ce qui se passe il pouvait vivre avec les fantômes du passé il pouvait faire les mêmes cauchemars qu’elle et c’est ainsi

que tout a commencé au début il y a eu de brefs appels téléphonique puis des messages tard dans la nuit les rencontres qui semblaient imprévu étaient en fait toujours planifié le jour où tout a basculé margaot était dans un café elle lisait un livre mais n’arrivait pas à faire attention soudain Bastien arrive et s’assoit en face d’elle sans demander la permission tu lis toujours avec ce visage sérieux lui demande-t-il en tenant son café et en souriant demanda-t-il en tenant son café et en souriant de travers margaot ferme son livre et haosse un sourcil et toi tu

surgis toujours de nulle part il but une gorgée de son café avant de répondre je ne me sens le bienvenu que lorsque je sais que je suis accepté même si vous ne le dites pas elle aurait dû se mettre en colère il aurait dû lui donner une réponse courte et lui expliquer qu’il n’était pas désiré mais au lieu de se cela elle se contenta de soupirer et de le regarder pendant un temps anormal pourquoi tu reviens toujours Bastien posa ses coudes sur la table et croisa les doigts parce que j’aime bien te parler et pourquoi tu ne m’as pas encore laissé partir pour de bon margaot

détourne le regard elle tripote sa tasse de café déjà froide elle se rendait compte que quelque chose n’allait pas que quelque chose n’allait pas du tout mais d’une manière ou d’une autre le fait d’être proche de lui ne la faisait pas culpabiliser elle se sentait vivante les rencontres se sont multipliées les conversations sont devenues plus profondes au fil du temps les murs que margaot avait construit autour d’elle ont commencé à s’effondrer elle remarque que Bastien n’est plus l’homme qu’elle a connu il

semblait différent plus silencieux et plus triste comme s’il avait un poids qu’il n’arrivait pas à lâcher et c’est peut-être ce qui l’intéresse peut-être que cela l’a rassuré car pour la première fois elle n’était pas seule face à un passé qui ne voulait pas s’effacer ce soir-là la pluie s’est remise à tomber Bastien se présente à l’improviste devant sa porte sa chemise est un peu mouillée et ses mains sont dans ses poches je sais qu’il est tard mais je devais partir j’ai atterri ici dit-il en souriant timidement margaot

croisa les bras et s’appuya contre la porte il la regarde un instant comme pour s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un piège seulement si tu veux que j’entre elle n’a pas répondu tout de suite non pas parce qu’elle ne connaissait pas la réponse mais parce qu’elle savait que si elle disait oui elle franchirait une ligne dont elle ne reviendrait peut-être jamais et puis sans réfléchir sans calculer elle a simplement ouvert la porte Bastien entra lentement refermant la porte derrière lui tu sais que c’est de la folie non dit margaot sans le regarder directement oui répond Bastien en s’approchant un peu plus mais

certaines folies sont inévitables elle prend une grande inspiration la tension entre eux s’accroit de seconde en seconde ce n’est pas pour tant que j’ai confiance en vous il Ossa un sourcil un sourire en coin se dessine sur ses lèvres je ne m’attends pas à ce que tu me crois j’espère juste que pendant un moment tu ne te rappelles pas que tu es censé me détester elle devrait le détester elle devrait se souvenir de tout ce qu’il a fait de tout ce qu’il a détruit mais cette nuit-là lorsqu’il a touché son visage pour la première fois

lorsque leurs lèvres se sont rencontrées avec une urgence à laquelle ils ont tous deux fait semblant de ne pas s’attendre margaot a réalisé que la frontière entre la haine et le désir était plus mince qu’elle ne l’avait imaginé le pénitencier fédéral était un monde à part un univers de béton et d’acier où le temps s’écoulait lentement rampant comme une bête blessée Valentin sentait chaque seconde peser sur ses épaules chaque jour marquer sa peau comme des cicatrices invisibles depuis sa condamnation il a appris à vivre dans la routine oppressante de la prison où tout

est froid calculé et violent mais même là isolé du monde il y avait des yeux des oreilles des échos de la vie qui se déroulaient à l’extérieur cet après-midi-là Valentin était assis à la cafétéria mangeant tranquillement ignorant les voix autour de lui le goût de la nourriture n’avait pas d’importance rien n’en avait la seule pensée qu’ l’animait encore était margaot il la voyait dans son esprit chaque nuit revivait les derniers moments avant son arrestation se souvenait de la promesse silencieuse qu’il s’était faite l’un à l’autre elle l’attendait elle était la seule certitude dans un monde qui s’écroulait

mais la certitude de Valentin commence à se fissurer lorsqu’une vieille connaissance s’assoit en face de lui hric qui avait été policier et avait eu des ennuis il y a des années était l’une des rares personnes de l’endroit à le respecter encore ses yeux étaient sombres lorsqu’ils regardèrent Valentin il posa ses coudes sur la table métallique et prit une profonde inspiration avant de commencer à parler vous devez savoir quelque chose Valentin continua à manger sans le regarder si la conversation porte sur

les garçons du quartier sud qui essaient de me faire peur j’ai déjà réglé ça hric bougea la tête et détourna le regard un instant il semblait réfléchir attentivement au mots qu’il allait utiliser il ne s’agit pas de la prison il s’agit de margaot son nom fit ressentir à Valentin quelque chose d’étrange il finit par lever les yeux et sentit une pression dans sa gorge et margaot hric eut un moment de doute puis prit une profonde inspiration je l’ai vu mon garçon dans la ville elle n’était pas seule Valentin le regarda droit dans les yeux cherchant à comprendre ce que ces mots signifiaent

mais Henri ne le fit pas attendre elle était à côté de Bastien ce nom était comme un couteau qui lui transperait la poitrine Valentin n’a pas accepté l’information tout de suite il essaya de penser qu’il s’agissait d’une erreur d’une méprise h n’était pas quelqu’un qui aimait dire des choses fausses il ne parlait pas pour le de parler vous êtes en sécurité sa voix se fit plus grave et plus lente comme s’il se préparait à parler Henry cquessa l’air sérieux je ne parlerais pas si je n’étais pas sûr je

les ai vu côte à côte ce n’était pas une rencontre normale Valentin ils étaient proches très proches la chaise a traîné sur le sol quand Valentin s’est brusquement levé il avait les points serrés et était très en colère il sentait son cœur battre à toute vitesse il était en colère et n’arrivait pas à croire ce qui se passait non tu dois te tromper elle ne ferait jamais ça mais même s’il parlait ainsi une partie de lui savait qu’enrik disait la vérité Henrik est resté ferme il posa ses mains sur la table et regarda Valentin je sais que c’est difficile à entendre mais il

fallait que tu saches Valentin se passe les mains sur le visage il respire profondément il essaya de contrôler la colère qui qui montait en lui l’air à l’intérieur de la prison semblait plus dense les murs se rapprochaient comme si l’espace autour de lui se rétrécissait margaot est-elle avec Bastien l’homme qui lui a pourri la vie qui lui a fait honte et qui les a conduit dans cette situation comment cela a-t-il pu se produire sa colère montait en flèche prenant le dessus sur toutes ses autres émotions il pensait à tout ce qu’il avait fait à tout ce qu’il avait abandonné pour margaot maintenant elle

était avec l’homme qu’ avait mis dans cette situ sa tête ne voulait pas l’accepter mais son cœur connaissait déjà la vérité elle ne l’attendait pas Henri se leva calmement et posa une main sur l’épaule de Valentin je comprends ce que cela signifie pour toi je comprends ce que tu ressens mais ne prends pas de décision sans réfléchir il faut que tu partes d’ici un jour Valentin ferme les yeux un instant il essaya de contrôler le grand mélange d’émotions qui le rendait presque malade mais cela ne servait à

rien quelque chose en lui avait changé quelque chose en lui s’était brisé l’avion atterrit lentement à l’aéroport de Madrid Barajas alors que les gens se lèvent pour récupérer leur bagage margaot reste assise elle respire profondément et sans l’importance du nouveau moment qui commence Bastien qui est à côté d’elle claque des doigts précipitamment il regarde les couloirs de l’avion comme s’il attendait que quelqu’un surgisse pour les ramener dans le passé mais il n’y avait plus de prison il n’y avait plus de procès rien

ne s’écroulait sur leur tête ils se sont évadés la vie qu’ils avaient connu aux États-Unis était terminée maintenant le Portugal était leur nouvelle maison c’était un endroit où il pouvaient se transformer margaot pouvait enfin laisser derrière elle les traces que Valentin et Bastien avait à laisser dans son cœur mais même si elle essayait d’y croire une partie d’elle savait que rien ne serait aussi facile Bastien la regarde et remarque que ses épaules sont tendues tout va bien demanda-t-il d’une voix plus douce que dans son souvenir margaot ferma et ouvrit les yeux plusieurs fois comme si elle se

réveillait d’un rêve puis elle essaya de faire un petit sourire bien sûr c’est juste bizarre je n’aurais jamais pensé être ici à côté de toi il détourna le regard un instant comme s’il réfléchissait à cette phrase moi non plus mais nous y sommes ils ont passé l’inspection sans difficulté les faux papiers les font passer pour des gens normaux sans histoire et sans compte à régler Bastien avait tout organisé chaque personne aura un nouveau nom un appartement à Valence les attendra il y aura aussi une entreprise inventée qui leur montrera comment gagner de l’argent

c’est ce qu’il appelle le départ parfait mais margaot savait que les nouveaux départs n’étaient jamais parfaits ils pent toujours en eux les souvenirs de ce qui a été laissé derrière eux le voyage en train jusqu’à Valence et calme le pays défile rapidement devant les fenêtres du train et margaot a l’impression d’être dans un passage entre son ancienne et sa nouvelle vie Bastien est concentré il regarde son téléphone portable il vérifie ses contacts il voulait s’assurer que tout était parfait dans son escapade demain on va à la banque pour

gérer l’argent dit-il sans lever les yeux il faut qu’on soit discret margaot Acquia mais continua à regarder le paysage à l’extérieur et après Bastien la regarde enfin son visage est empreint de quelque chose que margaot ne comprend pas tout de suite ensuite on continue à vivre mais vivre n’est pas aussi facile qu’il y paraît les premiers jours au Portugal sont remplis de coutume d’odeur et de sons différents Valence était pleine d’énergie et de vie c’était un endroit où les gens ne se souciaient pas de

savoir d’où vous veniez mais margaot savait que les nouveaux départs ne se limitait pas à des lieux différents il s’agit aussi de laisser derrière soi ce qui s’est déjà passé l’oubli n’a jamais été son fort Bastien essaie de mettre de l’ordre dans sa routine il a tout organisé un nouvel apparte avec vue sur la mer des comptes bancaires en ordre et les bons papiers d’identité mais de temps en temps la nuit margaot voyait quelque chose dans ses yeux quand il pensait qu’elle ne regardait pas un objet avec une masse une

responsabilité quelque chose qui pourrait ne jamais disparaître pour de bon tu crois que Valentin se souvient encore de nous demande-t-elle un soir alors qu’ils sont assis sur le balcon et qu’il boivent du vin Bastien sert son verre avant d’en boire une longue gorgée il il n’est pas du genre à oublier les choses margaot regarde les lumières de la ville et sent un frisson lui parcourir les chines ça me fait peur Bastien poussa un profond soupir et s’adossa à sa chaise il regarde le ciel qui s’assombrit nous nous sommes échappés il ne nous retrouvera jamais

mais margaot ne le croyait pas Valentin était un homme qui tenait ses promesses il finalisait toujours chaque accord les mois passent la vie commença à prendre un rythme margaot trouver un travail tranquille dans une librairie c’est un petit boulot simple c’est différent de l’agitation qui a toujours fait partie de sa vie elle avait envie de calme mais même ainsi elle avait parfois l’impression d’être observée elle sentait que quelqu’un l’observait dans les rues des yeux qu’elle ne connaissaiit pas suivaient ses pas ce

soir-là la prison fédérale est plus calme que d’habitude il y avait un silence qui donnait l’impression que quelque chose d’important allait se produire comme l’air lourd avant une averse Valentin se rendit compte que l’endroit était différent il sentait la révolte dans l’air on sentait que quelque chose d’important allait se passer dans les couloirs sombres il était assis sur le lit du bas de sa cellule ses doigts étaient entrelacés son esprit était clair comme un couteau aiguisé c’était l’heure de la nuit la nuit où tout allait être différent

dehors les bruit de voix des prisonniers parviennent jusqu’au couloir les regards s’échangent entre les détenus et les gardiens qui accepte les pots de vin cela faisait des mois que Valentin pensait à s’évader maintenant tout était comme il le souhaitait la révolte va commencer dans quelques minutes le premier bruit fut celui d’un plateau de nourriture heurtant le mur du réfectoire puis ce furent les cris c’est dommage on n’est pas des chiens le bruit se répandit dans les couloirs et Valentin sourit discrètement c’est bien ce qu’il pensait la confusion grandit rapidement

comme un feu dans un champ sec les détenus se mirent à frapper sur les barreaux certains cassèrent des tables et des chaises les gardiens se précipitèrent pour arrêter les premiers troubles Valentin se leva lentement il sentait le sang battre dans sa peau il regarda hric l’ancien policier qui se trouvait dans la même cellule que lui et fit un léger signe de tête Henrick se contenta de hocher la tête vous êtes sûr de vous demanda-t-elle la voix nerveuse Valentin remet de l’ordre dans la manche de son uniforme orange de prisonnier

c’est ses yeux étaient aussi froids que la glace je suis ici depuis assez longtemps c’est le bon moment où tu n’auras pas d’autre chance les sirènes ont commencé à retentir le bruit des gens qui courent des cris et des coups de PO sur les corps s’y mêlent certains prisonniers frappaient les garde d’autres s’enfuyaient essayant de se cacher dans la confusion mais Valentin n’a pas participé à cette confusion insensée il a élaborer un plan avec la clé qu’il avait obtenue en offrant de l’argent à l’un des gardiens les plus inquiets de la prison il ouvrit

lentement la porte de sa cellule le couloir était en désordre des hommes se battaient les gardiens essayaient de tout contrôler mais ils ne se rendai pas compte que les vrais meneurs étaient déjà à l’œuvre henrk le poursuivit mais Valentin ne s’arrêta pas pour attendre chaque seconde était importante ils traversèrent les couloirs comme des ombres ils évitèrent la confusion et passèrent par des endroits où les caméras étaient déjà éteintes lorsqu’ils atteignirent la zone de haute Sécur Valentin vit que les gardes qu’il avait payé étaient déjà à leur place tenant leurs armes comme s’ils étaient toujours

en charge mais il se rendit compte que le vrai pouvoir n’était plus entre les mains de ces personnes tout va bien Valentin demanda à l’un des gardes c’était un homme au visage couvert de marque ses yeux ne ressemblaient pas à ceux d’un policier mais à ceux de quelqu’un qui a déjà perdu son âme l’homme regarda autour de lui avant de répondre les portes du côté et sont déjà ouvertes vous avez 7 minutes avant que le système d’urgence ne referme tout Valentin sourit 7 minutes c’était plus qu’il n’en fallait hric et lui

marchèrent dans le couloir ils évitent les personnes à terre l’odeur du sang métallisé commençait déjà à se répandre ils atteignent la sortie arrière là un autre agent de sécurité qui avait été payé pour les aider les attendait il tenait déjà un uniforme de sécurité pour que Valentin l’enfile celui-ci s’habilla rapidement et épingla le faux badge sur sa poitrine Henrique le regarda avec un peu d’admiration et un peu de crainte tu as toujours su faire bouger les chose n’est-ce pas Valentin redresse sa ceinture prend une radio et regarde sa

montre je n’ai jamais été du genre à accepter un destin que je n’ai pas choisi ils franchirent la dernière porte et pénétrèrent à l’extérieur de la prison le ciel nocturne était sombre et dépourvu d’étoiles on aurait dit que l’univers observait ce qui allait se passer les lumières bougeaient et les alarmes sonnaient mais personne ne se rendait compte qu’il partaiit la confusion qui règne à l’intérieur suffit à dissimuler leur départ lorsqu’ils sont arrivés sur le parking une voiture était déjà là c’était une voiture banalisée et

un homme que Valentin connaissait la conduisait un homme de la père quelqu’un qui avait des dettes quelqu’un qui savait que ne pas aider Valentin pouvait signifier avoir un ennemi de taille il monta dans la voiture et ne se retourna pas il ne ressentait aucune culpabilité et n’avait aucun doute Henric ferma la portière par le côté et poussa un long soupir c’était très dur Valentin regarda par la fenêtre il vit la prison s’éloigner dans le rétroviseur la souffrance n’a pas encore commencé la voiture roule à toute allure sur la route sombre la nuit était chaude à Valance l’air était lourd et sentait le

vin et la mer au loin les rues étroites du centre historique sont pleines de monde les touristes se promènent entre les vieux bâtiments aux lumières jaunes les petits cafés remplissent les trottoirs de bavardages et de rire pour Valentin cette situation n’est qu’une toile de fond pour sa quête il est enfin arrivé le voyage depuis les États-Unis a été long mais très bien planifié faux papiers itinérair différents et hôtel qui ne demandent pas de documents il a laissé derrière lui la marque d’un esprit on ne trouve rien sur son arrivée au Portugal cette fois-ci il ne se

trompera pas il a passé plusieurs semaines à rassembler des éléments d’information il se sert de vieux amis de la police et de l’argent qu’il garde encore en cachette saviez-vous que margaot et Bastien était au Portugal mais la ville est trop grande pour qu’il perde son temps à chercher par hasard il lui fallait quelque chose de concret l’aéroport fut le premier endroit où il s’arrêta Valentin savait que quiconque essayait de se cacher en dehors des États-Unis il laissait des traces avec une approche prudente et quelques informations données aux bonnes

personnes il obtint les premiers détails il s’agissait de faux noms de billets achetés avec de l’argent et d’un chemin qui menait à un endroit Valence aujourd’hui assis dans un petit bar Valentin se trouve enfin à l’endroit où il voulait être tout près le bar se trouvait dans un endroit caché loin des zones où les touristes dépensent de l’argent en snack et en boisson les tables étaient petites la lumière était faible les clients semblaient se connaître c’était un endroit où les gens échangeaient des inform tion en toute discrétion Valentin a commandé un café

fort il attend et regarde autour de lui il n’ut pas à attendre longtemps quelques minutes plus tard un homme au costume usé et au visage fatigué s’assit en face d’elle Diego Vargas un ancien policier espagnol qui comme beaucoup d’autres avait troqué sa loyauté envers la justice contre l’argent du plus off franc il ne semble pas choqué de la voir vous voulez des réponses dit Diego en poussant une enveloppe brune sur la table et en allumant une cigarette voici quelques éléments Valentin prit l’enveloppe il l’ouvre et regarde les

feuilles à l’intérieur il s’agissait de copies de documents concernant l’achat de maison et d’appartements il parcourut rapidement les papiers jusqu’à ce qu’il trouve les noms qui lui déplaisaient le plus à ce moment-là Bastien et margaot sont des noms de personnes il vivaient là à Valence il y avait une maison enregistrée dans un quartier éloigné loin du centre animé il a enfin obtenu une adresse Diego regarde sa réaction avec un petit sourire j’espère que je t’ai donné ce que tu voulais quand je t’ai regardé Valentin referma

l’enveloppe et la mis dans la poche de sa veste d’où tu sors ça Diego rit doucement il essuit les cendres de sa cigarette dans le cendrier métallique tu n’as aucun intérêt à le savoir mais je vais vous dire une chose Vasconcellos vous êtes venu ici pour mettre les choses au clair n’est-ce pas Valentin but une gorgée de son café il sentit le goût amer sur sa langue puis il reposa lentement la tasse sur la table je suis venu chercher ce qu’ils m’ont pris Diego secoue la tête et respire profondément écoute j’ai rencontré beaucoup de gens comme toi les

hommes qui veulent se venger reviennent d’un mauvais pas prêt à en finir avec celui qui les a trahi savez-vous ce qui leur arrive il s’arrête un instant et regarde Valentin ces gens-là meurent Valentin ne le quitte pas des yeux il n’était pas là pour écouter des suggestions Diego pousse un pire et passe à autre chose margaot et Bastien sont des gens intelligents ils se cachent bien sans certaines personnes que je connais au gouvernement je n’aurais jamais su pour eux mais s’ils sont ici c’est qu’ils sont protégés cela

signifie qu’il ne pensaient pas que vous les verriez Valentin se penche un peu en avant son visage devient sérieux défense Diego hausse les épaules disons que Bastien a encore des amis certains sont très forts ici au Portugal la police n’agit pas de la même manière qu’aux États-Unis si vous faites trop de bruit vous allez avoir un problème à régler Valentin rit de travers je ne fais pas de bruit je fais ce qu’il faut thgo laisse échapper une nouvelle bouffée de fumée et rit mais pas de joie appelle ça comme tu veux si j’étais toi je

réfléchirais longuement avant de faire ça Valentin ramasse quelques billets de banque et les jette sur la table c’était suffisant pour couvrir le café et faire taire Diego il avait déjà ce qu’il fallait en quittant le bar le vent chaud de la nuit lui souffla au visage Valencia était encore pleine de vie autour de lui il y avait beaucoup de gens qui ne savaient pas qu’un homme dangereux se trouvait parmi eux il marcha dans les rues et se joignit aux gens sentant l’énergie monter il savait où se trouvait margaot au bout de

quelques jours il respira profondément il enfila ses gants de cuir noir et sortit lentement de la voiture chaque pas qu’il faisait le rapprochait de la vengeance le portail bas ne présentait aucune difficulté il l’engjamba rapidement et sans bruit il se dirigea vers la porte d’entrée et leva la main puis il frappa trois coups secs ce n’était pas assez fort pour déranger les voisins mais c’était assez fort pour la réveiller quelques instants de silence puis on entendit un bruit venant de l’intérieur de la maison quelqu’un marchait lentement dans le couloir il

entendit le bruit d’un interrupteur que l’on actionne une faible lumière commença à briller derrière la porte enfin le loquet tourna et la porte s’ouvrit lentement margaot apparut devant lui ses yeux étaient presque fermés par le sommeil elle portait un pull léger et ses cheveux étaient en désordre elle ferma et ouvrit les yeux plusieurs fois essayant de mieux voir dans la faible lumière du couloir il lui fallut 3 secondes pour le reconnaître lorsqu’il s’en rendit compte il ne put respirer elle ouvrit grand les yeux Valentin remarqua la peur sur son visage

mon dieu c’est toi Valentin sa voix était tremblante pleine de surprise il resta immobile comme une statue la fixant d’un regard glacial bonjour margaot elle ouvrit et ferma la bouche plusieurs fois on aurait dit qu’elle voulait dire quelque chose mais il n’y avait que le silence entre eux la seule chose que Valentin entendait c’était son cœur qui battait la chamade et sa respiration qui se modifiait elle recula d’un pas comme si elle avait peur Valentin pencha légèrement la tête il regarda attentivement le visage de la jeune femme il essaya de comprendre

comment elle avait pu l’oublier si vite je suis venu voir ma femme dit-il à voix basse mais d’un ton triste margaot avale difficilement sa salive Valentin tu ne peux pas rester ici je ne savais pas quand tu sortirait de prison il a haussé un sourcil la colère était forte en lui tu as décidé de reprendre ta vie en main oublieré tout ce qui s’est passé il a souri mais le bruit n’était pas drôle c’était juste un écho tu n’as même pas attendu tu es allé vers lui margaot s’est touché les cheveux elle avait la

tête pleine de pensé cherchant une explication je ne savais pas quoi faire Valentin je ne savais pas si tu sortirais un jour tu as été en prison pendant 12 ans Valentin ferma un peu les yeux et son visage devint sérieux et calme et toi la femme qui s’est toujours dévouée tu as décidé que 2 ans suffisaient pour m’oublier margaot a ressenti la force de ces mots comme un coup je me souviens de vous mais je devais continuer je ne pouvais pas rester attaché à ce qui s’était passé avant je ne savais pas ce qui allait

arriver Valentin harit rapidement plein de dédain tu ne savais pas tu t’en moques tu voulais une raison pour me repousser Bastien était là prêt à prendre ma place margaot ferme la bouche elle ressent de la culpabilité et aussi de la peur Valentin s’il te plaît je ne veux pas me disputer avec toi il fit un pas en avant et réduisit la distance qui les séparait ce disputter qui a dit que j’étais là pour discuter je suis venu te demander ce que tu me dois avant que margaot ne puisse parler un grand bruit retentit dans la maison un coup de point direct Bastien apparaît dans le couloir il avait le point fermé

levé et le visage plein de rage Valentin recula d’un pas sentant le goût du sang dans sa bouche fils de cria Bastien avant d’attaquer à nouveau à ce moment-là il n’y a plus de doute Bastien donne un coup de PO dans l’estomac de Valentin le faisant se pencher en avant puis il lui assène un nouveau coup de PO dans la mâchoire Valentin a senti le monde tourner pendant un mais il n’était pas du genre à tomber facilement il fit un mouvement rapide et attrapa le bras de Bastien il lui donna une forte torsion et envoya un coup de

genou dans le ventre de Bastien margaot a crié fort arrêtez arrêtez s’il vous plaît mais Bastien et Valentin ne voyait rien à cause de la haine Bastien est remonté et a poussé Valentin contre le mur les deux se battent et se frappe pendant ce temps les meubles de la pièce tombent Valentin n’est pas venu seul de or deux hommes cagoulés sont entrés discrètement dans la maison des policiers voyou engagés par Valentin attendent le bon moment pour agir lorsque Bastien se retourne pour frapper à nouveau Valentin il est surpris les policiers l’attrapent par derrière l’un

d’eux lui assène un violent coup de PO derrière la tête Bastien tombe à genou étourdi tandis que le deuxième homme le frappe dans les côtes lui coupe en l’air margaot se précipite pour essayer de l’aider mais Valentin lui saisit fermement le bras et la tire en arrière ne te précipite pas ma chérie dit-il elle tente de se libérer mais un autre policier la retient et lui passe les menottes au poignet sans difficulté lâchez-la cria Bastien encore un peu étourdi en essayant de se lever mais le coup suivant le fait tomber Valentin regarda lentement tout ce qui se passait

pas de fuite pas de doute juste profiter de la revanche il se passe la main sur la bouche et essuie le sang de la coupure sur sa puis il sourit à Bastien menoté au sol puis il sourit à Bastien menoté au sol maintenant on est quitte dit-il avant d’ordonner qu’on les emmène margaot est sorti de la maison on l’a fait monter à l’arrière d’une voiture sans plaque d’immatriculation elle a les yeux grands ouverts son cœur bas comme un tambour Valentin s’il te plaît ne fais pas ça il se penche sur elle avant de refermer la porte son regard était froid et contenait quelque

chose qu’on ne pouvait plus appeler de l’amour oh je doit le faire margaot je veux que tu vives ce que j’ai vécu ils furent donc emmenés sur une île d’Asie la maison où elle était détenue était petite elle était faite de vieux bois usés par les intempéries une seule fenêtre à barreau laissait passer un peu de lumière mais elle était trop petite pour qu’elle puisse espérer s’échapper le sol était fait de planches rustiques et dégageait une odeur de moisie le matelas était très fin et peu confortable elle ne savait pas combien de jours elle était rester dans cet

endroit le temps s’était transformé en un cycle sans fin de solitude de manque de nourriture et de peur les gardes parlaient une langue qu’elle ne comprenait pas il s’agissait d’homme engagés pour s’assurer que personne ne se souvienne qu’il se trouvait sur cette île il voulaiit que les gens n’aient jamais l’espoir de s’échapper ce matin-là leur chef un homme au trait sévère et au regard dénué d’émotion est entré dans la hutte il tenait une assiette contenant du poisson séché et un morceau de riz froid puis il posa

rapidement l’assiette mâchz ou ne mangez pas sa voix était calme et il ne semblait pas s’en soucier margaot leva lentement les yeux ses yeux étaient fatigués mais encore pleins de colère elle ne voulait pas être détruite pourquoi suis-je dans cet endroit qui vous a demandé de m’emmener l’homme lui adressa un rapide sourire sans humour il se coi la tête avant de parler si tu es ici c’est que quelqu’un a dépensé beaucoup d’argent pour qu’on ne te voit plus jamais tu ferais mieux d’accepter ta nouvelle vie margaot ne répondit pas

parce que la colère en elle était déjà très forte comme un feu elle ne voulait pas l’accepter elle ne voulait pas mourir sur cette île de l’autre côté du monde le froid était très fort et emportait toute la chaleur le soleil n’apparaissait que pendant quelques heures et encore il n’avait qu’une faible lueur dans le ciel gris Bastien est là prisonnier du froid intense du nord de la Finlande le temps ne semble pas s’écouler la prison où il est enfermé n’a pas de nom officiel c’était un endroit que le gouvernement avait

oublié c’était un trou où personne ne pensait que les prisonniers pourrai vivre longtemps les murs de pierre étaient remplis de glace les cellules étaient des trous de béton et n’avait pas de chauffage les prisonniers n’avaient pas de visage il n’étit que des silhouettes qui attendaient de voir ce qui allait se passer la cellule de Bastien était un petit espace froid et humide il n’y avait ni lit ni couvert il n’y avait qu’une fine couche de paille sur le sol ses doigts sont coupés et saignent ses lèvres sont fendues ses

muscles étaient raid car il ne ressentaient aucune chaleur mais il ne voulaiit pas abandonner il ne voulaiit pas mourir là le temps est long chaque jour est un combat le travail forcé dans le froid le manque de nourriture et les cous injustifiés des gardes Bastien ne parle pas la langue des autres prisonniers mais il pouvaient comprendre ce qu’il disaient avec leur regard tout le monde attendait la mort la deuxième semaine un des gardiens est entré dans sa cellule ses yeux étaient pleins de méchanceté l’Américain est-il encore en

vie demande-t-il en russe en riant et en donnant un coup de pied à Bastien Bastien reste un instant immobile il ressent la douleur du coup dans les côtes mais il ne fait rien il ne voulait pas montrer sa faiblesse le garde se baissa et l’attrapa par le col son haleine empestste la mauvaise vodka savez-vous ce qui arrive aux hommes comme vous ici ils deviennent de la glace quand ils gèent mais avant cela ils comprennent ce qu’est la vraie souffrance Bastien le regarde et avant qu’il n’ait le temps de réfléchir il crache au visage du garde

le coup qui suivit fut très fort mais il n’ mis aucun son il ne pensait qu’à une chose retrouver margaot dans différents endroits du monde margaot et Bastien vivaient leur propre souffrance Valentin pensait que sa vengeance était terminée il pensait avoir fait subir à chacun le mauvais sort qu’il méritait mais il a oublié quelque chose de très important le désir de se venger de Bastien et de margaot ne pouvait pas s’envoler aussi vite ils continueront à vivre l’intérieur des États-Unis avait une beauté différente sauvage c’est très

différent des rues grises et dangereuses qui ont toujours été leur maison là-bas au milieu des champs verts et des collines illuminées par le couché du soleil le monde semble se mouvoir plus lentement on aurait dit qu’il venait d’une autre réalité il n’avait jamais imaginé qu’il arriverait dans un tel endroit si loin de tout ce qu’il connaissait mais c’est peut-être pour cela qu’il est là c’est peut-être le seul moyen de repartir à zéro jade conduit calmement elle tenait le volant d’une main l’autre reposant sur sa jambe

le vent chaud de la fin d’après-midi soufflait par la fenêtre entrouverte il lui donna une pichenette dans les cheveux les faisant bouger dans la lumière dorée elle était calme comme si ce moment n’était qu’une journée normale de sa vie mais mais Valentin savait que pour lui c’était tout sauf normal il n’avait jamais pu ralentir auparavant il n’avait jamais ressenti une telle paix il quitta un instant la route des yeux pour la regarder c’était curieux de voir comment elle le traitait elle n’avait pas peur et ne s’arrêtait pas pour réfléchir elle l’acceptait tel qu’il

était elle n’a pas essayé de le changer elle ne l’a pas forcé à parler du passé qu’il gardait sous silence et c’est peut-être pour cela qu’il est rester là la route menée à la mais de jade c’était une maison simple et lointaine elle avait une vieille clôture blanche et un jardin encore fleuri même à la fin de l’automne lorsqu’elle arrêta la voiture et en sorti Valentin s’assit un moment regardant autour de lui le vent faisait bouger les feuilles des arbres l’odeur de la terre mouillée flottait dans l’air

un groupe d’oiseaux volait ensemble dans le ciel tu n’arrives toujours pas à croire que tu es ici n’est-ce pas demanda jade en s’appuyant sur la voiture et en croisant les bras un doux sourire aux lèvres Valentin laisse échapper un souffle fatigué avant de répondre il a dit qu’il a passé beaucoup de temps à fuir a toujours regardé en arrière c’est pourquoi il a du mal à croire que tout cela puisse être vrai elle tourna la tête et le regarda un moment avant de prendre la parole c’est peut-être parce que tu es prêt à oublier ce que tu as vécu il

gloussa un son rapide et plein de débauche tu crois vraiment que c’est aussi simple que ça le passé ne disparaît jamais Jade il peut rester inexprimé pendant un certain temps mais il ne disparaît jamais jade le regarda d’un air fort et profond c’était comme si elle pouvait voir ce qui était caché elle lui dit alors il faut peut-être que tu te décides maintenant est-ce que le passé te retient toujours ou est-ce que tu le retiens toujours Valentin n’a rien dit ce n’était pas parce qu’il n’y avait pas de réponse mais parce qu’il ne voulait pas acceptter qu’elle avait

peut-être raison elle prit une grande inspiration et rit doucement Entz don voyons si tu veux vraiment réapprendre à vivre et c’est ainsi que tout a commencé les premiers jours furent différents Valentin dormait toujours avec un œil ouverts il regardait toujours toutes les entrées de la maison avant de se coucher il ressentait toujours cette forte émotion lorsqu’il entendait un bruit auquel il ne s’attendait pas mais avec le temps les nuits sont devenues moins nerveuses et les matins moins prudents il commença à s’habituer à l’odeur du café fraîchement préparé tôt le matin la brise fraîche entrait par la fenêtre de

la cuisine jade préparait quelque chose de simple pour le petit- dééjeuner peu à peu le poids qui pesait sur ses épaules s’est allégé mais il n’a jamais disparu complètement ils commencèrent à parler davantage et les conversations devinrent plus faciles au début il ne s’agissait que de simples conversation sur le temps la ville et les choses de tous les jours mais au fil du temps les mots sont devenus plus profonds Valentin a commencé à raconter de petites histoires sur qui il était il ne disait pas tout

mais il donnait à Jade suffisamment d’information pour qu’elle comprenne qu’il s’agissait d’un homme qui cherchait encore à se reconstruire et elle de son côté n’a jamais insisté n’a jamais posé de questions auxquelles il ne voulait pas répondre elle a simplement écoué ainsi sans qu’il s’en rend compte la séparation entre eux a disparu les dîners d’abord simple sont devenus de véritables moments de convivialité il riaent de choses simples s’asseyait aussi en silence se sentant bien ils ont bu du vin jusqu’à une heure tardive ne voulant pas terminer la

soirée Valentin s’est rendu compte qu’à côté de jade il pouvait être à l’aise il n’avait pas besoin de s’expliquer il n’avait pas apporté le poids de ce qu’il était devenu elle n’a jamais remise en cause son passé elle n’a jamais demandé d’explication peut-être parce que je savais que certaines histoires sont meilleures quand on n’en parle pas 6 mois plus tard ils se sont mariés il n’y a N a pas eu de grande fête pas d’invité pas de vœux écrit sur des papiers décorés juste eux deux une promesse qu’ils ont échangé à la lumière du soleil couchant et la certitude que

d’une manière ou d’une autre ils s’étaient trouvé l’un l’autre au bon moment Valentin n’aurait jamais pensé pouvoir vivre une telle expérience maintenant qu’il vit à la campagne il ressent une chose à laquelle il n’était pas sûr d’avoir droit le calme mais la paix ne dure pas longtemps au fond de lui Valentin sent que quelque part dans le monde deux fantômes vivent encore un jour le matin ou le soir il reviendrait le bateau tangue beaucoup les vagues de la mer Baltique frappant durement la vieille coque le vent fort soufflait

violemment apportant la brume froide de la nuit les membres de l’équipe tentent de s’accrocher pour ne pas tomber Bastien les mains jointes est adossé à l’une des parois du bateau qui l’emmène vers le nord de la Finlande il surveille tout très attentivement il ne veut pas que ce bateau arrive à destination le capitaine du bateau un homme fort au visage buriné par les intempéries commence à se sentir mal il se sert l’estomac et a des vertiges son visage s’est vidé de ses couleurs et il a des sueurs froides en essayant de rejoindre le pilote qui contrôle l’avion Bastien

remarque que les autres hommes sont nerveux la peur se lit dans leurs yeux et ils ne sont pas sur d’eux au milieu de la confusion c’est l’occasion qu’il attendait avant que les gardes ne puissent faire quoi que ce soit l’un des marins crie quelqu quel chose en russe et va aider le capitaine au milieu du cafarnaom Bastien se précipite il utilise ses menottes pour donner un coup de point en plein visage à l’un des hommes qui l’escorte le choc est si violent qu’il tombe à terre Bastien ne perd pas de temps il se servit de son poids pour serrer la gorge du second

garde le laissant impuissant le navire tangue sauvagement d’un dernier geste fort il réussit à attraper les clés des menottes sur l’un des corps il courut sur le pont sentant le fr et le sel de la mer sur son visage le temps était écoulé soit il sautait maintenant soit il n’aurait pas d’autre chance il a foncé et a sauté dans la partie sombre de la mer l’eau froide lui entaille la peau comme des couteaux mais Bastien ne veut pas s’arrêter à grand pas il s’éloigne du bateau ils se fond dans les ombres des vagues qui s’agitent trop il n’allait pas mourir dans cet endroit 6 mois plus tard il a réussi à retrouver

margaot le temps n’a pas été tendre avec elle son visage portait les signes du manque de l’effort et de la souffrance pour une séparation qui n’était pas la bonne lorsque Bastien la rencontre pour la première fois après une longue période elle est assise à l’ombre d’une simple cabane sur l’île où elle a été retenue prisonnière elle lève lentement les yeux un instant elle croit voir des choses lorsque Bastien s’approche d’elle le souffle court et le regard très fixe elle comprend que ce n’est pas un rêve vous êtes arrivé Bastien la tire contre lui il sent le poids de mois de

souffrance s’envoler de son dos j’ai promis de te retrouver rentrons maintenant finissons-en margaot ferme les yeux un instant elle se laisse aller à la chaleur de cette promesse lorsqu’ils s’ouvrent à nouveau ils sont plein de nouvelles choses du feu de la colère et un désir de vengeance il retournerait aux États-Unis Valentine pra pour ce qu’il a fait la réunion s’est déroulée au cours d’une journée qui semblait normale Valentin était assis devant sa maison à la campagne il tenait une tasse de café et regardait le ciel clair jade était à côté de lui elle lisait un livre ses pieds nus sont posés

sur la balustrade c’était une matinée tranquille une de celle qu’il avait appris à aimer le bruit d’une voiture roulant à vive allure sur la route pavé menant au domaine interrompit le silence Valentin comprit immédiatement que quelque chose n’allait pas personne n’arrivait là à l’improviste il se leva lentement ses muscles ser dire lorsque la voiture s’arrêta brusquement devant la maison et que les portes s’ouvrirent il comprit Bastien et margaot sont là le temps semble ralentir jade jette un coup d’œil rapide à Valentin elle est troublée par l’expression froide qui apparaît sur son visage Bastien s’avance

ses yeux étaient pleins de rage et il avait un pistolet à la ceinture margaot est arrivé peu après mais son regard ne s’est pas arrêté sur Valentin j’étais à la jade vous la voix de margaot tremblait emplie de quelque chose de plus fort que la simple colère tu as réussi à tourner la page tu l’as épousé Valentin est resté immobile sensiller à quoi t’attendais-tu tu as été le premier à me trahir margaot continua les points serrés et les yeux pleins de colère et de tristesse elle dit je ne t’ai rien fait de mal tu m’as quitté tu m’as mise dans une très mauvaise situation et puis tu as oublié

que j’existais Jade se leva lentement et regarda margaot elle lui dit il ne t’a pas quitté il ne t’a pas quitté tu as pris ta décision maintenant accepte qu’il a fait sa part margaot n’en pouvait plus et s’est mise en colère elle s’est précipité sur jade en essayant de lui attraper les cheveux mais Valentin a été plus rapide il saisit margaot par les bras et l’arrêta avant qu’elle ne puisse toucher sa femme ses yeux se fixèrent sur les siens aussi dur que du métal non tu ne la toucheras pas Bastien n’attend plus il sort son arme et la pointe sur Val laissela partir tout de suite Valentin tient bon

et regarde Bastien sans s’effrayer tu crois vraiment que tout s’arrête ici qu’est-ce qui pourrait venir ici et prendre la vie d’un homme que tu considères comme mort depuis longtemps c’est à ce moment que les cinq hommes qui s’étaient cachés dans la propriété apparaissent les policiers et anciens soldats sont des hommes fidèles à Valentin ils sont armés et prêts à agir contre tout danger Bastien l’a compris bien plus tard le jeu a été truqué contre lui un coup de feu Ret Bastien reçoit un coup au bras il recule mais ne se rend pas il appuie sur le bouton et frappe l’un des hommes à

l’épaule le désordre s’installe instantanément margaot hurle et tente de se libérer mais Valentin la retient Bastien tente de s’enfuir mais reçoit une balle dans le dos son corps tomba au sol et le sang se répandit rapidement sur la terre sale jade s souffle et porte les mains à sa bouche Valentin regarde Bastien tenter de relever la tête les yeux fixé sur lui il n’y avait plus de haine seulement de l’acceptation elle est libre maintenant n’est-ce pas la voix de Bastien était faible et difficile à comprendre à cause du sang Valentin s’agenouillli à côté de lui c’était la première fois qu’il n’avait

pas de colère dans les yeux tu n’as jamais été pris au piège on n’arrête pas de se battre c’est tout Bastien rit très doucement comme un soupir puis ses yeux se sont fermés pour toujours et ne se sont jamais rouverts margaot est emmené les mains liées dans la voiture de police qui arrive quelques minutes plus tard son passé faisait désormais partie du système Valentin resta là il regarda la voiture de police s’éloigner sur la route jade s’approcha et lui toucha doucement le bras il était enfin libre

 

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