Son ex-fiancée invitée au mariage arrive avec une fille qui choque le PDG…
Jusqu’où une mère peut-elle sacrifier sa fierté pour son enfant ? Pendant huit longues années, Elodie Martin a choisi le silence pour protéger sa fille d’un passé douloureux. Mais aujourd’hui, le désespoir la pousse à faire l’impensable, faire irruption au mariage somptueux de l’homme qui lui a brisé le cœur.
À ses côtés, pas de vœux de bonheur, mais un secret vivant, enfoué depuis trop longtemps, une petite fille dont les yeux sont la copie parfaite de ceux du marié, Alexandre Fournier. Instantanément, le sourire de la mariée se fige. La musique semble s’arrêter. Le bonheur d’une nouvelle famille est mis en balance avec la vie d’un petit être.
À la place de cette mère, choisiriez-vous le silence pour protéger le bonheur des autres ou briseriez-vous tout pour sauver la vie de votre enfant ? Le grand salon du domaine des Jasmins saintillait sous l’éclat des lustres en cristal. Chaque détail avait été méticuleusement arrangé pour ce qui s’annonçait comme le mariage de l’année. Alexandre Fournier, le PDG de 38 ans du géant de la technologie Fournix Solution et l’un des hommes les plus riches de France, ajustait sa cravate en soi Hermè, son regard balayant les derniers préparatifs.
Il avait tout ce qu’un homme pouvait désirer, une fortune de plusieurs milliards, une réputation sans faille. Et dans quelques heures, il épouserait Camille de Montclerc, l’élégante héritière d’une éminente famille de Paris. Cependant, une anxiété tenace le rongeait, une sensation qu’il ne parvenait pas à chasser malgré ses efforts pour afficher un air calme.
Monsieur Fournier, les premiers invités commencent à arriver, annonça discrètement son assistant personnel, Philippe, un homme de 50 ans qui était à ses côtés depuis plus d’une décennie. Alexandre cha la tête, ses yeux gris parcourant une dernière fois la liste des invités. 350 personnes soigneusement sélectionné, ministre, ambassadeur, grand patron de l’industrie et une foule de célébrités.
Tous étaient venus célébrer leur union, mais un seul nom sur cette liste comptait vraiment pour lui. Et c’était la présence de cette personne qui le remplissait de la plus grande crainte, Elodie Martin. Son premier amour, sa première passion. La femme avec qui il avait partagé cinq années intenses avant qu’un tragique malentendu ne les sépare à jamais.

8 ans s’était écoulé depuis la dernière fois qu’il l’avait vu. Hit longues années pendant lesquelles il avait bâti son empire tout en essayant d’oublier le parfum de ses cheveux bruns et le son de son rire cristallin. Pourquoi diable avait-il eu l’idée insensée de l’inviter à son mariage ? Peut-être pour se prouver qu’il l’avait complètement oublié ou peut-être par pur maszochisme. Il n’était plus sûr.
Selon vous, quelle était la véritable raison derrière la décision impulsive d’Alexandre d’inviter son ex à son mariage ? Laissez vos pensées dans les commentaires ci-dessous. Les heures s’écoulèrent lentement, rythmé par les félicitations chaleureuses des invités et les sourires de convenance qu’Alexandre distribuait avec aisance.
Camille était radieuse dans une robe de marié sur mesure. Ses cheveux blonds, parfaitement coiffés en un chignon complexe, ses bijoux de famille saintillant sous les lumières. Elle était l’incarnation de l’élégance, le type exact de femme qu’un homme de sa stature se devait dépouser.
Pourtant, Alexandre ne pouvait s’empêcher de jeter des regards furtifs vers l’entrée, cherchant une silhouette qui le reconnaîtrait entre mille. Tu sembles distrait, mon chéri”, murmura Camille, ses bras se blissant sous les siens. Son sourire parfait ne fléchit pas, mais il perçut une pointe d’inquiétude dans sa voix.
“Me tout va bien ?” Alexandre força un sourire, caressant doucement sa joue poudrée. “Tout est parfait, mon amour, juste l’émotion du moment.” Mais au fond de lui, il savait qu’il mentait. Rien n’allait bien et la sensation d’étouffement dans sa poitrine s’intensifiait à chaque minute qui passait. La cérémonie civile dans les jardins du domaine se déroula sans accro sous un ciel d’avril dégagé.
Un ami proche de la famille, un homme politique, prononça un discours émouvant sur l’amour et l’engagement. Alexandre répondit “Oui, je le veux d’une voix ferme.” Mais ses yeux continuaient de scruter discrètement la foule. Elodie n’était toujours pas là. Peut-être avait-elle finalement décidé de ne pas venir, ce qui était probablement pour le mieux.
Et pourtant, une partie de lui ne put s’empêcher de ressentir un pincement de déception. Les applaudissements éclatèrent lorsque l’officier d’état civil les déclara mari et femme et Alexandre embrassa Camille avec toute la tendresse qu’il rassembler.
Les photographes immortalisèrent ce moment qui serait sans aucun doute qualifié de baiser de l’année par la presse people. Mais son esprit était ailleurs obsédé par une seule question. Était ce ainsi qu’un homme était censé se sentir le jour de son mariage ? Cette sensation de vide comme s’il était un acteur dans une pièce dont il ne contrôlait pas le scénario. La réception datait son plein depuis environ une heure lorsque Philippe s’approcha d’Alexandre avec son air préoccupé habituel.
Monsieur, nous avons une situation délicate à l’entrée. Une mademoiselle Martin vient d’arriver, mais il hésita, ce qui était inhabituel pour cet homme normalement si direct. Mais quoi, Philippe ? Elle n’est pas venue seule, monsieur. Elle est accompagnée d’une petite fille qui semble avoir environ 7 ans. Alexandre sentit son sang se glacer.

7 ans. Exactement. L’âge qu’aurait un enfant s’il avait été conçu lors de leur dernière nuit ensemble. Cette nuit de passion et de larmes qui avait précédé leur rupture finale. Point. Laissez les entrer dit-il sa voix plus tendue qu’il ne l’aurait voulu. Les Philippe pas un mot de ceci à quiconque pour l’instant.
Son assistant hoa la tête et s’éloigna rapidement laissant Alexandre seul avec ses pensées qui galopaient comme des chevaux emballés. Une petite fille de se ans. Ce devait être une coïncidence, n’est-ce pas ? Elodie lui aurait dit si elle avait eu une fille. Non, elle ne lui avait plus jamais parlé après cette nuit fatidique. Il avait essayé de la contacter pendant des mois, mais elle avait changé de numéro, déménagé et avait disparu de sa vie comme si elle n’avait jamais existé. Les minutes qui suivirent parurent une éternité.
Alexandre continua de sourire et de serrer des mains, mais son esprit était ailleurs, fixé sur cette révélation qui menaçait de faire voler son monde en éclat. Camille, heureusement était occupée avec des amis qui s’extasaient sur sa robe et ses bijoux, lui laissant un moment pour se ressaisir. Il but son champagne en essayant de paraître détendu, mais ses mains tremblaient légèrement et il avait la sensation troublante que chaque invité pouvait lire ses pensées sur son visage.
C’est alors qu’il l’a vit. Elodie apparut sur la terrasse et un instant, le temps sembla s’arrêter. Elle était encore plus belle que dans son souvenir. Ses cheveux bruns tombant librement sur ses épaules, sa robe simple mais élégante soulignant sa silhouette gracieuse.
Mais ce qui lui coupa vraiment le souffle, ce fut la petite fille qui lui tenait la main. Une petite fille aux cheveux chatins clairs et aux yeux grissi étonnamment similaires au sien qu’il ne pouvait nier la vérité qui le frappait maintenant comme un marteau. La fillette était son portrait craché à cet âge.
Les mêmes traits fins, le même regard intense, la même façon de pencher légèrement la tête quand quelque chose l’intriguait. Alexandre sentit ses jambes flagolées et dû s’appuyer discrètement contre une colonne pour rester debout. Comment était ce possible ? Comment Elodie avait-elle pu lui cacher l’existence de sa fille pendant toutes ces années ? Le regard d’Elodie balaya la foule jusqu’à ce que ses yeux rencontre les siens.
Et dans cet instant qui sembla une éternité, h années de silence et de monondi pesaient entre eux comme un lourd lince seul. Elle était pâle, visiblement aussi bouleversée que lui, mais il y avait dans ses yeux une détermination qu’il ne reconnaissait pas. La petite fille, pendant ce temps, regardait autour d’elle avec curiosité. Impressionné par l’opulence du domaine et l’élégance des invités.
“Maman, c’est ici que papa se marie pour de vrai !” demanda la fillette d’une voix claire qui parvint aux oreilles d’Alexandre malgré le bruit de fond. Elodie se pencha et lui murmura quelque chose, mais Alexandre avait entendu ce qu’il avait besoin d’entendre. Papa ! La fillette parlait de lui comme de son père, ce qui signifiait qu’Elodie lui avait dit la vérité sur ses origines.
Mais alors, pourquoi était-elle venue aujourd’hui ? Que voulait-elle après toutes ces années de silence ? Il devait aller lui parler, comprendre ce qui se passait, mais ses pieds semblaient cloués au sol. Comment pourrait-il expliquer à Camille le jour de son mariage qu’il pourrait avoir une fille de 7 ans avec son ex-fiancée ? Comment pourrait-il justifier le fait qu’il avait invité cette même exfiancée à son mariage sans le lui dire ? Il était pris dans un piège qu’il avait lui-même créé et les conséquences de ces actes s’abattaient soudain sur lui avec une

clarté brutale. Alexandre, qui est cette femme qui te regarde de cette façon ? La voix de Camille le ramena à la réalité. Sa nouvelle épouse était à ses côtés, son regard perçant fixé sur Elodie et la petite fille. Il y avait une pointe de jalousie dans sa voix qu’elle tentait de dissimuler sous un vernis de politesse mondaine.
Mais Alexandre la connaissait assez bien pour déceler les signes de son mécontentement imminent. “Une vieille connaissance”, répondit-il évasivement, s’efforçant de garder un ton neutre. “Je ne pensais pas qu’elle viendrait.” Camille ossa un sourcil parfaitement dessiné. Son intuition féminine lui disait que cette vieille connaissance était bien plus que ce qu’il était prêt à admettre.
Et la petite fille te ressemble de façon frappante, tu ne trouves pas ? Alexandre sentit une goutte de suure perlée sur son front. Sa femme était loin d’être naïve et il savait qu’il ne pourrait pas cacher la vérité bien longtemps. Avant qu’il ne puisse répondre, Elodie s’approcha d’eux, tenant toujours la main de sa fille.
Chacun de ses pas raisonnait dans l’esprit d’Alexandre comme un coup de gong, annonçant la confrontation inévitable qu’il redoutait tant. Les invités autour d’eux commencèrent à remarquer la tension palpable et les conversations seurent. Les regards se firent plus curieux. “Uh bonjour Alexandre” dit Elodie sa voix ferme en arrivant à leur hauteur. “Félicitations pour ton mariage.
Son ton était poli et distant, celui qu’on emploie avec un parfait étranger.” Seul le léger tremblement dans sa voix trahissait son émotion. Alexandre ouvrit la bouche pour répondre. Mais aucun son ne sortit. Il était hypnotisé par cette femme qu’il avait autrefois aimé plus que tout au monde et qui se tenait maintenant devant lui avec sa fille, bouleversant soudainement son existence. “Uh bonjour”, parvint-il finalement à dire.
“Je suis content que tu ais pu venir.” C’était un mensonge. Il n’était pas content. Il était terrifié, confus, submergé par un mélange d’émotions qu’il ne pouvait démêler. Camille se rapprocha. ses bras se glissant possessivement autour de lui, marquant son territoire avec la subtilité d’une lionne protégeant son petit.
“Je ne crois pas qu’on nous ait présenté”, dit-elle en tendant une main parfaitement manucurée vers Elodie. “Je suis Camille Fournier, l’épouse d’Alexandre.” L’insistance qu’elle mit sur le mot épouse ne laissait aucun doute sur ses intentions. Elodie serra poliment la main tendue, son sourire ne fléchissant pas une seconde. Elodie Martin : “Enchanté de vous connaître, madame Fournier.
Permettez-moi de vous présenter ma fille Léa.” La petite fille fit une révérence parfaite, comme on le lui avait sans doute appris, et adressa à Camille un sourire radieux. Bonjour madame. Maman a dit que vous étiez très belle et c’est vrai. L’innocence de la fillette contrastait cruellement avec la tension électrique entre les adultes.
Camille ne put s’empêcher de sourire, touché par la spontanéité de l’enfant. Mais Alexandre vit que ses yeux restaient méfiants. Quel âge as-tu ? Léa demanda Camille avec une douceur forcée. J’ai 7 ans et demi madame. J’aurais 8 ans en décembre. Alexandre ferma les yeux une seconde. Décembre. Exactement 9 mois après cette dernière nuit qu’ils avaient passé ensemble.
Cette dernière nuit d’amour avant qu’ils ne se séparent pour toujours. Les mathématiques étaient implacables et il n’y avait plus aucun doute possible sur la paternité de l’enfant. Le silence qui suivit fut assourdissant. Camille, qui n’était pas saute, commençait visiblement à assembler les pièces du puzzle.
Son regard passa d’Alexandre à Elodie puis d’Elodie à Léa et il pouvait presque voir les rouages de son esprit tourner à plein régime. Quand elle posa enfin les yeux sur son mari, il y avait une lure froide dans son regard qu’il n’avait jamais vu auparavant. Alexandre, pourrais-tu m’accorder un moment seul à seul ? demanda-telle d’une voix dangereusement calme.
Ce n’était pas vraiment une question, mais un ordre à peine voilé et tout de le savaient. Alexandre cha la tête, incapable de refuser, même s’il savait que cette conversation serait probablement l’une des plus difficiles de sa vie. Elodie, si tu nous excuses quelques minutes, dit-il en se tournant vers son exfiancé. Nous pourrons peut-être parler plus tard.
Elodie acqua comprenant parfaitement la situation délicate dans laquelle sa seule présence les avait plongé. Bien sûr, Léa et moi allons voir les jardins en attendant. Ils sont magnifiques. Elle prit la main de sa fille et s’éloigna avec grâce, laissant derrière elle un sillage de parfum qui transporta instantanément Alexandre 8 ans en arrière.
Camille attendit qu’elle soit hors de porter de voix avant de se tourner vers son mari. son masque de grâce sociale tombant instantanément. “Ne ne me dis pas que tu ne savais pas”, s si flattait elle entre ses dents serrées, ses yeux bleus lançant des éclairs. “Cet enfant est ton portrait craché, Alexandre, comment as-tu pu me cacher une chose pareille le jour de notre mariage ?” Sa voix était basse mais vibrante de colère.
Et Alexandre réalisa qu’il n’avait jamais vu sa femme dans un tel état. Sincèrement, je ne savais pas, Camille”, répondit-il d’une voix sourde. “Je te jure que je l’ignorais. Si j’avais su qu’odie était enceinte.” Lil se tue, incapable de dire ce qu’il aurait fait dans ce cas. “Aurait-il épousé Elodie ? Aurait-il renoncé à Camille ?” Ces questions le torturaient, mais il était trop tard pour y répondre.
“Pourquoi l’as-tu invité ?” demanda Camille, sa voix se brisant légèrement. Pourquoi as-tu invité ton exfiancé à notre mariage sans même m’en parler ? Était ce ton intention de m’humilier devant toute la bonne société ? Des larmes montèrent à ses yeux et le cœur d’Alexandre se serra.
Quelle que soit la complexité de ses sentiments, Camille ne méritait pas cela. C’était une femme bonne, généreuse et aimante et elle ne méritait pas de souffrir pour ses erreurs passées. “Ce n’était pas mon intention”, dit-il en essayant de prendre ses mains, mais elle se dégagea brusquement. “Je voulais juste Je ne sais pas ce que je voulais, Camille, peut-être me prouver à moi-même que je l’avais oublié.
Peut-être avoir une conversation avec elle pour enfin clore ce chapitre de ma vie. Je n’avais aucune idée qu’elle viendrait avec. Avec ta fille, termina Camille avec amertume. Ta fille dont tu ignorais l’existence jusqu’à aujourd’hui. Comment est-ce possible Alexandre ? Comment une femme peut-elle cacher un enfant à un homme pendant 7 ans ? Sa question était juste et Alexandre se posait la même depuis qu’il avait vu Léa pour la première fois.
Pourquoi Elodie n’avait-elle rien dit ? Qu’est-ce qu’il avait poussé à élever sa fille seule pendant toutes ces années ? Je ne sais pas, admit il l’intention de le découvrir. Camille, je sais que c’est terrible pour toi, pour nous, mais je ne peux pas faire comme si cet enfant n’existait pas maintenant que je sais qu’elle est là. C’est ma fille. Les mots jaillirent avant qu’il ne puisse les retenir et il vit immédiatement les faits qu’ils eurent sur sa femme.
Elle pâit, chan légèrement et dû s’appuyer contre le mur pour ne pas tomber. Ta fille, répéta elle comme si les mots étaient un poison dans sa bouche. Nous sommes mariés depuis 3h Alexandre et tu m’annonces déjà que tu as une fille avec une autre femme. Comment attends-tu que je réagisse ? Comment espères-tu que nous construisions notre avenir ensemble avec ce secret entre nous ? Sa voix était maintenant étouffée par les sanglots qu’elle tentait désespérément de retenir. Consciente que tous les invités pouvaient les regarder,
Alexandre voulut la serrer dans ses bras, la rassurer, lui promettre que rien ne changerait entre eux, mais il savait que ce serait un mensonge. Tout avait changé au moment où il avait posé les yeux sur Léa. Cet enfant était sa chair et son sang, et il ne pourrait jamais faire comme si elle n’existait pas.
En même temps, il aimait Camille, ou du moins il croyait l’aimer et il ne voulait pas que son mariage se termine avant même d’avoir commencé. “Nous trouverons une solution”, dit-il finalement, bien qu’il n’ait aucune idée de ce qu’elle pourrait être. “Laisse-moi parler à Elodie, comprendre pourquoi elle a fait ça et ensuite nous verrons comment gérer la situation.
” Camille le fixa, ses yeux scrutant son visage comme pour y lire son avenir. “Le d’accord”, dit-elle enfin. Mais sois bien clair, Alexandre, je ne partagerai pas mon mari avec le fantôme de son passé. Que cette femme est ta fille ou non, tu devras choisir. C’est elle ou moi, mais pas les deux. Sur ces mots, elle fit demi-tour et retourna vers les invités, remettant instantanément son masque de jeune mariée radieuse.
Alexandre la regarda s’éloigner, se demandant s’il venait de perdre sa femme le jour de son mariage. Il resta seul quelques minutes, essayant de se reprendre et de décider de son prochain mouvement. Autour de lui, la fête battait son plein. Les invités rient, buvaient du champagne et dans son de l’orchestre qui l’avait fait venir spécialement de la capitale. Personne ne semblait avoir remarqué le drame qui venait de se jouer, ou du moins, il faisait semblant de ne pas le voir pour sauver les apparences. Dans le monde où évoluait Alexandre, les scandales devaient rester secrets, les
émotions contenues et les façades maintenues à tout prix. Finalement, il se dirigea vers les jardins, son cœur battant plus vite à chaque pas qui le rapprochait d’Elodie et de Léa. Il les trouva près du bassin au Nénuphare. La petite fille comptait joyeusement les poissons rouges tandis que sa mère regardait pensivement l’eau qui saintillait sous le soleil couchant.
Elodie ne se retourna pas quand il s’approcha, mais il vit ses épaules se réduire légèrement, trahissant qu’elle était consciente de sa présence. Bonjour papa”, s’exclama joyeusement Léa en le voyant. Et ces deux simples mots frappèrent le cœur d’Alexandre comme une bombe. Papa ! Sa propre fille appelait papa alors qu’il venait à peine de se rencontrer.
Comment était ce possible ? Que lui avait dit Elodie exactement à son sujet ? “Bonjour, Léa répondit-il doucement, s’acroupissant à son niveau. De près, la ressemblance était encore plus frappante. Cet enfant était un mélange parfait de lui et d’Elodie, avec ses cheveux bruns au reflets rou, ses yeux grites tachetés de verre et son sourire espiègle qui lui rappelait tant sa propre enfance. Le tu es très joli dans ta robe bleue.
Léa sourit, radieuse du compliment et fit une petite pirouette. C’est maman qui l’a acheté spécialement pour venir te voir. Elle a dit que c’était un jour très important et que je devais être la plus belle. Alexandre leva les yeux vers Elodie qui avait enfin daigné se tourner vers eux. Son visage était impassible mais il y avait une profondeur d’émotion dans ses yeux vers qu’il ne parvenait pas à déchiffrer.
Léa, tu voudrais aller voir les signes sur les temps ? Demanda doucement Elodie. Ne t’approche pas trop du bord, d’accord ? La petite fille aucha la tête avec enthousiasme et s’éloigna en sautillant, laissant ses parents face- à face pour la première fois en h ans. Le silence qui s’installa entre eux était lourd de dit, de reprochet tué de questions sans réponse. Alexandre ne savait pas par où commencer.
Il parvint finalement à prononcer un simple mot qui résumait toutes ses interrogations. Pourquoi ? Pourquoi ne m’as-tu rien dit ? Pourquoi as-tu élevé notre fille seule ? Pourquoi venir aujourd’hui le jour de mon mariage ? Elodie comprit parfaitement le sens de sa question et son visage se durcit légèrement. Parce que tu m’avais très clairement fait comprendre que tu ne voulais plus jamais me voir, répondit-elle d’une voix calme mais pleine de reproches. Parce que tu m’as accusé de choses terribles cette nuit-là, Alexandre.
Parce que tu as refusé de m’écouter quand j’essayais de te dire la vérité. Alors quand j’ai découvert que j’étais enceinte, j’ai préféré élever notre fille loin de toi plutôt que de risquer qu’elle subisse ton mépris. Alexandre sentit un poignard se tordre dans sa poitrine.
Cette nuit, il y a 8 ans, revenait le hanté avec une précision douloureuse. Il s’était disputé à cause d’une photo dans un magazine people, une photo montrant Elodie dans les bras d’un autre homme lors d’un gal de charité. Alexandre, aveuglé par la jalousie et l’orgueil, avait refusé d’écouter ses explications, convaincu qu’elle le trompait.
Ils avaient fait l’amour une dernière fois dans un mélange de passion et de désespoir. Puis elle était partie le lendemain matin sans un mot, en portant avec elle tous ses espoirs de bonheur. Mais tu aurais dû me parler de Léa insista-t-il. Quel que soient nos différents, j’avais le droit de savoir que j’avais une fille. Elodie laissa échapper un rire à mère qui lui brisa le cœur.
Ah oui ! Et qu’aurais-tu fait Alexandre ? M’aurais-tu épousé par obligation ? Aurais-tu renoncé à ta précieuse carrière, à tes ambitions, à ton style de vie pour être père avec une femme que tu accusais d’infidélité ? Non, je ne crois pas. J’ai préféré te laisser vivre ta vie et construire la mienne avec notre fille.
Les que lui as-tu dit sur moi ? demanda-t, son regardant sur Léa qui nourrissait maintenant joyeusement les canards avec des miettes de pain qu’elle avait trouvé. Elle m’a appelé papa comme si elle me connaissait depuis toujours. Le regard d’Elodie suivit le sien et son expression s’adoucit en voyant sa fille. Je lui ai dit la vérité, Alexandre, que son papa était un homme très important, très occupé, qui ne pouvait pas vivre avec nous, mais qui l’aimait très fort. Je lui ai montré tes photos dans les journaux.
Je lui ai parlé de tes succès professionnels. Je n’ai jamais voulu qu’elle te déteste ou qu’elle pense que tu l’avais volontairement abandonné. Cette révélation bouleversa Alexandre plus qu’il ne s’y attendait. Malgré leur rupture douloureuse, Elodie avait préservé son image aux yeux de sa fille.
Elle lui avait permis de grandir en aimant un père qu’elle n’avait jamais connu. “Alors, pourquoi maintenant ?” demanda-t-il. “Pourquoi venir aujourd’hui le jour de mon mariage ?” “Que attends-tu de moi, Elodie ?” Il y avait une supplique dans sa voix qu’il n’essaya même pas de cacher. Il avait besoin de comprendre, de donner un sens à cette situation qui bouleverait tout ce qu’il croyait savoir sur sa vie.
Elodie prit une profonde inspiration avant de répondre comme si elle rassemblait son courage pour dire quelque chose de difficile. Parce que Léa est malade Alexandre elle a besoin d’une greffe de moelle osseuse et je ne suis pas compatible. Sa voix se brisa sur les derniers mots et Alexandre vit des larmes perlées dans ses yeux verts.
Les médecins disent que ces chances de trouver un donneur compatible augmente considérablement si un parent proche peut être testé. Tu es son dernier espoir, Alexandre. Le monde s’effondra autour de lui. Sa fille, cette magnifique petite fille qu’il venait de découvrir, était malade, peut-être mourante.
Et Elodie était venu le voir non pas pour bouleverser sa vie ou pour se venger de vieilles blessures, mais pour sauver leur enfant. Soudain, tout pris un sens différent. Sa présence au mariage, sa détermination malgré la situation inconfortable, le courage qu’elle avait dû rassembler pour venir lui demander de l’aide. Quelle maladie ? Parvint-il à articuler sa voix n’étant plus qu’un murmure ? Une leucémie, répondit Elodie en essuyant discrètement ses yeux. Le diagnostiqué il y a 6 mois.
Elle a bien répondu à la chimiothérapie mais les médecins disent qu’une greffe est nécessaire pour assurer une guérison complète. J’ai épuisé toutes les banques de donneur en France et en Europe. Tu es son dernier espoir, Alexandre. Alexandre sentit ses jambes le lâcher et dû s’asseoir sur le banc de pierre près du bassin. Sa fille était malade, gravement malade et il n’en avait rien su. Pendant qu’il bâtissait son empire et planifiait le mariage de ses rêves, sa fille luttait contre le cancer.
La culpabilité le submergea comme une vague, mêlée à une terreur qu’il n’avait jamais ressenti auparavant. Il était un homme habitué à tout contrôler dans sa vie. Mais là, face à cette révélation, il se sentait complètement impuissant. “Tu le sais depuis quand ?”, demanda-t-il la voix. Elodie s’assit à côté de lui, gardant une distance respectueuse, mais assez proche pour qu’il puisse sentir le parfum familier de sa peau. Le diagnostic est tombé en octobre dernier.
Au début, j’espérais qu’un donneur compatible se présenterait, mais les mois passaient. Elle ossa les épaules avec une résignation qui lui fendit le cœur. Les médecins ont insisté pour que je contacte le père biologique. J’ai résisté autant que j’ai pu, Alexandre, mais je ne peux pas laisser notre fille mourir par orgueil. Le mot mourir raisonna dans l’esprit d’Alexandre comme un glaunèbre.
Il regarda Léa qui riait alors qu’un signe s’approchait du bord de l’étant, si pleine de vie et d’insouciance qu’il était impossible d’imaginer qu’elle fut malade. Elle ne sait pas à quel point c’est grave, n’est-ce pas ? Elodie secoua la tête.
Je lui ai dit qu’elle était un peu malade et qu’elle devait prendre des médicaments pour aller mieux, mais elle ne connaît pas tous les détails. Elle a déjà assez souffert avec la chimiothérapie. Je ferai le test, dit Alexandre sans une seconde d’hésitation. Demain matin, non, ce soir s’il le faut. Qui dois-je contacter ? Pour la première fois depuis son arrivée, Elodie sourit. Un vrai sourire qui illumina son visage et rappela à Alexandre pourquoi il était tombé amoureux d’elle tant d’années auparavant. “Merci”, murmura-t-elle.
Je savais que malgré tout ce qui s’est passé entre nous, tu ne pourrais pas refuser des délas. C’est ma fille, répondit-il simplement. Et ces trois mots contenaient toute la détermination du monde. E même si je viens de la rencontrer, c’est ma fille et je ferai tout ce qui étant mon pouvoir pour la sauver. Il se tourna vers Elodie. Leur regards se croisèrent pour la première fois depuis qu’ils avaient commencé à parler.
Pourquoi as-tu attendu aujourd’hui ? Tu aurais pu venir avant expliquer la situation. Elodie détourna le regard embarrassé. J’ai essayé de te joindre plusieurs fois. J’ai appelé ton bureau, mais ton assistant disait toujours que tu étais en réunion ou en voyage. J’ai écrit des lettres que je n’ai jamais envoyé et puis j’ai vu l’annonce de ton mariage dans les journaux et je me suis dit que si tu m’invitais, ce serait peut-être un signe que tu étais prêt à m’écouter. Elle eut un petit rire nerveux.
Je ne m’attendais pas à ce que tu le fasses vraiment. Moi non plus, admit Alexandre. Je ne sais même pas pourquoi je l’ai fait. Peut-être pour me prouver que je t’avais oublié ou peut-être. Il ne termina pas sa phrase, incapable d’avouer qu’au fond de lui, il avait peut-être espéré la revoir. En tout cas, je suis content que tu sois venu, même si les circonstances sont Il chercha ses mots compliqués. Léa revint en courant vers eux. Les jours aussi parlèrent frais du soir.
Maman, papa, vous avez vu les signes ? Ils sont magnifiques et il y a des bébés aussi. L’enthousiasme de la fillette était contagieux et malgré la gravité de la situation, Alexandre ne put s’empêcher de sourire. Cet enfant était un rayon de soleil et l’idée qu’elle puisse être en danger le remplit d’un besoin féroce de la protéger.
“Oui ma chérie, nous les avons vu”, répondit Elodie en caressant les cheveux de sa fille. “Léa, tu voudrais passer un peu de temps avec papa ? Peut-être que vous pourriez faire connaissance tous les deux. Léacha vigoureusement la tête, les yeux brillants d’excitation. Oh oui, tu peux me parler de ton travail, papa ? Maman dit que tu construis des choses très importantes.
Le cœur d’Alexandre se serra. Cet enfant le regardait avec un amour et une admiration si inconditionnelle que cela le toucha au plus profond de son être. Comment avait-il pu passer à côté de tout cela ? Comment avait-il pu vivre cet an sans connaître l’existence de ce merveilleux petit être ? Sa propre chair, son propre sang.
Bien sûr, ma puce, répondit-il en s’agenouillant devant elle. Mais d’abord, raconte-moi ce que tu aimes faire. Quels sont tes jeux préférés ? Quelle est ta couleur préférée ? Léa se mit à babiller avec enthousiasme, lui racontant qu’elle adorait dessiner, qu’elle prenait des cours de piano, qu’elle aimait les histoires de princesse, mais aussi celle de pirate et que sa couleur préférée était le violet comme les yeux de sa poupée. Tandis qu’il écoutait sa fille, Alexandre sentit une présence derrière lui. Il se
retourna et vit Philippe s’approcher avec son expression grave habituelle. Monsieur, veuillez excusez l’interruption, mais madame Fournier vous cherche. Les invités commence à s’interroger sur votre absence. Le retour brutal à la réalité frappa Alexandre comme une gifle.
Son mariage, Camille, ses invités, sa nouvelle vie, tout l’attendait au domaine. Comment allait-il concilier tout cela avec cette découverte qui changeait tout ? J’arrive dans quelques minutes, Philippe, répondit-il. Son assistant aucha la tête et s’éloigna discrètement, mais Alexandre vit qu’il avait remarqué la ressemblance frappante entre lui et Léa.
Philippe était un homme intelligent et discret qui avait géré de nombreuses situations délicates pour son patron au fil des ans, mais celle-ci dépassait tout ce qu’ils avaient jamais rencontré. “Je dois retourner auprès de mes invités”, dit-il à Elodie en se relevant. Mais nous devons parler vraiment parler de Léa, de son traitement, de ce que nous allons faire maintenant.
Elodie acqua, comprenant parfaitement la situation impossible dans laquelle il se trouvait. Bien sûr, nous pouvons partir maintenant si tu préfères. Je ne voulais pas interrompre ta soirée plus que nécessaire. Non, dit Alexandre plus fermement qu’il ne l’avait prévu. Non, ne partez pas encore. Léa, est-ce que tu aimerais voir l’intérieur du domaine ? Il y a de très beaux tableaux et même une bibliothèque avec des livres anciens. Les yeux de la fillette s’illuminèrent.
Oh oui, il y a des livres d’histoire. Un beau coup, promis Alexandre. Philippe va te faire visiter pendant que je m’occupe de mes invités et ensuite nous dînerons tous ensemble. Ça te va ? Elodie sembla hésiter. Alexandre, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée. Ta femme n’avait pas l’air très heureuse de nous voir et je peux la comprendre.
C’est le jour de son mariage après tout. Mais Alexandre avait pris sa décision. Il venait de découvrir qu’il avait une fille malade et il n’allait pas la laisser repartir sans prendre le temps de mieux la connaître. Le Camille comprendra, dit-il en espérant que ce soit vrai. Philippe, pourriez-vous préparer deux couverts supplémentaires pour le dîner et faire visiter le domaine à mademoiselle Léa ? Elle adore les histoires. Son assistant au chat la tête sans poser de questions, habitué de longues dates
aux demandes inattendues de son patron. Bien sûr, monsieur mademoiselle Léa, si vous voulez bien me suivre. Léa prit avec confiance la main tendue de Philippe puis se tourna vers Alexandre. Mais tu viendras nous chercher bientôt papa ? Cette question innocente lui noue à la gorge. Oui ma chérie, très bientôt.
En attendant, sois sage avec monsieur Philippe. Il regarda sa fille s’éloignée vers le domaine, sa petite main dans celle de son assistant et eut l’impression surréaliste de vivre un rêve éveillé. Alexandre dit doucement Elodie quand ils furent seul. Je sais que c’est beaucoup pour toi.
Si tu as besoin de temps pour réfléchir, pour digérer tout ça, je peux comprendre. Léa et moi pouvons retourner à Paris et revenir quand tu seras prêt à Non, l’interrompit. Non, Elodie. J’ai déjà perdu 7 ans de la vie de ma fille. Je ne veux pas perdre une minute de plus. Il se dirigea vers le domaine d’un pas décidé et l’odie à ses côtés. Il était temps d’affronter Camille et ses invités, d’expliquer une situation qu’il ne comprenait pas encore tout à fait lui-même.
Mais une chose était sûre, il ne reniirait pas sa fille, quelles que soient les conséquences pour son mariage et sa vie sociale. La fête battait encore son plein lorsqu’il arrivèrent sur la terrasse. L’orchestre jouait une valse et plusieurs couples dansaient sous les lumières qui commençaient à briller dans le crépuscule. Alexandre chercha Camille dans la foule et la trouva en pleine conversation animée avec sa mère et quelques amis, une coupe de champagne à la main.
Elle leva les yeux vers lui à son approche et il vit immédiatement qu’elle avait pleuré malgré son maquillage soigneusement retouché. “Mesdames, vous permettez que nous nous excusions un moment ?” demanda-t-il poliment. “J’aimerais parler à ma femme en privé”. Les amis de Camille échangèrent des regards complices mais s’éloignèrent avec tacte, laissant les nouveaux mariés face- à face.
Camille but sa coupe de champagne d’un seul trait avant de le regarder droit dans les yeux. “Alors, dit-elle simplement, “Mais qu’est-ce qu’elle t’a dit pour justifier de t’avoir caché l’existence de ta fille pendant 7 ans ?” Sa voix était calme, trop calme.
Et Alexandre reconnut les signes d’une de ses colères froides, bien plus redoutable que ses éclats. Point, elle ne l’a pas caché par méchanceté, Camille, dit-il, choisissant ses mots avec soin, conscient que tout ce qu’il dirait pourrait être retenu contre lui. Une autre rupture a été très laide. J’ai dit des choses terribles. J’ai refusé de l’écouter.
Quand elle a découvert qu’elle était enceinte, elle a préféré élever notre fille seule plutôt que de risquer que je la rejette. Camille laissa échapper un rire sans joie. C’est touchant. Et bien sûr, tu lui pardonnes. Tu lui pardonnes de t’avoir privé de ta fille et d’avoir privé ta fille de son père.
Mais dis-moi Alexandre, pourquoi est-elle venue aujourd’hui ? Que veut-elle ? La perspicacité de sa femme ne le surprenait plus. Camille avait toujours eu un instinct infaillible pour deviner les motivations cachées des gens. Léa est malade, avoua-t-il. Il vit aussitôt l’expression de Camille changer. Elle a une leucémie et a besoin d’une greffe de moelle osseuse. Elodie n’est pas compatible et elle espère que je le serai.
Le silence qui suivit cette révélation fut lourd. Camille le dévisagea et il vit une succession d’émotions traverser son visage, la surprise, la compassion, mais aussi une douloureuse résignation. “Ta fille est en train de mourir”, dit-elle enfin. Ce n’était pas une question mais un constat. Et ton ex-petite amie est venue te demander de la sauver le jour de ton mariage avec une autre femme.
Elle secoua la tête comme si elle n’arrivait pas à croire à la situation. On dirait le scénario d’un mauvais mélodrame. Camille, je sais que c’est incroyablement difficile pour toi, pour nous, mais cet enfant, c’est ta fille. Termina elle. Oui Alexandre, j’ai compris.
ta fille que tu ne connaissais pas il y a une heure et pour qui tu es maintenant prêt à bouleverser notre mariage. Il y avait une amertume dans sa voix qu’il n’avait jamais entendu auparavant et il réalisa qu’il était en train de perdre sa femme le jour même de la réunion. Ce n’est pas ce que je veux, protesta il. Je veux que notre mariage fonctionne Camille, mais je ne peux pas ignorer l’existence de Léa maintenant que je sais qu’elle est là et je ne peux pas la laisser mourir si j’ai le pouvoir de la sauver.
Camille le regarda fixement et il vit des larmes briller dans ses yeux bleus. “Je sais”, dit-elle doucement. “Et c’est exactement pour ça que je suis en train de te perdre, n’est-ce pas ?” “Parque tu es un homme bien, Alexandre, un homme qui ne pourrait jamais abandonner sa fille, même une qu’il ne connaît pas. Et moi, je ne suis qu’une épouse de quelques heures qui se retrouve soudain en compétition avec une enfant malade et la femme de ta vie.
L’Elodie n’est pas la femme de ma vie. protesta Alexandre, mais même à ses propres oreilles, ses mots sonnaient faux. “C’est toi que j’ai épousé, Camille, c’est toi que j’aime.” Camille eut un sourire triste qui lui brisa le cœur. “Tu crois que tu m’aimes, Alexandre ? Mais regarde-toi, depuis qu’elle est arrivée, tes yeux brillent d’une manière que je n’ai jamais vu auparavant.
Cette femme et cet enfant ont réveillé en toi quelque chose que je n’ai jamais pu toucher. Il voulut protester mais au fond de lui, il savait qu’elle avait raison. Depuis qu’il avait vu Éodie et Léa, il s’était senti vivant d’une manière qu’il avait oublié comme si une partie de lui endormi depuis 8 ans, s’était soudainement réveillé. Cela ne signifiait pas qu’il n’aimait pas Camille, mais il était forcé d’admettre que ses sentiments n’avaient jamais eu la même intensité brûlante que ce qu’il avait connu avec Elodie.
Que veux-tu que je fasse ? Demanda-t-il, se sentant impuissant. Et dis “Dis-moi ce que tu attends de moi, Camille, et je le ferai.” Elle le regarda avec une tristesse infinie et il comprit qu’elle avait pris sa décision. Ce que je veux, c’est que tu fasses ce test pour ta fille. Je veux que tu la sauves, si tu le peux et je veux que tu sois honnête avec toi-même sur ce que tu ressens vraiment pour sa mère.
Et nous, le demanda-t-il d’une voix rque. Et qu’est-ce qu’il va advenir de nous ? Camille prit ses mains dans les siennes, ses doigts caressant l’alliance qu’il ne portait que depuis quelques heures. Je ne sais pas, Alexandre. Peut-être que nous arriverons à surmonter ça. Peut-être que tu choisiras ta nouvelle famille ou peut-être que nous découvrirons que notre mariage était une erreur depuis le début.
Il ne pouvait le nier. Peut-être que leur mariage était en effet une erreur. Peut-être qu’il avait épousé Camille parce qu’elle représentait la stabilité, la respectabilité, tout ce qu’un homme de sa position était censé désirer plutôt que le grand amour. Cette pensée le terrifiait, mais il ne pouvait plus l’ignorer. “Je ne veux pas te perdre”, dit-il sincèrement.
Camille sourit à travers ses larmes. “Je ne veux pas te perdre non plus, mais je ne veux pas non plus d’un mari qui reste avec moi par obligation ou par habitude.” Si nous devons être ensemble, Alexandre, ce doit être parce que nous nous aimons vraiment, pas parce que nous avons signé des papiers ce matin.
L’orchestre entama une nouvelle mélodie. plus douce, plus mélancolique. Autour d’eux, les invités continuaient la fête, inconscient du drame qui se jouait entre les nouveaux mariés. Alexandre voulut arrêter le temps, revenir quelques heures en arrière avant qu’Elodie et Léa ne fassent irruption dans sa vie et ne bouleverse tout.
Mais il savait que c’était impossible. Il ne pouvait plus faire comme si sa fille n’existait pas. Monsieur Fournier. La voix de Philippe le fit sursauter. Son assistant se tenait à quelques maîtres accompagné de Léa qui tenait un livre à la main, les yeux brillants d’excitation.
Un mademoiselle Léa veut vous montrer quelque chose qu’elle a trouvé dans la bibliothèque. Alexandre échangea un regard avec Camille qui hoa la tête presque imperceptiblement. Quoi qu’il se passe entre eux, ils ne pouvaient pas faire payer cet enfant innocente pour les complications de leur vie d’adulte. Que as-tu trouver, ma puce ? Demanda Alexandre en s’agenouillant devant sa fille. Léa lui tendit le livre avec fierté.
C’est un livre de compte très ancien. Monsieur Philippe dit qu’il a plus de sang et regarde, il y a de très beau dessins. Elle ouvrit le livre sur une page illustrée montrant une princesse dans un château et Alexandre reconnut l’une des œuvres de la collection de la famille de Montcl.
“C’est très beau en effet”, dit-il en admirant les illustrations délicates. “Veux-tu sais lire l’ancien français ?” Léa secoua tristement la tête. Non, les mots sont trop difficiles. Mais maman m’apprend le français moderne à la maison. Elle dit que c’est important de savoir plusieurs langues. Alexandre jeta un coup d’œil à Camille qui observait la scène avec une expression indéchiffrable.
“Bonjour ma petite”, dit soudain Camille en s’approchant de Léa. “Alors, cette visite du domaine ?” La fillette la regarda avec ses grands yeux gris, un peu intimidée par l’élégance de la jeune femme. Très bien madame, votre maison est très belle. C’est un vrai château de princesse.
Malgré l’attention de la situation, Camille ne pu s’empêcher de sourire. Merci ma chérie. Dis-moi, as-tu faim ? Le dîner va bientôt être servi. Alexandre fut ému de voir sa femme s’efforcer d’être aimable avec Léa malgré les circonstances. Quelle que soit l’issue de leur crise conjugale, Camille restait une femme de classe qui ne ferait jamais payer une enfant pour les erreurs des adultes. Oh oui, j’ai très faim, s’exclama Léa.
Les mamans aussi. Elle n’a rien mangé depuis ce matin. Elle était si nerveuse de venir vous voir. Cette révélation innocente rappela à Alexandre Kelodi aussi vivait très mal cette situation. Elle avait dû rassembler un courage énorme pour venir le voir le jour de son mariage, sachant qu’elle risquait d’être mal accueillie, tout cela dans l’espoir de sauver leur fille.
Il réalisa qu’il n’avait même pas pensé à lui demander comment elle allait, si elle avait besoin d’aide financière pour les soins de Léa, si elle affrontait seul cette épreuve. Lou et maman d’ailleurs demanda-t-il à Léa. Lelle est restée dans la bibliothèque, répondit la fillette. Laelle regardait les livres mais elle avait l’air triste. Je crois qu’elle pleurait un peu.
Cette information serra le cœur d’Alexandre. Elodie pleurait seul dans la bibliothèque pendant qu’il se disputait avec sa femme sur la terrasse. Il devait aller la voir, s’assurer qu’elle allait bien. Philippe, pourriez-vous emmener Léa dans la salle à manger et lui faire servir quelque chose à grignoter en attendant le dîner ? Demanda-t-il. J’aimerais parler à sa mère.
Son assistant aucha la tête et tendit la main à la fillette. Venez mademoiselle Léa. Je crois que les cuisiniers ont préparé de délicieux amusebouches et peut-être même un chocolat chaud si vous êtes sage. Léa applaudit de joie et suivit Philippe sans protester en portant son précieux livre avec elle.
Quand elle fut hors de portée de voix, Camille se tourna vers Alexandre. “Va la voir”, dit-elle simplement. “Cette pauvre femme doit être bouleversée. Je m’occuperai de nos invités. Il faut bien que quelqu’un joue les autres. Il y avait une résignation dans sa voix qui fit mal à Alexandre, mais aussi une générosité qui lui rappela pourquoi il avait voulu l’épouser.
Camille commença-t-il, mais elle l’interrompit d’un geste. Vas-y Alexandre, nous aurons toute une vie pour parler de nous. Cette femme et cet enfant ont besoin de toi maintenant. Elle lui déposa un baiser rapide sur la joue, un baiser léger comme une plume, puis retourna auprès de ses invités, son sourire de façade parfaitement en place. Alexandre se dirigea vers la bibliothèque, le cœur battant.
Il trouva Elodie debout devant la grande fenêtre donnant sur les jardins, les bras croisés sur sa poitrine, une posture défensive qu’il connaissait bien. Elle ne se retourna pas quand il entra, mais il vit ses épaules se réduire légèrement. Léa m’a dit que tu étais triste”, dit-il doucement.
“Sa va ?” “Comment pourrais-je aller bien, Alexandre ?” répondit-elle sans se retourner. “Je viens de faire irruption dans ta nouvelle vie le jour de ton mariage pour t’annoncer que nous avons une fille ensemble et qu’elle est en train de mourir. Ta femme me déteste.” Tes invités me regardent comme une intruse. “Et toi ?” Elle s’interrompit, sa voix se brisant légèrement. Et toi, tu as l’air complètement perdu.
Il s’approcha d’elle lentement comme on approcherait un animal blessé. Je suis perdu, c’est vrai. Mais pas pour les raisons que tu crois. Elle se tourna enfin et il vit qu’elle avait effectivement pleuré. Ses yeux verts étaient rougis, son maquillage légèrement coulait malgré ses efforts pour le rattraper. Elle était toujours belle, d’une beauté ébouissante et il ressentit l’envie de la prendre dans ses bras, de la consoler comme tant de fois par le passé.
“Je suis perdu parce que tout ce en quoi je croyais vient de s’effondrer en quelques heures,” continua-t-il. “Je pensais avoir construit une vie parfaite, stable, prévisible. Et soudain, tu apparais avec notre fille et tout ce que je croyais important me semble fut-il. Mes affaires, mon mariage, ma réputation. Rien de tout cela n’a d’importance face au fait que Léa est malade. Elodie le regarda fixement, essayant de déchiffrer ses sentiments.
Je suis désolé Alexandre, désolé d’avoir fait éruption dans ta vie de cette façon, d’avoir tout bouleversé. Si j’avais eu le choix. Me tu as bien fait l’interrompit-il. Mais tu as bien fait de venir. J’ai le droit de connaître ma fille et elle a le droit d’avoir un père même si je la prends 8 ans trop tard.
8 ans et demi corrigea automatiquement Elodie et ils sourirent tous les deux malgré la gravité de la situation. Ce petit moment de légèreté lui rappela le temps où ils étaient heureux ensemble, où il pouvaient rire de tout, où l’avenir semblait radieux et plein de promesses.
“Parle-moi de sa maladie”, demanda-t-il en s’asseyant dans l’un des fauteuils en cuir de la bibliothèque. “Je veux tout savoir. Depuis quand est-elle malade ? Comment l’as-tu découvert ? Quels sont les traitements ?” “Le pronostic ?” Elodie s’assit en face de lui et pendant la demi-heure qui suivit, elle lui raconta tout. Les premiers symptômes qu’elle avait mis sur le compte de la fatigue scolaire, les examens qui avaient révélé l’horrible vérité, les nuits passées à l’hôpital pendant que Léa subissait la chimiothérapie, la terreur de la perdre qui la réveillait chaque nuit. Alexandre
écouta en silence le cœur meurtri par tout ce qu’Elodie avait dû endurer seul. Comment avait-elle trouvé la force de continuer à travailler, à sourire à sa fille, à lui faire croire que tout irait bien ? Il admirait sa force, sa détermination, mais il était aussi rongé par la culpabilité de ne pas avoir été là pour les soutenir.
“Pourquoi ne m’as-tu pas contacté plus tôt ?” demanda-t-il quand elle eut finie. “Dè le diagnostic, tu aurais dû m’appeler. Peu importe ce qui s’est passé entre nous, il s’agit de la vie de notre fille. J’ai essayé Alexandre vraiment. J’ai essayé mais chaque fois que je voulais t’appeler, je me souvenais de cette nuit-là.
Tes accusations, la façon dont tu m’as regardé en me disant que tu ne voulais plus jamais me voir. J’étais en colère, dit-il faiblement. J’étais jaloux et orgueilleux et j’ai dit des choses que je ne pensais pas vraiment. Elodie esquissa un sourire à mère. Tu as cru que je te trompais avec Vincent du Bois ? Tu as refusé d’écouter mes explications.
Tu m’as accusé d’être une menteuse et une manipulatrice. Et quand j’ai essayé de te dire que cette photo ne montrait qu’une danse de courtoisie lors d’un gal de bienfaisance, tu m’as dit que tu ne voulais plus entendre mes mensonges. Alexandre ferma les yeux, se remémorant cette terrible nuit où sa jalousie avait détruit leur amour.
Il était furieux quand il avait découvert cette photo d’Elodie dans les bras de Vincent du Bois, un homme qu’il détestait depuis leurs années d’université et qui était maintenant son concurrent direct en affaire. Il n’avait pas voulu entendre que c’était une simple danse protocolaire, que le photographe avait capturé le seul moment où ils avaient été ensemble de toute la soirée. Son orgueil blessé et sa jalousie maladive avait triomphé de sa raison.
J’ai appris la vérité quelques mois plus tard, avoit-il d’une voix rque. C’est Vincent lui-même qui me l’a dit en riant. Que la photo avait été prise au moment où le protocole exigeait qu’il danse avec toutes les femmes importantes de la soirée.
Il trouvait amusant que cela ait pu causer des problèmes entre nous. Le souvenir de cette révélation tardive le rongeait encore. Il avait détruit leur amour pour rien, par pure stupidité et orgueil masculin. “Mais tu ne m’as jamais contacté pour t’excuser ?” dit Elody d’une voix douce mais pleine de reproches. “Me tu as préféré garder ta fierté plutôt que d’admettre tes torts.
” Alexandre ouvrit les yeux et croisa son regard. “J’ai essayé.” “Dieu sait que j’ai essayé Elodie, mais tu avais disparu. Tu avais déménagé, changé de numéro, quitté ton travail. Personne ne savait où tu étais passé. J’ai même engagé un détective privé pour te retrouver. Mais tu semblais avoir effacé toute trace de ton existence. Cette révélation surprit Elodie.
Tu as essayé de me retrouver pendant des mois ? Confirma Alexandre. J’en suis devenu faux. Je ne dormais plus, je ne mangeais plus. J’étais obsédé par l’idée de te retrouver, de te supplier de me pardonner. Mes proches ont fini par me convaincre qu’il valait mieux arrêter, tourner la page et reconstruire ma vie.
Au moment même où j’abandonnais, tu découvrais que tu étais enceinte de ma fille. Elodie resta silencieuse un long moment, digérant cette information. Je ne savais pas, murmura-t-elle enfin. Je pensais que tu avais été soulagé de me voir partir, que tu avais rapidement trouvé quelqu’un d’autre. Jimmy 6 ans a accepté de sortir avec une autre femme, Elodie à voie Alexandre.
Et même là, ma relation avec Camille est plus un mariage de raison qu’une grande passion. Nos parents respectifs souhaitaient cette union depuis longtemps. “Tu ne l’aimes pas ?” demanda Elodie. Et il y avait quelque chose dans sa voix qu’il ne parvenait pas à identifier. de la curiosité, de l’espoir.
“Je croyais l’aimer,” répondit-il honnêtement, ou plutôt, je m’étais convaincu que ce que je ressentais pour elle était de l’amour. Camille est une femme merveilleuse, intelligente, élégante. Elle serait une épouse parfaite pour n’importe quel homme. “Mais” encouragea Elodie. Alexandre la regarda droit dans les yeux avant de répondre.
Mais je ne ressens pas pour elle la même passion que celle que j’ai ressenti pour toi. Voilà la vérité. Le silence qui suivit cet aveu était chargé d’électricité. Elodie avait rougi et détourné le regard, visiblement touché par ses paroles. Alexandre, dit-elle enfin, on ne peut pas revenir en arrière. Il s’est passé trop de choses. Trop d’eau a coulé sous les ponts. Tu es marié maintenant.
Et moi ? Elle hésita, j’ai appris à vivre sans toi. Y a-t-il quelqu’un dans ta vie ? Demanda-t-il, craignant la réponse, mais il devait savoir. Elodie secoua la tête. Non, comment le pourrais-je ? entre le travail, Léa et maintenant sa maladie, je n’ai eu ni le temps ni l’énergie pour des relations amoureuses.
Et puis comment expliquer à un homme que ma fille est l’enfant de l’un des célibataires les plus convoités de France ? La plupart aurait pris leur jambes à leur c. “Me tu aurais dû me parler de Léa et sa naissance”, insista Alexandre. “Peu importe nos problèmes personnels, j’avais le droit de connaître ma fille et elle avait le droit de connaître son père. Tu as raison, admis Elodie.
Je le sais maintenant. Mais à l’époque, j’étais jeune, blessé, terrifié à l’idée d’élever un enfant seul. Je n’avais que 26 ans, Alexandre. Là, elle prit une profonde inspiration. J’ai pris la décision qui me semblait la meilleure à ce moment-là. Avant qu’Alexandre ne puisse répondre, la porte de la bibliothèque s’ouvrit et Léa entra en courant, suivie par Philippe qui semblait légèrement essouffler.
Maman, papa, il faut que vous veniez voir. Il y a des musiciens qui jouent de l’ARP et madame Fournier a dit que je pouvais leur demander de jouer ma chanson préférée. L’enthousiasme de la fillette était contagieux et malgré la gravité de leur conversation, Alexandre ne put s’empêcher de sourire. Quelle est ta chanson préférée ma puce ? la vie en rose s’exclama Léa.
Maman me la chante tous les soirs avant de dormir. C’est notre chanson spéciale. Alexandre jeta un coup d’œil à Elodie qui avait rougi. Cette chanson avait aussi été la leure, celle qu’ils écoutaient enlacé dans leur petit appartement parisien quand ils étaient jeunes et insouciants. “C’est une très belle chanson”, dit-il. La voix étranglée par l’émotion.
Je suis sûr que les musiciens seront ravis de la jouer pour toi. Il prit la main de Léa dans la sienne, s’émerveillant encore de la douceur de cette petite main, un mélange parfait de la sienne et de celle d’Elodie. Mais d’abord, si tu rencontrais quelques-uns de mes amis, il y a des gens très intéressants ici ce soir.
Ils retournèrent tous les trois sur la terrasse où la réception battait son plein. Alexandre présenta fièrement Léa à quelques invités triés sur le volet. ce qu’il savait assez discret pour ne pas répandre de rumeurs dans toute la France dès le lendemain.
La fillette charma tout le monde par sa spontanéité et son intelligence, posant des questions pertinentes aux ambassadeurs sur leur pays, complimentant les dames sur leur robe et écoutant avec fascination les histoires racontées par les grands patrons de l’industrie. Camille observait la scène de loin et Alexandre vit qu’elle était partagée entre l’admiration pour cet enfant exceptionnel et la douleur de voir son mari si rayonnant de fierté paternelle pour la fille d’une autre femme.
Quand leur regards se croisèrent, elle lui adressa un sourire triste mais sincère et il comprit qu’elle faisait de son mieux pour accepter une situation qui échappait complètement à son contrôle. Le dîner fut servi dans la grande salle à manger du domaine, une pièce magnifique avec ses boiseries du 17e siècle et ses lustres en cristal.
Alexandre fit asseoir Elodie et Léa à sa table, malgré les regards surpris de certains convives qui se demandaient qui étaient ces mystérieux invités de dernière minute. Camille avait insisté pour que Léa soit assise entre elle et Alexandre et elle passa la soirée à s’occuper de la petite fille avec une gentillesse qui toucha profondément Alexandre.
Un madame Fournier”, dit Léa en savourant son dessert. “Votre château est vraiment magique.” C’est comme dans un livre d’histoire. “Vous devez vous sentir comme une vraie princesse ici.” Camille sourit, son premier sourire s’incère depuis l’arrivée d’Elodie. “Merci ma chérie.” “Et toi, où habes-tu ?” “Là avec maman ?” répondit Léa. “Nous avons un petit appartement à Paris.
Il n’est pas aussi grand que votre château, mais maman dit que c’est notre petit nidouillet et nous avons une terrasse avec des fleurs. Ça doit être très joli dit poliment Camille. Et qu’est-ce que tu aimes faire quand tu n’es pas à l’école ? J’aime dessiner, jouer du piano, lire des comptes et j’adore cuisiner avec maman. Elle m’apprend à faire des gâteaux. Léa se tourna vers Alexandre.
Papa, tu sais cuisiner ? La question innocente de sa fille fit sourire Alexandre. Pas très bien, j’en ai peur. Je suis meilleure pour commander au restaurant que pour préparer des repas. Je pourrais apprendre proposa Léa avec enthousiasme. Maman dit que je suis doué pour faire des sablés. On pourrait faire des sablés ensemble.
L’idée de cuisiner avec sa fille remplit Alexandre d’une joie qu’il n’avait jamais ressenti auparavant. Ce serait merveilleux, ma puce. J’adorerais apprendre à faire des sablés avec toi. La soirée se poursuivit dans une atmosphère étrange, un mélange de joie et de tension.
Les invités s’amusaient, dans rient, célébrant ce qui était censé être l’un des plus beaux jours de la vie d’Alexandre. Mais il ne pouvait s’empêcher de penser que ce jour, au contraire pourrait marquer la fin d’une è. Léa s’était endormie sur un canapé dans le salon, épuisé par toutes les émotions de la journée et Elodie la veillait tendrement.
“L’elle est adorable”, dit Camille en s’approchant d’Elodie. Les deux femmes se retrouvaient seules pour la première fois de la soirée, Alexandre étant allé saluer des invités sur le départ. Vous avez fait un travail merveilleux avec elle. Elodie regarda sa rivale surprise par la sincérité de son ton. Merci, dit-elle simplement. C’est la lumière de ma vie.
Ça se voit, répondit Camille. Là, elle parle de vous avec tant d’amour et d’admiration. Vous devez être une mère extraordinaire. Un silence gêné s’installa entre elles, aucune des deux ne sachant comment aborder la situation dans laquelle elle se trouvait. Ce fut Camille qui rompit finalement le silence. Puis-je vous poser une question personnelle ? Elodie aucha la tête.
Êtes-vous toujours amoureuse de lui ? La question directe prit Elodie par surprise qui ne s’attendait pas à une telle franchise. Je c’est compliqué, répondit-elle finalement. Alexandre et moi avons partagé quelque chose de très fort par le passé, mais c’est du passé. Je ne suis pas venu ici pour reconquérir qui que ce soit, madame Fournier.
Je suis venu pour sauver ma fille. Notre fille, corrigea doucement Camille. Maintenant, c’est aussi sa fille. Oui, admit Elodie. Et je sais que cela change tout pour vous. Je suis désolé d’avoir fait éruption dans votre vie de cette manière le jour de votre mariage. Si j’avais eu le choix. Vous avez bien fait ? interrompit Camille, reprenant les mots qu’Alexandre avait prononcé plus tôt.
Cet enfant a besoin de son père et il a besoin de connaître sa fille, même si cela rend nos vies terriblement compliquées. Elodie étudia le visage de Camille, essayant de comprendre cette femme qui faisait preuve de tant de grâce face à l’aversité. “Vous l’aimez vraiment ?” dit-elle. Et ce n’était pas une question.
Camille esquissa un sourire triste. Oui, je l’aime. Mais je commence à réaliser qu’il ne m’aime peut-être pas de la même manière ou du moins pas de la manière dont il vous aime vous. Cet ave toucha Elodie qui n’avait pas imaginé que la femme d’Alexandre puisse être aussi lucide sur la situation.
Je ne veux pas ruiner votre mariage, dit-elle sincèrement. Je veux juste que Léa ait une chance de survivre. Et si cela signifie qu’Alexandre doit faire partie de sa vie, qu’il en soit ainsi. Mais je ne cherche pas à renouer avec lui. Trop de choses ont changé. Camille la regarda fixement, essayant de discerner la sincérité de ses paroles.
Vous le pensez vraiment ? Oui, répondit fermement Elodie. Je ne suis plus la jeune femme naïve que j’étais. J’ai appris à vivre seule, à être forte pour ma fille. Je n’ai plus besoin qu’Alexandre me sauve. Alexandre choisit ce moment pour revenir vers elle et sentit immédiatement la tension entre les deux femmes.
Tout va bien, demanda-t-il, son regard passant de sa femme à son exfiancée. Parfaitement, répondit Camille en se levant. Lélodie et moi faisions connaissance pointue à une fille remarquable. Alexandre, tu peux être fier. Sur ces mots, elle s’éloigna, laissant Alexandre perplexe quant à ce qui venait de se passer.
“De quoi avez-vous parlé ?” demanda-t-il à Elodie. De Léa, de la situation, de ce que nous allons faire maintenant. L’Elodie caressa tendrement les cheveux de sa fille endormie. “Ta femme est une personne bien, Alexandre. Elle ne mérite pas de souffrir à cause de nos erreurs passées.
Alexandre s’assit à côté d’elle, contemplant le visage serein de Léa. Qu’est-ce qu’on va faire Elodie ? Comment va-t-on gérer tout ça ? Un pas à la fois, répondit-elle avec pragmatisme. D’abord, tu fais le test de compatibilité. Ensuite, on voit si tu peux aider Léa. Et après ça, elle ossa les épaules. Après ça, on improvisera. L’important, c’est qu’elle aille bien.
Le reste, on le réglera plus tard. Alexandre cha la tête, admirant une fois de plus la force et le pragmatisme d’Elodie. Elle avait toujours eu cette capacité à se concentrer sur l’essentiel lorsque la situation devenait critique. “J’appellerai mon médecin demain matin,” promile. “Non, je l’appellerai ce soir.
Je veux que ce test soit fait le plus vite possible.” Alexandre dit doucement Elodie, “Tu dois savoir, même si tu es compatible, il n’y a aucune garantie que la greffe fonctionne.” Les médecins parlent de 70 % de chance de succès dans le meilleur des cas. Et même si tout se passe bien, Léa aura besoin de mois de rééducation, de suivi médical.
“Je sais que tu” “Je sais”, dit-il. et je serai là pour tout. Je ne laisserai plus jamais ma fille affronter quoi que ce soit toute seule. La détermination dans sa voix était absolue et Elodie sentit les larmes lui monter aux yeux. Enfin, après tant d’années, Léa allait avoir un père présent dans sa vie. Quoi qu’il arrive entre Alexandre et elle, sa fille ne serait plus seule.
Les derniers invités partirent vers 1h du matin, laissant le domaine dans un silence relatif. Philippe avait fait préparer une suite pour Elodie et Léa, comprenant que leur présence serait nécessaire dans les jours à venir. Léa dormait toujours profondément, épuisé par toutes les émotions de la journée et Alexandre la porta lui-même jusqu’à sa chambre et nut de tenir enfin sa fille dans ses bras.
“L’elle est si légère”, murmura-t-il à Elodie en la déposant doucement dans le lit. “C’est normal, elle a perdu du poids à cause de la maladie. Là un peu, admit Elodie en bordant tendrement sa fille. Leel va mieux maintenant. La chimiothérapie l’a beaucoup affaibli, mais depuis qu’elle est en rémission, elle reprend des forces.
Alexandre observa le visage endormi de Léa, remarquant la paleur de son teint et les légères cernes sous ses yeux. Sa fille était malade, vraiment malade, et il n’avait pas été là pour la soutenir. “Je suis désolé”, dit-il soudain, la voix brisée. “M’ tellement désolé de ne pas avoir été là, Elodie. Pour sa naissance, ses premiers pas, ses premiers mots, son premier jour d’école est maintenant pour sa maladie.
Quelle sorte de père suis-je ?” Elodie posa une main réconfortante sur son bras. “Ce n’est pas ta faute, Alexandre. Tu ne savais pas qu’elle existait. Et maintenant que tu le sais, tu es là. C’est ça qui compte. Ils restèrent silencieux un moment à regarder les dormir, unis dans leur amour pour cet enfant qu’ils avaient créé ensemble et que la vie avait séparée.
“La te ressemble quand elle dort ?” murmura Elodie. “La a ton expression sérieuse comme si elle réfléchissait à des choses importantes même en rêvant.” Alexandre sourit touché par la remarque. Lelle à ta détermination. Ce soir, quand elle voulait à tout prix nourrir les canards, elle m’a rappelé toi quand tu as une idée en tête.
Et j’espère qu’elle a aussi ta force pour affronter ce qui vient, dit Elodie avec émotion. Là, elle va avoir besoin de tout notre courage. Là, elle l’aura promis Alexandre. Nous serons forts pour elle tous les deux. Le mot de raisonna entre comme une promesse et une question à la fois. Était-il vraiment capable de former une équipe pour leur fille ? Après tout ce qui s’était passé entre eux ? Ils sortirent de la chambre sur la pointe des pieds, laissant la porte entrouverte pour entendre les assis se réveillaient.
Dans le couloir faiblement éclairé du domaine, ils se retrouvèrent face- à face, soudain conscient d’être seul pour la première fois depuis des heures. L’atmosphère entre eux était chargée d’émotions contradictoires, regret du passé, espoir pour l’avenir. Une attirance mutuelle qu’il n’osit plus s’avouer.
“Je devrais aller me coucher”, dit Elodie, brisant le silence qui devenait gênant. Demain sera une longue journée. Alexandre cha la tête mais ne fit aucun mouvement pour partir. Elodie dit-il soudain. Je sais qu’on ne peut pas effacer le passé mais j’aimerais qu’on puisse être ami pour le bien de Léa, mais aussi pour nous. Tu m’as manqué.
Cet ave toucha Elodie plus qu’elle ne voulait l’admettre. Mais tu m’as manqué aussi, avou-elle plus que je n’aurais voulu. Mais Alexandre, tu es marié maintenant. Nous devons faire très attention à nos sentiments. Léa a besoin que nous soyons équilibrés, pas que nous créons plus de complications. Je sais, dit-il.
Tu as raison. Mais savoir que tu ne me détestes pas, que nous pourrions peut-être redevenir amis, ça me donne de l’espoir. Un bonne nuit, Alexandre dit doucement Elodie en se dirigeant vers sa chambre. Un bonne nuit, Elodie, répondit-il en la regardant partir. Quand elle disparut dans sa chambre, il resta immobile un instant, le cœur battant.
Sa vie venait d’être complètement bouleversée et il ne savait pas encore où il allait. Mais une chose était sûre, il n’abandonnerait jamais sa fille. Queles qu’en soient les conséquences, finalement, il se dirigea vers sa propre chambre où Camille attendait. Elle était assise devant sa coiffeuse, se démaquillant lentement, méticuleusement.
Leur regard se croisèrent dans le miroir et Alexandre vit toute la fatigue et la tristesse que sa femme avait dissimulé derrière sa façade souriante toute la soirée. “Ament-t-elle ?” demanda Camille sans se retourner. “Va dor, elle était épuisée par toutes ses émotions.” Alexandre s’approcha d’elle, hésitant.
Camille, je sais que cette journée a été terrible pour toi. Je sais que rien de tout cela n’était prévu. Les ne t’excuse pas, l’interrompit elle. Ce n’est pas ta faute. Cette situation nous dépasse tous. Elle se tourna enfin vers lui et il vit qu’elle avait pleuré. Dis-moi juste une chose, Alexandre. Es-tu heureux d’avoir découvert l’existence de ta fille ? La question était délicate, mais Alexandre décida d’être honnête. “Oui”, répondit-il sans hésiter.
Malgré les circonstances, malgré la complexité de la situation. “Oui, je suis heureux de savoir que Léa existe. Elle est extraordinaire, Camille, intelligente, drôle, attachante, curieuse de tout. En quelques heures à peine, elle a complètement conquis mon cœur. Je suis prêt à tout pour la sauver, même à donner ma propre vie s’il le faut.
Camille aucha la tête comme si cette réponse confirmait ce qu’elle savait déjà. Et que ressens-tu en la revoyant ? Elle ? La question était encore plus difficile et Alexandre prit un moment pour réfléchir avant de répondre. “Je ressens beaucoup de choses”, dit-il enfin. de la culpabilité pour la façon dont nous avons rompu, de l’admiration pour la force dont elle a fait preuve en élevant les seuls. De la gratitude d’être venu me trouver malgré tout ce qui s’est passé entre nous.
Les de l’amour insista Camille. Ressens-tu encore de l’amour pour elle ? Alexandre ferma les yeux, incapable de soutenir le regard de sa femme. Je ne sais pas, avoua-t-il. Je pensais l’avoir oublié, mais la revoir aujourd’hui a réveillé des choses que je croyais en fou. Mais Camille, cela ne change rien à mes sentiments pour toi.
Tu es ma femme et je veux que notre mariage fonctionne. Même si elle était libre, même si elle te voulait. La voix de Camille était maintenant lourde de douleur et Alexandre réalisa que sa femme souffrait plus qu’elle ne voulait le montrer. Camille, s’il te plaît, ne me demande pas de répondre à des questions hypothétiques. La réalité, c’est que tu es ma femme.
Elodie a sa propre vie et nous devons tous apprendre à cohabiter pour le bien de Léa. Tu ne réponds pas à ma question, insista Camille. parce que tu connais déjà la réponse, n’est-ce pas ? Si cette femme te tendait la main, tu la prendrais sans hésiter. Tu renoncerais à moi, à notre mariage, à tout ce que nous avons construit ensemble.
Sa voix se brisa sur les derniers mots et le cœur d’Alexandre se serra. Il ne voulait pas blesser Camille, mais il ne pouvait pas non plus lui mentir. Je ne sais pas ce que je ferai, dit-il sincèrement. Tout ça est trop nouveau, trop bouleversant. J’ai besoin de temps pour comprendre ce que je ressens, pour clarifier mes sentiments.
Mais Camille, je te promets une chose. Je serai honnête avec toi si mes sentiments changent. Si je réalise que je ne peux pas être le mari que tu mérites, je te le dirai. Tu ne mérites pas qu’on te mente ou qu’on reste avec toi par pitié. Elle le regarda fixement et il vit une succession d’émotions passé dans ses yeux.
la douleur, la colère, la résignation, mais aussi une forme de respect pour son honnêteté. “C’est tout ce que je peux demander”, dit-elle enfin. “L’honnêteté, même si la vérité fait mal.” Elle se leva et se dirigea vers le lit, ses mouvements l’hélicas trahissant l’épuisement émotionnel de la journée. “Où vas-tu dormir ?” demanda-t-elle en voyant qu’Alexandre ne bougeait pas. “Dans mon bureau”, répondit-il.
Je pense que nous avons tous les deux besoin d’espace pour réfléchir. Camille Oucha la tête, reconnaissant qu’il ne fasse pas semblant que tout allait bien entre eux. “Uh, bonne nuit, Alexandre”, dit-elle en se glissant sous les draps. “Eh, bonne nuit, Camille et merci.” Merci. Pourquoi ? D’avoir été si gentil avec Léa.
Ce soir, tu aurais pu être froide, hostile, mais tu as été merveilleuse avec elle. Ça compte beaucoup pour moi. Camille eut un sourire triste. Elle n’est pour rien dans tout ce gâchi. Et puis, comment pourrait-on ne pas l’aimer ? Sur ces mots, elle éteignit la lumière, plongeant la pièce dans l’obscurité.
Alexandre resta immobile un instant, puis sortit silencieusement de la chambre. Il se rendit dans son bureau, une pièce qu’il avait aménagé dans une tour du domaine et qui lui servait de refuge quand il avait besoin de réfléchir. Les murs étaient tapissés de livres et une grande baille vitrée donnait sur les jardins éclairés par la lune.
Alexandre s’assit dans son fauteuil en cuir et regarda la nuit, essayant de faire le point sur cette journée qui avait tout changé. Il était père. Cette pensée le remplissait d’une joie qu’il n’avait jamais ressentie, mêlée à une terreur panique à l’idée que sa fille soit malade. Léa était tout ce qu’il avait toujours rêvé chez une fille intelligente, drôle, attachante, curieuse de tout.
En quelques heures à peine, elle avait complètement conquis son cœur. Il était prêt à tout pour la sauver, même à donner sa propre vie s’il le fallait. et Elodie. Revoir Elodie avait été comme un coup de point dans le ventre. Toutes les émotions qu’il croyait avoir surmonté était revenu en force.
L’amour, le désir, le regret, la culpabilité. Elle était encore plus belle qu’avant, mais surtout elle avait acquis une force et une maturité qui la rendait encore plus captivante. La façon dont elle avait élevé leur fille seule, la façon dont elle faisait face à la maladie avec courage, la façon dont elle était venue le trouver malgré leur passé douloureux.
Tout cela lui inspirait une immense admiration. et Camille, sa pauvre femme prise dans une tempête qu’elle n’avait pas vu venir. Alexandre l’aimait sincèrement, mais il commençait à réaliser que son amour était peut-être plus de l’affection et du respect mutuel qu’une véritable passion. Camille méritait mieux qu’un mari qui rêvait d’une autre femme.
Mais comment le lui dire au lendemain de leur mariage ? Cette histoire captivante est loin d’être terminée. Si vous voulez savoir ce qui se passe ensuite, veuillez aimer cette vidéo et vous abonner à notre chaîne pour en savoir plus. Que pensez-vous des dilemmes auxquels Alexandre est confronté ? Comment voyez-vous la suite de cette histoire complexe entre l’amour du passé, les obligations du présent et l’espoir pour l’avenir de Léa ? Partagez vos réflexions dans les commentaires ci-dessous.
Vos opinions sont d’une importance capitale pour la suite de cette saga émouvante.


